Le potentiel éolien brésilien

Le potentiel éolien brésilienPlus de 71.000 kilomètres carrés du territoire brésilien, dont la quasi-totalité sur les côtes du Nord-Est du Brésil, ont des vents de vitesse supérieure à 7 mètres par seconde, qui peuvent générer un potentiel éolien de l’ordre de 272 terawatts-heure par an (TWh/an) d’énergie électrique.

Ce chiffre est relativement important si l’on considère que la consommation nationale d’énergie électrique au Brésil est de 424 TWh/an, selon des chercheurs du Centre de Prévision du Temps et des Etudes Climatiques (CPTEC) de l’Institut National de Recherches Spatiales (Inpe).

Les valeurs de potentiel éolien brésilien ont été estimées dans une étude récemment publiée, selon les mêmes modèles de prévision du temps et du climat. Comme ces modèles ne sont validés que pour des régions spécifiques du Brésil, le potentiel total évalué a pu être sous-estimé, comme le souligne Fernando Ramos Martins, chercheur de la Division Climat et Environnement du CPTEC/Inpe, et aussi un des auteurs de l’étude. Selon lui, le problème est que la part de l’énergie éolienne dans la matrice énergique brésilienne n’atteint même pas 1%. La capacité de production actuelle est minime comparée aux pays maîtres de l’énergie éolienne. Presque toute l’énergie renouvelable au Brésil est d’origine hydroélectrique et thermoélectrique, ce qui peut avoir un impact néfaste sur l’environnement. De plus, l’énergie hydroélectrique n’est pas adaptée au Nord-Est, où des périodes de sécheresse prolongées peuvent avoir lieu.

L’étude à laquelle Martins a participé fournit également des données sur les endroits propices au développement de l’énergie éolienne au Brésil, qu’il considère comme une énergie “propre”. Les régions identifiées comme possédant des vents forts sont le littoral du Nord-Est, sur les côtes du Ceara et de Rio de Grande do Norte. Les régions Sud et Sud-Est possèdent aussi quelques bons spots.

Martins estime que le moment actuel est idéal pour investir dans l’énergie éolienne, tant pour des questions de sécuritéénergétique, que pour des questions de réchauffement climatique. Enfin, il est à noter que certaines études parlent déjà d’une augmentation de 3,5% par an des besoins en énergie du Brésil, dans les prochaines années.

BE Brésil numéro 122 (4/02/2009) – CenDoTeC / Ambassade de France au Brésil / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57573.htm

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