Archives: Actualités solaire

Mise en service de 2 centrales solaires en Inde (150 MW)

Mise en service de 150 MWc d'énergie solaire en IndePoursuivant le développement de leurs activités en Inde, EREN Renewable Energy et EDF Energies Nouvelles ont annoncé les mises en service des centrales solaires de NSM et Odisha.

Ensemble, elles totalisent 150 MWc de capacité installée dans les Etats indiens du Rajasthan et d’Odisha.

Remportés à la suite d’appels d’offres lancés par le gouvernement indien pour NSM et par l’Etat d’Odisha pour le projet du même nom, ces projets ont été développés par ACME Solar. EREN Renewable Energy et EDF Energies Nouvelles sont chacun actionnaires d’ACME Solar à hauteur de 25%.

Située dans l’Etat du Rajasthan, dans le désert de Thar, l’installation solaire NSM (Jawaharlal Nehru National Solar Mission) de 120 MWc de puissance installée est répartie sur cinq sites équipés d’un total de 612.000 panneaux photovoltaïques. La mise en service de NSM constitue une étape majeure pour ACME Solar dans un pays dont l’objectif est d’installer 100 GW de photovoltaïque d’ici 2019.

Financé par des institutions financières locales et internationales, incluant l’International Finance Corporation (IFC) et l’Asian Development Bank (ADB), ce projet contribue à l’économie et l’emploi local de manière significative. En effet, la construction, l’exploitation-maintenance ainsi que la fourniture de 20% des modules photovoltaïques sont assurées par des entreprises indiennes, ce qui favorise la création d’une filière industrielle locale durable.

Située près de la ville de Sikuan, la centrale solaire d’Odisha, d’une puissance de 30 MWc, est composée de 117.000 panneaux photovoltaïques. D’une capacité cumulée de 150 MWc, la production énergétique totale de NSM et Odisha permettra de subvenir aux besoins énergétiques annuels de plus de 90.000 foyers indiens.

« Le marché solaire en Inde n’a cessé de croître ces dernières années et est désormais compétitif par rapport aux autres technologies. ACME Solar est fier de participer activement à la stratégie de diversification du mix énergétique indien et à la montée en puissance des énergies renouvelables», a commenté Manoj Kumar Upadhyay, Président d’ACME Cleantech.

« En s’appuyant sur nos succès récents et sur la solide complémentarité entre EREN, ACME Cleantech et EDF Energies Nouvelles, notre ambition est de devenir l’un des principaux acteurs du marché indien du photovoltaïque. ACME Solar incarne cette collaboration d’envergure internationale, teintée d’une forte empreinte locale », a déclaré David Corchia, Directeur Général d’EREN Renewable Energy.

«Avec 180 MWc de capacité installée moins d’un an après notre entrée sur le marché indien, les mises en services de NSM et Odisha consolident nos positions dans ce pays à fort potentiel et ouvrent la voie à d’autres projets », a commenté Antoine Cahuzac, Directeur Général d’EDF Energies Nouvelles.

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Parc éolien de Vallée Madame (Somme) : WPD installe cinq nouvelles éoliennes

Parc éolien de Vallée Madame (Somme) : WPD installe cinq nouvelles éoliennesAvec la mise en service de son deuxième parc éolien dans le département, WPD, porteur de projets et exploitant, confirme son rôle dans le développement des éco-activités de la Somme.

Après plusieurs mois de travaux, cinq éoliennes d’une puissance unitaire de 2,3 MW ont été implantées sur le territoire de la commune de Saisseval, dans la Communauté de Communes Ouest Amiens. Le parc éolien de Vallée Madame commence à produire de l’électricité renouvelable qui couvrira les besoins annuels d’environ 22 000 personnes.

Grâce à un réseau important de sous-traitants de l’éolien et à la volonté de WPD de valoriser les entreprises locales, plusieurs prestataires originaires du département et de la région sont intervenus depuis la phase d’études et pendant la construction du parc, comme l’entreprise STAG pour le terrassement, le Cabinet Latitudes Géomètres Experts ou encore l’Association Picardie Nature.

La gestion technique et commerciale du parc sera assurée par WPD windmanager, une société du groupe WPD, créée pour garantir une optimisation de la production électrique et pour assurer
un suivi performant de l’exploitation et la maintenance des parcs éoliens.

