Eolien : Greenpeace plaide pour une meilleure connexion
Une étude de Greenpeace Belgique insiste sur la nécessité de renforcer l’interconnexion électrique pour accompagner le développement de l’énergie éolienne en mer.
Selon l’ONG écologiste, 6 200 km de câbles sous-marins sont nécessaires pour améliorer la prédictibilité de la production électrique en mer.
Si la production est jugée moyenne en Belgique, l’organisation estime qu’une meilleure interconnexion pourrait permettre de compenser la production par celle d’un pays voisin. Elle pense notamment à l’éolien offshore et l’hydraulique norvégien, qu’il considère comme “parfaitement complémentaires”.
L’étude publiée par Greenpeace est basée sur des données météorologiques appliquées à 118 parcs éoliens existants ou annoncés. Une fois interconnectés, ces parcs éoliens pourraient alimenter des millions de foyers européens en énergie renouvelable, évalue-t-elle. Ceci en ne mobilisant pas plus de 1,2% de la superficie de la mer du Nord.
Soit, toujours selon ce rapport, de quoi permettre d’ “envisager la fermeture d’environ 40 grandes centrales au charbon ou nucléaires.”
Greenpeace plaide donc pour une bonne coordination des politiques européennes en matière d’énergie renouvelable et d’interconnexion.
“Un réseau électrique en mer du Nord permettrait de lutter efficacement contre les changements climatiques”, écrit l’ONG. “Investir dans le développement de l’éolien offshore et d’un réseau électrique sous-marin, c’est investir dans des technologies respectueuses de l’environnement et aptes à s’adapter aux variations de la demande en électricité” conclut-elle.
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