Lancement du 3ème appel d’offres sur l’éolien en mer au large de Dunkerque
Ségolène Royal, Ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, a annoncé lundi le lancement d’un troisième appel d’offre au large de Dunkerque, zone identifiée comme présentant des conditions favorables à l’implantation d’éoliennes en mer posées.
La Ministre a mandaté le Préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord et le Préfet de la région Nord – Pas-de-Calais Picardie pour poursuivre les consultations, en accompagnement du lancement de l’appel d’offres.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la poursuite du développement de l’éolien en mer posé, qui contribue à l’atteinte de l’objectif de 40 % d’électricité renouvelable à l’horizon 2030, fixé par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
Par ailleurs, Ségolène Royal a annoncé que cette démarche se caractérisera par plusieurs nouveautés, visant à réduire les coûts et à simplifier les procédures, dans le cadre d’une ordonnance et d’un décret publiés prochainement, après examen du Conseil d’Etat :
• Une nouvelle procédure, dite de « dialogue concurrentiel », qui sera adaptée aux spécificités de l’éolien en mer : elle permettra d’échanger avec les candidats afin de préciser le cahier des charges et de leur donner la possibilité d’améliorer leurs offres au cours de la procédure.
• Des études de levée des risques liés au vent, à la houle, à la profondeur et à la composition des sols seront réalisées par des établissements publics avant la remise définitive des offres, afin que les industriels puissent affiner leurs propositions et prendre en compte ces risques à leur juste niveau ;
• Diverses mesures de simplification visant à faciliter l’obtention des autorisations sont également prévues. En particulier, la concession d’occupation du domaine public maritime sera attribuée au lauréat en même temps que l’appel d’offres.
A travers le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), les professionnels saluent le maintien d’une dynamique de projet pour la filière mais rappellent que la baisse des coûts passe par des volumes plus ambitieux.
“La France détient tous les atouts pour devenir un grand marché de l’éolien offshore et profiter de la baisse des coûts de cette technologie constatée en Europe. Les annonces de la ministre ce jour ne sont qu’une première étape pour parvenir à la compétitivité et à la structuration industrielle. Nous demandons que le lancement de nouveaux projets soit décidé et qu’ils fassent l’objet d’une programmation d’appels d’offres à l’instar des autres filières comme le photovoltaïque” ont déclaré Jean-Louis BAL, Président du SER, et Jean-Baptiste SEJOURNE, vice-Président du SER et Président de la commission éolienne du SER.
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