First Solar signe le challenge 2 degrés
L’américain First Solar annonce avoir signé le “Challenge 2°C” au moment où les leaders mondiaux convergent vers Durban, en Afrique du Sud, pour la prochaine série de débats des Nations Unies sur le changement climatique.
Lancé par le CLG (Corporate Leaders Group on Climate Change), fondation du Prince de Galles, géré et mis au point par le programme de l’université de Cambridge pour un leadership en matière de durabilité, le «2°C Challenge Communiqué» appelle les gouvernements à sortir de l’impasse dans les négociations internationales sur le climat et à prendre les mesures qui s’imposent au niveau national. Ceci afin de garantir le succès de la transition vers une croissance verte et vers une économie résistante aux climats.
Actuellement, parmi les 341 signataires qui se sont engagés dans le mouvement, on trouve la plupart des grands groupes européens (Alstom, EDF, Air France, BP, Cap Gemini, Endesa, Iberdrola, etc.), comme américain (Yahoo, Ebay, CocaCola, Cisco, etc.)
«Notre mission est d’alimenter le monde en électricité solaire propre et abordable. Les baisses de prix du photovoltaïque juste après Copenhague ont placé les énergies renouvelables sur une trajectoire qui les mettra sur un pied d’égalité avec les combustibles fossiles non subventionnés. Pour promouvoir une progression encore plus forte vers une sociétéà faible consommation de carbone et à consommation d’énergie 100 % renouvelable, nous incitons vivement les dirigeants réunis à Durban à stopper les subventions accordées aux combustibles fossiles et en fin de compte, àétablir un prix du carbone suffisamment élevé pour que les gens soient dissuadés de le brûler », a déclaré David Eaglesham, directeur de la technologie de First Solar.
Le communiqué remarque que, s’ils manquaient à leurs promesses, les gouvernements «risqueraient de ternir de manière permanente leur crédibilité», mais que s’ils prenaient les mesures justes, « ils garantiraient une économie à faible émission de carbone qui soit plus résistante, plus efficace et moins vulnérable au phénomène mondial ». À défaut d’un consensus international, « l’entreprise n’aura pas le discernement ou la détermination suffisante pour investir à son plein potentiel».
First Solar a pour sa part annoncé récemment avoir atteint une phase importante de production cumulée de 5 gigawatts (GW)de ses modules solaires sophistiqués en couches minces, qui supplantent collectivement 3,3 millions de tonnes d’émissions de CO2 équivalant à la plantation de 84 millions d’arbres ou au retrait de 650 000 voitures de la circulation.
La demande en énergie solaire reste toutefois limitée sur de nombreux marchés par des prix artificiellement faibles pour les énergies conventionnelles basées sur les combustibles fossiles. Ces derniers émettent du CO2 lorsqu’ils sont brûlés pour générer de l’énergie.
En effet, les dernières estimations de l’Agence internationale de l’énergie indiquent que les subventions à la consommation de combustibles fossiles dans le monde s’élevaient à 409 milliards de dollars en 2010, chiffre à la hausse par rapport à 300 milliards de dollars en 2009, les subventions accordées aux produits pétroliers représentant près de la moitié du total.
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