Le parc éolien de Vallée Madame contribuera àéviter l’émission d’environ 7 000 tonnes de CO2 par an et permettra de valoriser les ressources naturelles locales durant les vingt prochaines années.

Parc éolien de Vallée Madame (Somme) : WPD installe cinq nouvelles éoliennes


Le groupe WPD a installé 1 700 éoliennes représentant 3 GW de puissance électrique à travers le monde. Le parc éolien de Vallée Madame est le 10ème parc éolien construit par WPD en France et le 3ème en Picardie.

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La premiere pré-enseigne retro éclairée grâce à l’énergie solaire

La premiere pré-enseigne retro éclairée grâce à l'énergie solaireMettre au point, puis commercialiser des panneaux publicitaires autonomes grâce à l’énergie solaire, tel est le pari tenu de la société Prismaflex International à travers sa technologie “Blue Tech(r).”

Cette innovation, bénéficiant de 2 brevets et 3 awards (INPI, VISCOM, FEPE), repose sur un procédé unique breveté par Sun Partner et développé par Prismaflex qui allie cellules photovoltaïques et impression d’un film optique.

Permettant de rendre les cellules photovoltaïques invisibles, cette prouesse technologique pourrait révolutionner le monde de l’affichage publicitaire en proposant des panneaux autonomes grâce à l’énergie solaire.

Installation de la première pré-enseigne rétro-éclairée 100% autonome

Après plusieurs années de R&D et des tests en situation réelle, la pré-enseigne Blue Tech(r) est opérationnelle et disponible à la commercialisation. La 1ère a été installée à Rousset (13) pour un site de production de ST Microelectronics. Cette collaboration marque l’installation de la 1ère pré-enseigne rétro-éclairée 100% autonome sur le marché, avec de nombreux avantages : un rétro-éclairage sans contrainte, une exploitation immédiate et un bilan économique intéressant.

Dans un environnement juridique qui tend à limiter leur nombre, l’apparition d’une pré-enseigne rétro-éclairée entièrement autonome pourrait constituer une avancée considérable. La pré-enseigne Blue Tech(r), en plus d’être rétro-éclairée, est aussi intelligente et propose un éclairage statique ou dynamique avec variation de l’intensité, ainsi que différentes programmations possibles.

Cette première mise en service d’une pré-enseigne rétro-éclairée fait suite à l’installation des premiers planimètres équipés de la technologie Blue Tech(r), à Lyon, au LOU Rugby, et en Belgique.

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Eoliennes flottantes : 4 zones propices au développement des fermes pilotes

Eoliennes flottantes : 4 zones propices au développement des fermes pilotesSégolène Royal a désigné vendredi dernier 4 zones propices au développement des fermes pilotes pour les éoliennes flottantes, dans trois régions différentes : Bretagne, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Il apparait que ces quatre zones sont les plus favorables au regard des enjeux techniques et d’acceptabilité. Elles sont situées au large de l’île de Groix, des étangs de Leucate, de la commune de Gruissan et du phare de Faraman (voir cartes ci-dessous).

Un appel à projets «fermes pilotes éoliennes flottantes» va maintenant être lancé sur ces quatre zones et publié avant la fin du mois de juillet. Financé par le programme d’investissement d’avenir (PIA) et par des tarifs de rachat de l’électricité produite, il va permettre de lancer une nouvelle filière industrielle prometteuse pour la France.

L’éolien flottant présente de nombreux avantages. Il permettra notamment d’accéder à des gisements de vent plus importants, en permettant d’installer des éoliennes dans des zones de grande profondeur jusqu’ici inaccessibles, ainsi que d’améliorer l’intégration environnementale des projets, en remplaçant les fondations par des ancrages.

Le développement de cette nouvelle filière doit contribuer à l’atteinte de l’objectif ambitieux, fixé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, de produire 40 % de notre électricitéà partir de source renouvelable à l’horizon 2030. Il doit aussi ouvrir de nouveaux marchés aux industriels français, tant sur le territoire national qu’à l’export.

Ce choix intervient à l’issue d’un processus approfondi d’analyse et de concertation :

Printemps 2014 –été 2014 : réalisation d’études techniques pour identifier le gisement potentiel et première définition des zones propices pour le déploiement de fermes pilotes éoliennes en mer flottantes.

Automne 2014 – printemps 2015 : sous l’égide des préfets coordinateurs de façade et dans le cadre d’une politique maritime intégrée, concertations locales avec tous les usagers de la mer, et en particulier les pêcheurs, pour préciser le périmètre des zones propices.

