GDF Suez et EDP Renewables répondront à l’appel d’offres éolien en mer
GDF Suez et EDP Renewables ont annonçé hier avoir signé un accord pour répondre conjointement à l’appel d’offres de l’Etat français pour la production d’électricitééolienne en mer.
Cet accord vise le développement et l’implantation de 1.000 mégawatts (MW) éoliens à l’horizon 2020 en France sur les zones du Tréport (Haute-Normandie – 500 MW) et des îles d’Yeu et Noirmoutier (Pays-de-la-Loire – 500 MW). Le consortium a également signé un partenariat industriel avec Areva pour la conception et la fabrication d’éoliennes en mer.
Selon GDF Suez, ces nouveaux parcs éoliens en mer contribueront activement à la “ré-industrialisation” et participeront à la “structuration d’une filière industrielle en France”, au bénéfice de l’emploi et de la formation. Ces projets prévoient également un accompagnement des pêcheurs et des solutions concrètes en termes d’environnement et de sécurité maritime.
Les deux groupes exploitent actuellement 36.000 MW d’énergies renouvelables dans le monde (éolien terrestre, hydraulique, biomasse, solaire…) et construisent près de 7.000 MW de nouvelles capacités. GDF Suez est le premier producteur éolien terrestre en France (plus de 1.200 MW et plus de 100 parcs exploités), en Belgique et au Portugal. EDP Renewables est le 3e acteur mondial de l’éolien terrestre avec plus de 8.000 MW exploités (dont 314 MW répartis sur 29 parcs en France).
GDF Suez et EDP Renewables ont également une expérience de premier plan sur l’ensemble de la filière éolienne : recherche, développement de projets, construction, exploitation et maintenance. Dans l’éolien en mer, GDF Suez et EDP Renewables développent actuellement 15 projets représentant une puissance globale de 5.000 MW. EDP Renewables est copropriétaire de deux sites en mer et teste actuellement la première éolienne flottante, la « Windfloat », au large du Portugal. GDF Suez participe par ailleurs au projet éolien en mer de Mermaid au large des côtes belges, d’une puissance de 450 MW.
Les offres seront évaluées par l’Etat sur la base de critères techniques, financiers, industriels, sociaux et environnementaux. Elles devront être remises avant le 29 novembre prochain à la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), avant une décision du Gouvernement attendue en 2014.
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