Le CSIRO constuit une centrale solaire à cycle Brayton
Le CSIRO a débuté la construction de la plus grande tour solaire à cycle Brayton au monde qui est située au Centre national de l’énergie solaire à Newcastle, dans les Nouvelles-Galles du Sud (Australie).
La centrale sera constituée d’environ 450 miroirs (héliostats) qui dirigera la chaleur solaire sur une tour de 30 mètres de haut afin de générer de l’air comprimé surchauffée à destination d’une turbine de 200 kW.
“Cette nouvelle technologie ouvrira la voie à l’énergie solaire du futur – l’énergie solaire qui n’a besoin que du soleil et de l’air pour produire de l’électricité“, explique le directeur du centre de l’énergie transformée du CSIRO, le Dr Alex Wonhas.
Alors que la plupart des centrales solaires thermiques ont besoin d’eau pour faire fonctionner leur turbine à vapeur, la technologie solaire du CSIRO, qui utilise le cycle de Brayton n’en réclame pas. Cette technologie s’avère adaptée à de nombreuses régions de l’Australie qui reçoivent très peu de précipitations.
La centrale couvrira une superficie de 4.000 mètres carrés. Et une fois construite, elle sera capable de fonctionner à des températures supérieures à 900 degrés Celsius.
Le système de compression d’air va utiliser la concentration d’énergie solaire pour chauffer et comprimer l’air qui se dilatera par la suite à travers une turbine pour produire de l’énergie. Pour surmonter les variations de températures, l’air comprimé pourra également être chauffée par du gaz naturel.
Bien que l’installation soit utilisée à des fins de recherche sur la technologie solaire, une centrale de cette taille pourrait produire suffisamment d’électricité pour alimenter près de 100 foyers.
Le champ solaire qui sera pleinement opérationnel d’ici à mars 2011 sera situéà côté d’une tour solaire créée en son temps par SolarGas et fonctionnant avec de l’eau et du gaz naturel.
Le CSIRO a reçu 5 millions de dollars de financement de la part de l’Institut australien solaire (ASI) – une initiative du gouvernement australien – pour à la fois construire la centrale et effectuer des recherches pendant deux ans.
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