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Lifes50+ : Préparer l’arrivée d’éoliennes de très grande capacité

Lifes50+ : Préparer l'arrivée d'éoliennes de très grande capacitéLancé en juin 2015, le projet Lifes50+, qui réunit autour de lui pas moins de 12 partenaires de 8 nationalités différentes, vise à anticiper l’évolution inéluctable du marché de l’éolien flottant vers l’implémentation d’éoliennes de plus en plus puissantes.

Cette évolution permettra de réduire, à terme, le coût de l’électricité d’origine renouvelable.

La première étape du projet porte sur l’adaptation de la fondation Ideol à une éolienne de 10 MW et sa comparaison avec trois autres concepts de fondation flottante. Début 2017 et sur la base d’une analyse multi-critères (techniques, industriels, économiques, environnementaux), deux concepts de fondation flottantes seront choisis pour poursuivre les études.

Plus largement, ce projet de recherche & développement est un terreau idéal pour stimuler l’innovation, permettre aux décideurs de réduire leurs risques et surtout créer les conditions de la diminution du coût final de l’énergie produite.

Financéà hauteur de 7,3 millions d’euros par le programme Horizon 2020 de l’Union Européenne, Lifes50+ est coordonné par la société norvégienne Marintek et réunit outre Ideol, Politechnico de Milano, DTU, Ramboll, ORE Catapult, Universität Stuttgart, Iberdrola I&C, DNV GL, Tecnalia, Insitut de Recerca en Energia Catalunya, Olav Olsen.

Les coûts de l’éolien en mer doivent tendre vers la parité réseau. L’augmentation de la taille des turbines et le développement de l’éolien flottant sont deux axes stratégiques pour l’atteinte de cet objectif. Notre technologie a été identifiée comme l’une des mieux placées pour accueillir des turbines de grande capacité notamment par son extrême compacité. La participation d’Ideol à ce projet européen était donc essentielle et naturelle. Elle témoigne pleinement de notre volonté de poursuivre activement, en parallèle de la commercialisation de notre fondation, nos activités de recherche et développement pour bien préparer l’avenir” a déclaré Paul de la Guérivière, PDG d’Ideol.

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EDF EN met en service l’extension du parc éolien de Soma en Turquie

EDF EN met en service l'extension du parc éolien de Soma en TurquieEDF Energies Nouvelles a annoncé la mise en service de la troisième tranche du parc éolien de Soma en Turquie, via sa filiale locale Polat Enerji détenue par le groupe à hauteur de 45%.

Cette extension, d’une puissance installée de 100 MW, porte la capacité cumulée du parc éolien à 240 MW.

Situéà l’Ouest de la Turquie, le parc de Soma était jusqu’alors constitué de deux tranches de 79 MW et 61 MW, respectivement mises en service en 2009 et 2011. La troisième tranche du parc est composée de 50 turbines Enercon de 2 MW de puissance unitaire.

Avec une puissance installée totale de 240 MW, le parc de Soma est le plus puissant parc éolien réalisé par EDF Energies Nouvelles en Turquie.

A ce jour, EDF Energies Nouvelles a implanté huit parcs éoliens dans le pays pour une capacité installée totale brute de 613 MW.

Au niveau mondial, la société possède une puissance installée de 7 517 MW bruts. Son développement est centré principalement sur l’éolien (terrestre et en mer) et le solaire photovoltaïque.

Majoritairement présent en Europe et en Amérique du Nord, EDF Energies Nouvelles poursuit son développement dans des zones émergentes prometteuses en prenant position dans de nouveaux pays (Brésil, Afrique du Sud et Inde).

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Parc éolien offshore français : ABB remporte un contrat de 22,5 ME

Parc éolien offshore français : ABB remporte un contrat de 22,5 MELa compagnie ABB a annoncé avoir décroché un contrat d’une valeur proche de 22,5 millions d’euros auprès de l’opérateur du réseau de transport d’électricité français, RTE France pour connecter le parc éolien offshore français.

ABB fournira 9 transformateurs boosters de 400 mégavolt-ampères (MVA) ainsi que les services associés nécessaires pour réguler la tension électrique et connecter au réseau les 4 fermes éoliennes offshore actuellement en cours de construction au large du littoral français, dotées d’une capacité de 500 mégawatts (MW) chacune.

