Le crapaud (Sacré est le chant de la Terre)

Le soir se déployait ainsi qu’une bannière ; L’oiseau baissait la voix dans le jour affaibli ; Tout s’apaisait dans l’air, sur l’onde ; et, plein d’oubli, Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère, Doux, regardait la grande auréole solaire ; Peut-être le maudit se sentait-il béni ; Pas de bête qui n’ait un reflet d’infini ; Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche L’éclair d’en…

Source : Sacré est le chant de la Terre (s’abonner)

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