GE : 2 étapes majeures pour ses projets d’éoliennes offshore
La première éolienne Haliade produite par GE a récemment quitté l’usine de Saint-Nazaire pour être expédiée au Danemark, où elle sera installée sur le site d’Osterild pour le compte d’EDF Energies Nouvelles.
Inaugurée fin 2014, l’usine GE de Saint-Nazaire assure la fabrication des nacelles et des alternateurs de l’Haliade 150-6 MW et emploie actuellement 170 personnes.
La première Haliade fabriquée par GE est destinée à EDF Energies Nouvelles pour qui GE installera 238 éoliennes dans les trois parcs éoliens français de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp. Par ailleurs, l’usine de Saint-Nazaire fournira 5 Haliade au parc éolien de Block Island aux États-Unis d’ici à juin 2016, ainsi que 66 Haliade pour le projet Merkur en Allemagne.
Aux Etats-Unis, GE a aussi annoncé aujourd’hui la fin de l’installation des plateformes situées à la base des tours d’éoliennes destinées au parc de Block Island, le premier parc éolien offshore des États-Unis, dont la construction devrait s’achever fin 2016.
Cinq éoliennes Haliade GE de 6 MW construites à Saint-Nazaire composeront le parc éolien de Block Island et permettront de produire 30 MW d’énergie, soit suffisamment pour générer environ 125 000 MWh d’électricité et répondre à 90 % des besoins en électricité de Block Island. Les Haliade, qui seront installées à environ cinq kilomètres au large de Block Island, figureront parmi les plus grandes éoliennes au monde. Dotées d’une capacité de 6 MW, elles sont à même d’alimenter l’équivalent de 5 000 foyers par an et permettent d’économiser plus de 21 000 tonnes de CO2 chaque année tout au long de la durée de vie d’une éolienne [1]. Leur rotor d’un diamètre de 150 mètres balaie une surface pouvant quasiment contenir quatre Airbus A380.
Conduit par Deepwater Wind, ce projet a franchi plusieurs jalons importants avec le montage du premier alternateur à aimant permanent et entraînement direct sur la ligne de montage des nacelles à Saint-Nazaire et la réalisation de la première section des tours dans le port de Providence. Les autres composants des éoliennes (tours, pales et nacelles) seront expédiés par bateau depuis l’Europe et assemblés sur place, le début de l’exploitation commerciale devant intervenir au quatrième trimestre 2016.
Le parc de Block Island constitue le premier parc éolien offshore de GE depuis le rachat d’Alstom Power et Grid et la création du pôle GE Renewable Energy. Ce projet démontre la capacité du nouveau secteur à tirer parti à la fois de l’expérience en matière des projets de grande échelle GE, d’une technologie avancée dans le domaine de l’éolien et d’une chaîne logistique mondiale. Ainsi, l’éolienne Haliade comprend un alternateur à aimant permanent de GE Energy Connection et la technologie Pure Torque de GE Wind.
Jérôme Pécresse, CEO de GE Renewable Energy, a déclaré : « Ces six dernières années, l’industrie des énergies renouvelables a permis de faire baisser le coût de l’électricité produit par les fermes éoliennes onshore d’environ 60% [2], faisant de l’éolien une source d’énergie compétitive. Nos efforts portent désormais sur l’offshore, avec pour objectif d’obtenir les mêmes résultats. Le projet Block Island de Deepwater, premier parc éolien offshore des Etats-Unis, constitue une étape cruciale pour permettre une exploitation des ressources abondantes du pays. Chez GE, nous croyons que notre mission est de rendre les énergies renouvelables abordables, accessibles et fiables, afin de soutenir la transition énergétique à travers le monde. Nous sommes fiers de participer au projet de Block Island, tout en renforçant notre partenariat de longue date avec DE Shaw et en apportant notre expertise à Deepwater Wind, l’un des leaders de l’industrie éolienne offshore».
[1] Données provenant des sources internes GE, fondées sur la consommation moyenne d’électricité par foyer en Europe.
[2] Source : estimations Lazard.
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