Ces transformateurs, qui agissent notamment sur l’équilibre du réseau, améliorent la solidité et la résilience du réseau dans le cadre d’une intégration des énergies renouvelables issues de l’éolien. Les livraisons sont prévues entre 2017 et 2020.

A l’heure où le débat autour de la COP21 monte en puissance, ce projet va aider la France à doper son approvisionnement en énergies renouvelables, en ligne avec le plan du gouvernement français pour augmenter la capacité de production offshore de 6 000 MW d’ici à 2020. L’énergie produite représenterait 3,5 % de la consommation nationale d’énergie du pays alors que l’objectif final est de produire 23 % de l’énergie de la France à partir de plusieurs sources d’énergie renouvelable d’ici à 2020.

Nous sommes heureux d’apporter notre soutien à RTE en vue d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le réseau français et de contribuer ainsi à un monde plus durable“, s’enthousiasme Markus Heimbach, qui dirige l’activité Transformateurs d’ABB au sein de la division Produits d’Energie de l’entreprise. “Les transformateurs spécialisés d’ABB sont basés sur des technologies de conception et d’ingénierie de pointe qui permettent d’optimiser la fiabilité et l’efficacité des connexions vitales au réseau, l’un des segments de croissance au cœur de notre stratégie Next Level“.

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Le groupe ACOFI acquiert 7 serres agricoles photovoltaïques

Le groupe ACOFI acquiert 7 serres agricoles photovoltaïques Le groupe indépendant de services financier, ACOFI, a annoncé la conclusion de la seconde opération de son fonds Transition Energétique France qui vient d’investir dans un projet de sept serres maraichères à toiture photovoltaïque pour un montant de 35 millions d’euros.

Cette opération intervient peu de temps après le second closing du fonds dont l’encours s’élève à près de 65 millions d’euros, conformément aux objectifs initiaux.

Réparties dans plusieurs départements du sud de la France, ces serres photovoltaïques représentent une puissance cumulée d’environ 18 MWc, soit une production annuelle de 20 GWh, ce qui correspond à la consommation électrique de 5 000 foyers français.

Ces projets ont été développés dans le cadre du deuxième appel d’offre de la C.R.E. (Commission de Régulation de l’Energie) par FONROCHE, l’un des principaux développeurs français, qui intervient à la fois comme constructeur, mainteneur et fabricant de panneaux photovoltaïques.

Les 20 hectares de serres ont été spécialement adaptés afin d’intégrer et d’optimiser la production électrique des 65.000 panneaux photovoltaïques installés. Les mises en service sont prévues entre septembre 2015 et avril 2016.

Ce premier investissement dans cette typologie d’actifs nous semble très pertinent. Nous sommes convaincus que ce système dual de production énergétique et agricole représente un modèle pour le futur développement des deux filières. Il permet de développer les énergies renouvelables qui sont nécessaires à la transition énergétique et de participer à la modernisation de l’outil agricole français avec des serres répondant aux exigences actuelles” a expliqué Philippe Garrel, Directeur du fonds.

Cet investissement qui marie compétitivité agricole et performance énergétique répond parfaitement à la stratégie du fonds dont l’objectif est de constituer un portefeuille homogène de centrales de production d’électricité adossés à des tarifs réglementés et le plus proche possible des tarifs de marché.” a ajouté Guillaume de Charry, directeur du développement d’ACOFI Gestion.

Transition Energétique France est un FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement) dédié aux énergies renouvelables.

** Le fonds investit dans des sociétés de production d’électricité d’origine photovoltaïque, et marginalement éolienne, situées en France métropolitaine. La stratégie d’investissement menée par l’équipe de gestion vise à faire bénéficier les investisseurs des revenus prévisibles que procurent les infrastructures énergétiques acquises à un moment où les tarifs de rachat réglementés de l’électricité sont désormais proches des « prix de marché». L’objectif est d’offrir aux investisseurs sur un horizon de 8 ans un TRI attractif de 8 à 10%, avec une distribution de revenus récurrents dès la deuxième année.

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Vers un stockage de l’énergie solaire plus efficace et moins cher

Vers un stockage de l'énergie solaire plus efficace et moins cherGrâce à une idée novatrice, des scientifiques de l’EPFL ont développé une nouvelle technique particulièrement rentable de conversion et de stockage d’énergie solaire par le biais d’hydrogène.

