Eolien offshore : EDF, grand gagnant de l’appel d’offres ?
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) préconise l’attribution à EDF des 5 lots de l’appel d’offres sur l’éolien offshore. Une recommandation qui devrait être discutée cette semaine à l’Elysée.
Les cinq lots de l’appel d’offres du gouvernement sur l’éolien offshore pourraient-ils tous revenir à EDF ? C’est ce que recommande la CRE, même si l’électricien public n’a postulé qu’à quatre des cinq lots proposés par le gouvernement.
EDF, GDF et Iberdrola ont déposé en janvier leurs dossiers pour l’appel d’offres de 10 milliards d’euros pour la construction et la gestion d’un parc éolien marin au large de la Bretagne pour une puissance installée prévue de 3.000 MW.
Cinq champs éoliens ont été retenus par le gouvernement dans le cadre de l’appel d’offres : Tréport (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire Atlantique), Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime).
Le consortium mené par EDF (avec notamment Alstom) a proposé des offres pour quatre champs éoliens et ne s’est pas positionné sur celui de Tréport, où seul GDF-Suez (en partenariat avec Areva) avait soumis une offre.
Selon des informations parues dans Les Echos, la CRE aurait suggéré au gouvernement d’accorder la totalité des lots à EDF, en déclarant “infructueux” l’appel d’offres du site de Tréport. La raison ? Les coûts de production proposés par GDF Suez seraient supérieurs à ceux du projet EDF.
La CRE évoque notamment l’expertise industrielle en matière d’éolien de Dong, une entreprise danoise qui est l’un des partenaires du consortium EDF. Le régulateur de l’énergie n’a toutefois qu’un rôle consultatif et la décision finale sur l’attribution des lots revient au gouvernement.
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