J’ai tant rêvé de toi (Bouillon de culture)

J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, Couché avec ton fantôme Qu’il ne me reste plus peut-être, Et pourtant, qu’à être fantôme Parmi les fantômes et plus ombre Cent fois que l’ombre qui se promène Et se promènera allègrement Sur le cadran solaire de ta vie. Robert Desnos

Source : Bouillon de culture (s’abonner)

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