Avis de tempête dans l’industrie de l’éolien en Europe !
Le numéro un mondial du secteur, Vestas, qui avait déjà procédéà une réduction de ses effectifs en 2012 d’environ 4.500 postes, se voit contraint de supprimer 2.000 emplois supplémentaires…
Le groupe danois a annoncé hier une nouvelle perte trimestrielle (T3) évaluée à 175 millions d’euros, soit près de 3 fois celle du même trimestre de 2011.
Par conséquent, avant la fin de l’année prochaine, Vestas prévoit d’économiser un montant supplémentaire de 150 millions d’euros. Le groupe indique que ce nouvel effort financier sera réalisé grâce à des désinvestissements, des gels d’embauches ainsi qu’à des licenciements. Depuis la fin de l’année 2011, Vestas aura procédéà des réductions de coûts d’un montant global évaluéà 400 millions d’euros.
Le groupe danois a précisé dans un communiqué qu’il ferait passer ses effectifs de 18.000 environ à fin 2012 à 16.000, d’ici à la fin 2013. Au début de l’année 2012, Vestas employait environ 22.700 personnes.
“Vestas progresse plus vite que prévu dans l’exécution de son plan visant à réduire ses coûts d’exploitation. Nous nous attendons à une année 2013 difficile pour l’industrie éolienne. Afin de s’adapter au développement d’un marché futur encore incertain, nous avons décidé d’intensifier notre plan de réduction des coûts. Et cela, pour s’assurer que nous sommes flexibles et capables de réagir rapidement aux défis que nous imposent les marchés dans les années à venir” a déclaré Ditlev Engel, son PDG (en photo).
Malgré un chiffre d’affaires en forte expansion au troisième trimestre 2012 (+49% pour 1,988 milliard d’euros), le fabricant d’éoliennes reste en surcapacité de turbines éoliennes pour une valeur estimée de 8,3 milliards d’euros, au 30 septembre 2012, d’où une dépréciation d’actifs. “Vestas est en train d’évaluer son appareil industriel, y compris par l’identification de possibilités d’externalisation et de cessions“, a-t-il expliqué. La trésorerie de Vestas est en effet négative de 142 millions d’euros alors que sa dette demeure en nette hausse.
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