Archives: Actualités solaire

Albioma devient le 1er producteur d’énergie photovoltaïque de La Réunion

Albioma devient le 1er producteur d'énergie photovoltaïque de La RéunionAlbioma, producteur d’énergie indépendant, a annoncé l’acquisition auprès des groupes Ciel et Terre et Samfi Invest de 14 centrales photovoltaïques en toiture à La Réunion, d’une puissance de 3 MWc.

L’électricité produite par ces installations mises en service en 2010/2011 sera vendue dans le cadre de contrats d’une durée résiduelle de 16 ans.

Situées à proximité des parcs photovoltaïques d’Albioma, ces installations bénéficieront de la présence des équipes d’exploitation du Groupe et de leur expertise technique, créant ainsi des synergies significatives.

L’acquisition porte la capacité de production d’énergie photovoltaïque du Groupe à La Réunion à 26,5 MWc, soit 16 % du parc local.

Par cette acquisition, Albioma devient le premier producteur d’énergie photovoltaïque de l’île. Il exploite désormais un parc photovoltaïque total de 74 MWc.

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Chili : premier projet de centrale solaire pour EDF EN (146 MWc)

Chili : premier projet de centrale solaire pour EDF EN (146 MWc)EDF Energies Nouvelles a annoncé via sa nouvelle filiale chilienne, la signature d’un contrat de financement et la conclusion d’un accord de partenariat portant sur un projet solaire photovoltaïque de 146 MWc.

Le Chili qui bénéficie de conditions naturelles particulièrement favorables offre un fort potentiel de développement des énergies renouvelables. Les ambitions du Gouvernement chilien est de produire dans le pays, 20% d’électricité issue des énergies renouvelables d’ici 2025. Il doit aussi faire face à une demande énergétique en pleine croissance.

Situé dans le désert d’Atacama, au nord du Chili, EDF EN Chile va mettre en œuvre son premier projet de centrale solaire, Laberinto, d’une puissance installée de 146 MWc. Ce projet bénéficiera du plus haut niveau de radiation solaire au monde.

Le projet est codétenu à parité par EDF Energies Nouvelles et Marubeni. EDF Energies Nouvelles a obtenu un financement de projet long terme auprès d’un consortium constitué de banques locales et internationales. La construction et l’exploitation-maintenance de la centrale solaire seront assurées par une filiale locale d’EDF Energies Nouvelles dédiée à ces activités.

L’installation photovoltaïque de Laberinto sera l’une des plus puissantes centrales solaires du monde à vendre sa production électrique sur le marché spot. Elle sera raccordée au Système Interconnecté du Nord du Chili (SING).

En s’implantant sur le continent sud-américain, au Brésil récemment, puis à présent au Chili, EDF Energies Nouvelles a atteint l’un de ses objectifs qui consiste à développer son activité dans le domaine des énergies renouvelables, dans des pays émergents à fort potentiel de développement. La centrale solaire de Laberinto en est le parfait exemple. Nous sommes fiers de voir que la qualité de ce projet géré par l’équipe locale d’EDF EN Chili soit reconnue par un groupe de prêteurs de premier plan et un co-investisseur comme Marubeni” a commenté Antoine Cahuzac, Directeur Général d’EDF Energies Nouvelles.

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L’Aquitaine devient la 1ère région photovoltaïque de france

L'Aquitaine devient la 1ère région photovoltaïque de franceLes énergies renouvelables poursuivent leur développement en aquitaine, notamment le photovoltaïque : la région s’est placée en 2014 au 1er rang français pour son parc solaire, en termes de puissance installée.

La production d’électricité photovoltaïque a ainsi atteint un record de production (777 GWh) soit une progression de 45 % par rapport à 2013, tandis que la consommation d’électricité sur la région a quant à elle diminué de 4,6 % en 2014 compte-tenu d’une météo extrêmement clémente.

Côté production, l’Aquitaine est en 2014 la région qui accueille le parc photovoltaïque le plus important de France (770 MW) ainsi que le 2ème parc de la filière bioénergies (154 MW). Avec le développement du parc photovoltaïque et des conditions météorologiques favorables, la région atteint un record de production d’électricité d’origine solaire (777 GWh, soit + 45 %).

Cependant, la forte progression de la production photovoltaïque ne compense pas la baisse de production hydraulique (-9,8 %) liée aux conditions hydrologiques moins favorable qu’en 2013, une année exceptionnelle sur ce plan, et de production thermique fossile (-30 % par rapport à 2013). Au global, la production d’électricité de la région a baissé de 3,5% tandis qu’elle a diminué de 1,8 % en France.