Le stockage d’énergie solaire sous forme d’hydrogène est une technique très prometteuse pour envisager l’utilisation systématique d’énergies renouvelables.

Les panneaux solaires traditionnels peuvent en effet être utilisés pour générer un courant électrique capable de diviser les molécules d’eau en oxygène et hydrogène, ce dernier étant considéré comme une forme de combustible solaire. La production de panneaux solaires efficaces coûtant toutefois très cher, les technologies de dissociation de l’eau s’avéraient jusqu’ici trop onéreuses pour être commercialisées. Or, des chercheurs de l’EPFL viennent de mettre au point une méthode simple et non conventionnelle de fabrication de panneaux solaires de qualité, qui permettent de produire directement de l’hydrogène solaire à bas prix. Leur étude est publiée dans Nature Communications.

Plusieurs matières ont été envisagées pour être utilisées dans les technologies de conversion directe du soleil en hydrogène, mais seuls les « matériaux 2D » ont été récemment identifiés comme étant des candidats prometteurs. En général, ces derniers — notamment le graphène — présentent des propriétés électroniques extraordinaires. Récolter des quantités exploitables d’énergie solaire nécessite cependant de grandes surfaces de panneaux, et l’on sait qu’il est à la fois cher et complexe de fabriquer des films fins de matériaux 2D qui garantissent un bon rendement à une telle échelle.

Kevin Sivula et ses collègues de l’EPFL se sont attaqués à ce problème avec une méthode économique et innovante qui met à profit la frontière entre deux liquides non miscibles. Pour ce faire, ils se sont concentrés sur l’un des meilleurs matériaux 2D en matière de séparation de l’eau dans le domaine de l’énergie solaire, le «diséléniure de tungstène». Des études ont en effet montré que celui-ci était très efficace pour convertir directement l’énergie solaire en hydrogène combustible, le tout avec une vraie stabilité.

Avant d’en réaliser un film fin, les scientifiques ont d’abord dû obtenir une dispersion homogène. Pour ce faire, ils ont mélangé la poudre de diséléniure de tungstène avec un solvant liquide en utilisant des vibrations acoustiques pour « l’exfolier » en de fins flocons bidimensionnels. Ils ont ensuite stabilisé le tout grâce à des produits chimiques spécifiques. Cette technique, développée par le laboratoire de Kevin Sivula en 2014, produit une dispersion homogène desdits flocons, qui ressemble à de l’encre ou de la peinture.

Les chercheurs ont ensuite employé une innovation créative pour produit des films fins de qualité. Elle consiste à injecter l’encre de diséléniure de tungstène à la frontière de deux liquides qui ne se mélangent pas – comme l’eau et l’huile. Grâce à cet effet, ils ont pu utiliser l’interface entre les deux fluides comme «rouleau à pâtisserie» pour forcer les flocons 2D à former un film fin homogène et de haute qualité avec un minimum d’agglutination ou d’empilage. Les liquides ont été ensuite délicatement retirés et le film fin transféré vers un support plastique flexible, bien moins cher qu’un panneau solaire traditionnel.

Le film ainsi produit a été testé et s’est révélé bien plus efficace que ses équivalents faits du même matériau, mais fabriqués avec des méthodes comparables. A ce simple stade d’étude de faisabilité, la conversion du soleil en hydrogène a atteint les 1%, ce qui est déjà une amélioration significative par rapport aux films fins préparés par d’autres moyens. Ce résultat suggère pour l’avenir un fort potentiel d’efficacité accrue.

Plus important encore, cette méthode à deux liquides peut être appliquée à l’échelle commerciale. « Elle convient à un traitement à la fois continu et rapide de grandes surfaces, » explique Kevin Sivula. «Au vu de la stabilité de ces matériaux et de la relative simplicité de notre méthode de dépôt, notre étude représente une avancée importante vers une conversion énergétique du solaire en combustible réellement rentable».

Cette étude a été financée par le Centre suisse de compétences en recherche énergétique (SCCER Heat and Electricity Storage) ainsi que par le programme cadre 7 de la Commission Européenne (FP7) via une bourse intereuropéenne Marie Curie (COCHALPEC).

