Boston Holding investit dans le parc éolien de Borkum Riffgrund I
La Commission européenne a donné son feu vert pour le projet de prise de contrôle en commun du parc éolien allemand, Borkum Riffgrund I, situé en mer du Nord, par l’allemand DONG Energy Borkum Riffgrund et le danois Boston Holding.
L’opération consiste en l’acquisition, par Boston Holding, d’une participation conjointe à hauteur de 50% dans Borkum Riffgrund I, un parc éolien actuellement contrôlé de manière exclusive par Dong Energy.
Boston Holding ne détient aucun autre intérêt sur les marchés concernés par l’opération sur lesquels Dong Energy est présente. Ces marchés situés sur le territoire allemand englobent la production et la fourniture en gros d’électricité, d’une part, et le développement, la construction et l’exploitation de parcs éoliens, ainsi que la fourniture au détail d’électricité, d’autre part. En conséquence, l’opération envisagée ne poserait pas de problèmes de concurrence, car elle ne modifierait pas la structure du marché.
La Commission est donc parvenue à la conclusion que l’opération n’entraverait pas de manière significative le jeu d’une concurrence effective dans l’Espace économique européen (EEE). L’opération a été notifiée à la Commission Européenne le 29 mars 2012.
DONG Energy Borkum Riffgrund A/S GmbH & Co est contrôlée par l’entreprise danoise DONG Energy A/S. DONG Energy est présente essentiellement dans le nord de l’Europe, dans la prospection et la production de gaz naturel et de pétrole, la production d’électricité et la vente d’énergie.
Le parc de Borkum Riffgrund I comprendra une fois achevé, 77 éoliennes de 3,6 MW, soit une capacité installée globale de 277,2 MW. Cela devrait être suffisant pour alimenter annuellement environ 285.000 foyers allemands en électricité renouvelable. La construction du parc éolien doit débuter en 2013 alors que les premiers mégawatts seront générés à partir de 2014.
** La Commission Européenne a pour mission d’apprécier les fusions et les acquisitions entre entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse certains seuils et d’empêcher les concentrations qui entraveraient de manière significative l’exercice d’une concurrence effective dans l’Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci.
La grande majorité des concentrations ne posent aucun problème de concurrence et sont autorisées après un examen de routine. À compter de la date de notification d’une opération, la Commission dispose en général d’un délai maximal de vingt-cinq jours ouvrables pour décider d’autoriser cette opération (phase I) ou d’ouvrir une enquête approfondie (phase II).
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
Laisser une Réponse