En 2014, la consommation d’électricité a baissé de 4,6 % en Aquitaine par rapport à 2013 et de 6 % en France, atteignant 22 243 GWh en région, en raison des températures particulièrement douces observées durant toute l’année (la température moyenne annuelle sur la France positionne 2014 au premier rang des années les plus chaudes depuis 1900). En données corrigées de l’aléa climatique, la consommation de la région a augmenté de 1,5 % alors que la consommation annuelle française a diminué de 0,4 %.

Avec 7,2 % d’augmentation entre 2006 et 2014, la consommation corrigée du facteur météorologique croit plus rapidement en Aquitaine qu’en France (+2,9 %). Cet écart entre la consommation régionale et nationale s’explique principalement par la forte croissance démographique de la région et par une proportion de consommateurs particuliers et professionnels plus importante en région qu’au niveau national.

Afin de garantir la sécurité de l’alimentation électrique de la région et d’accueillir les énergies renouvelables en développement, RTE a investi plus de 100 millions d’euros en 2014 dans l’adaptation de son réseau électrique en Aquitaine. Le gestionnaire du réseau français d’électricité prévoit un montant d’investissement du même ordre de grandeur en 2015.

L’année sera en particulier marquée par la finalisation, à l’automne, du chantier de raccordement électrique du plus grand parc photovoltaïque d’Europe en cours de construction à Cestas (33).

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ET Solar construit une centrale solaire de 50 MWp en Israël

ET Solar construit une centrale solaire de 50 MWp en IsraëlET Solar a annoncé que sa filiale allemande avait été sélectionnée pour fournir des services d’ingénierie, d’achat et de construction clé en main pour une centrale solaire de 50 MWp en Israël, aux côtés des partenaires locaux G-Systems et El-Mor Group.

Le projet situéà 20 km au nord-ouest de l’ancienne ville portuaire d’Ashqelon sera construit sur 60 hectares de terres semi-désertiques.

La nouvelle installation photovoltaïque devrait être raccordée au réseau d’ici la fin de cette année et produire plus de 85.000 mégawattheures d’énergie renouvelable par an, soit suffisamment pour contrebalancer annuellement environ 50.000 tonnes de dioxyde de carbone émis dans l’atmosphère.

ET Solar fournira des services de bout en bout, notamment la gestion de projet, la conception électrique, la configuration de la centrale, les achats, le contrôle de la qualité, la supervision de la construction et de la mise en service. Après la mise en service, ET Solar agira également en tant que fournisseur de services d’exploitation et d’entretien avec ses partenaires.

C’est la plus grande centrale électrique solaire que nous ayons construite au Moyen-Orient jusqu’à présent. Cela démontre notre capacitéà planifier et mettre en œuvre chaque étape des projets d’énergie solaire à grande échelle, des services d’ingénierie, d’achat et de construction aux services d’exploitation et d’entretien. Nous sommes fiers d’acheminer une énergie solaire propre, abordable et fiable au marché israélien, qui est à l’heure actuelle fortement dépendant des hydrocarbures” a déclaré Dennis She, le PDG d’ET Solar.

Le projet d’énergie solaire s’inscrit dans le prolongement des réalisations de l’an dernier, au nombre desquelles finalisation d’une centrale solaire de 7,8 MWp et un contrat pour un projet de 40 MWp. Nous sommes heureux de constater qu’avec nos partenaires locaux, nous sommes devenus en Israël le contractant principal en ingénierie, achat et construction pour des projets à l’échelle industrielle.”

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Le Parlement israélien (Knesset) fait le choix de toitures solaires

Le Parlement israélien (Knesset) fait le choix de toitures solairesLe fabricant de produits àénergie solaire, JA Solar, a annoncé que le Parlement israélien ( Knesset ) avait autorisé l’utilisation des modules photovoltaïques dans le cadre de son projet de toit solaire.

La Knesset a ainsi dévoilé les modules solaires ( 450 KW ) installés sur son toit, à l’occasion de l’inauguration du projet solaire organisée le 29 mars.

Occupant une superficie de toit de 4.650 mètres carrés, il s’agit jusqu’à présent du plus grand projet solaire mis en œuvre par une assemblée nationale dans le monde. Les 1.500 panneaux photovoltaïques produiront près de 10 % des besoins en électricité du bâtiment. Ce projet solaire, en parallèle avec d’autres mesures d’économies énergétiques, devrait permettre de réduire d’un tiers la consommation énergétique au sein de la Knesset d’ici la fin de l’année 2015.