Source :Yu X, Prévot MS, Guijarro N, Sivula K. Self-assembled 2D WSe2 thin films for photoelectrochemical hydrogen production.Nature Communications 01 July 2015. DOI : 10.1038/ncomms8596

Crédit image : Kevin Sivula/EPFL

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ENGIE (ex GDF Suez) prend le contrôle de Solairedirect

ENGIE (ex GDF Suez) prend le contrôle de SolairedirectDans un communiqué, ENGIE a annoncé hier avoir fait l’acquisition de la société Solairedirect spécialisée dans la production d’énergie solaire à hauteur d’une prise de participation de 95% du capital, lui conférant ainsi 100% des droits de vote.

Ce rapprochement entre les deux sociétés va permettre à ENGIE (Ex. GDF Suez) de renforcer sa position dans le solaire dans l’hexagone avec une capacité installée totale brute de 383 MW. Par ailleurs, la société Solairedirect développe des projets dans 15 pays, où le groupe ENGIE est également présent.

Leader en France et en Belgique dans l’éolien, leader en Europe dans la biomasse et numéro 2 en hydroélectricité en France, le groupe ENGIE devient désormais le premier acteur du solaire en France.

Nous sommes très fiers d’annoncer aujourd’hui cette coopération avec Solairedirect, une entreprise française au rayonnement international. Il s’agit d’une étape très importante dans la mise en œuvre de notre stratégie dans le solaire. ENGIE est engagé dans les énergies renouvelables depuis de nombreuses années. Déjà leader de l’éolien en France, nous devenons aujourd’hui le numéro un du solaire. Et nous souhaitons encore renforcer ces positions dans le monde. En combinant le savoirfaire des équipes de Solairedirect et d’ENGIE, nous sommes en mesure d’accélérer notre développement dans les énergies renouvelables, conformément à notre stratégie d’être leader de la transition énergétique en Europe et l’énergéticien de référence dans les marchés à forte croissance.” a déclaréà cette occasion Gérard Mestrallet, PDG d’ENGIE.

De son côté, Thierry Lepercq, PDG de Solairedirect, a commenté cette annonce : “Nous sommes très heureux de ce projet de rapprochement avec ENGIE qui constitue un saut stratégique majeur, plaçant l’électricité solaire compétitive au cœur d’un projet de leadership global dans l’énergie. Ce rapprochement va donner à Solairedirect à la fois les moyens financiers et la taille critique pour accélérer son développement. Fort de nos implantations complémentaires partout dans le monde, de notre dynamique entrepreneuriale et de notre recherche permanente de l’innovation, nous disposons d’une opportunité unique pour bâtir ensemble un leader mondial du solaire compétitif“.

Depuis sa création en 2006, Solairedirect est un pionnier français du solaire assurant le développement, la construction, l’exploitation, la maintenance et le financement de parcs solaires de grande taille sur quatre continents. Son modèle repose sur une approche industrielle de la production d’énergie solaire associée à une démarche de réduction des coûts.

Solairedirect a développé dans le passé 57 parcs solaires, soit un total de 486 MW. Il exploite aujourd’hui une capacité brute de 224 MW en France, avec l’ambition de développer 125 MW par an.

En France, ENGIE exploite 22 centrales photovoltaïques au sol pour une puissance totale de 158,5 MW installés fin juin 2015. Il exploite notamment la centrale de Curbans, dotée de
105.000 panneaux photovoltaïques, implantés à 1.000 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute Provence et permettant de produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 10 500 foyers.

Solairedirect a très tôt mis en œuvre une stratégie de développement international sélective qui privilégie les pays réunissant des conditions favorables à l’émergence d’une énergie solaire compétitive par rapport aux autres sources d’énergie : Afrique du Sud, Inde, Chili, Etats-Unis, Mexique, Thaïlande. La société compte un portefeuille de projets en développement en phase de pré-construction de plus de 4,5 GW dans les régions ciblées, dont 434 MW devant être construits dans les 6 à 18 mois à venir.

Dans le monde, ENGIE détient une capacité solaire installée de 201 MW. Il conduit en outre le projet de centrale solaire thermique à concentration de 100 MW de Kathu en Afrique du Sud et des projets au Chili à différentes phases de développement représentant plus de 600 MW.

ENGIE dispose de positions de premier plan dans les ENR avec 19 GW de capacités installées, soit 17 % de sa capacité installée totale, et 27 GW en construction ou en développement à l’international. En Europe, le Groupe prévoit également de doubler ses capacités ENR électriques entre 2015 et 2025 pour atteindre 16 GW.

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