Chauve-souris contre turbines éoliennes
Les chercheurs des Universités de Hanovre et d’Erlangen ont mené conjointement une étude sur le comportement en vol des chauves-souris évoluant dans les environs de 70 éoliennes basées en Allemagne.
En ce qui concerne la méthodologie, les systèmes de détection acoustique installés dans les nacelles ont fait leurs preuves. Les résultats obtenus ont été corrélés avec succès à des images hautes résolutions réalisées à partir de caméras thermographiques.
Les auteurs de l’étude ont cherchéégalement à savoir quelles espèces se produisent à proximité des éoliennes, de sorte que les risques de collision peuvent être analysés par rapport à un moment de la journée, à une saison donnée ainsi qu’à la vitesse du vent.
Ainsi, en fonction du type d’espèce présent sur le territoire, il existe de grandes différences dans la probabilité de collision avec les éoliennes. Dans certaines régions du sud-ouest de l’Allemagne, par exemple, la Pipistrelle commune vient souvent à proximité du rotor ; alors que dans le nord-est de l’Allemagne, il y a eu des observations fréquentes concernant cette fois une autre espèce, la Noctule commune.
Mais l’étude a montré que parmi les 25 espèces présentes en Allemagne, il y en a qui n’attrapent pas leurs proies à des hauteurs atteignant celles des turbines éoliennes. C’est le cas notamment du Murin (Myotis). Elles chassent en très grande majorité dans la forêt et volent rarement plus haut que la cime des arbres.
Selon les chercheurs, les données recueillies permettent de formuler quelques conclusions générales. L’une d’entre elles indique que “plus le vent est fort, moins il y a de risques de collisions.” En effet, les petites espèces comme la pipistrelle commune n’arrivent que très rarement à la hauteur de la nacelle lors de grands vents, à cause semble t’il de leur poids trop faible qui les fait dévier de leur trajectoire.
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