Ce qui se déroule actuellement sous nos yeux constitue une véritable révolution en matière d’économies d’énergie. Il ne s’agit pas seulement des panneaux solaires, mais d’un tournant dans le cadre de la révolution qui s’opère en matière de prise de conscience environnementale, que nous promouvons depuis ces deux dernières années” a déclaré M. Yuli Edelstein, porte-parole à la Knesset.

De son côté, M. Jian Xie, président de JA Solar a conclu : “Nous sommes fiers de collaborer aux côtés du distributeur local Ralco et de la société IAC Solargreen en tant que fournisseur de modules pour le projet de toit de la Knesset. Ce projet solaire emblématique revêt une grande signification en termes de développement d’énergies propres et renouvelables au sein du pays. Le fait de délivrer avec succès 450 KW de modules JA à la Knesset constitue la preuve de la haute qualité et de la fiabilité de nos produits PV, et reflète notre influence mondiale sans cesse croissante.

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Le Japon envisage l’évaporation ou le stockage souterrain de l’eau contaminée à Fukushima

Le Japon envisage l’évaporation ou le stockage souterrain de l’eau contaminée à la centrale de Fukushima, cette dernière étant un véritable problème dans le processus de démantèlement de la centrale.


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Débat sur le gaz de schiste : S. Royal désavoue A. Montebourg

Débat sur le gaz de schiste : S. Royal désavoue A. MontebourgArnaud Montebourg, en son temps, Ministre du Redressement productif et du Numérique a selon Le Figaro commandé un rapport sur l’exploitation des gaz de schiste en france concluant à la possibilité de ne pas recourir au procédé controversé de la fracturation hydraulique.

Aussi, malgré cette éventualité plutôt optimiste pour les militants, en faveur du gaz de schiste, le rapport aurait été”enterré par le gouvernement“, toujours d’après Le Figaro.

Par ailleurs, la réponse ne s’est pas faite attendre, puisque la ministre de l’environnement, Ségolène Royal à fait savoir qu’il “n’y a rien à cacher“. Et que le rapport sur les gaz de schiste reconnaît que la fracturation hydraulique est “condamnable au plan environnemental“.

Pour la Ministre, “l’alternative qu’il propose n’apporte pas de solution“. Et d’ajouter “C’est une technologie qui n’est pas mature et sans retour d’expérience. Le principe reste toujours la fracturation de la roche-mère. L’eau est remplacée par de l’heptafluoropropane, une molécule dont le potentiel de réchauffement climatique est 3.000 fois celui du CO2. En cas de fuite, l’effet sur le climat serait catastrophique. Contrairement à l’exploitation des hydrocarbures conventionnels, il est toujours nécessaire de multiplier les forages et les stimulations pour exploiter les gaz et les pétroles de schiste. Même si les puits sont de qualité, cela augmente le risque de pollution du sous-sol et des nappes phréatiques, au cours de la phase d’exploitation.

Enfin, Ségolène Royal considère que relancer le débat sur les gaz de schiste pourrait “déstabiliser l’effet de relance économique créé par la transition énergétique.

A l’heure où l’on cherche à mobiliser les acteurs des filières industrielles sur les économies d’énergie et les énergies décarbonées, il faut de la stabilité et de la cohérence dans les priorités, pour que les investissements montent en puissance” a t-elle conclu sans ambiguïté.

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Premier succès pour France Solar Industry aux Philippines

Premier succès pour France Solar Industry aux PhilippinesEn préparation de la Conférence Paris Climat 2015, le chef de l’État s’est rendu fin février aux Philippines accompagné d’une délégation d’entreprises des secteurs du développement durable et des énergies renouvelables, parmi lesquelles un consortium d’entreprises, regroupé sous la bannière France Solar Industry*.

A cette occasion, le consortium, mené par l’entreprise Urbasolar en collaboration avec la société de conseil, GreenLight House, et composé des industriels, Sillia, fabricant de panneaux solaires, et Schneider Electric, a finalisé un contrat portant sur le développement et la construction d’une centrale photovoltaïque de 30 MW, première étape d’un projet de 100 MW.

Ségolène Royal – ministre de Écologie, a salué la qualité de « l’équipe de France» présente sur place et la volonté du Gouvernement des Philippines qui investit massivement, dans les énergies renouvelables. Elle a rappelé que les entreprises françaises, regroupées au sein de France Solar Industry, ont un véritable rôle à jouer pour proposer des solutions à de nombreux pays dans le monde.

Pour Laurent Fabius – ministre des Affaires étrangères, ce contrat marque également une étape importante pour ces filières prioritaires que sont les énergies renouvelables, et notamment l’énergie solaire, dans l’action de la diplomatie économique. Il se félicite de l’existence d’initiatives telles que France Solar Industry, qui permet aux entreprises françaises de remporter de nouveaux marchés.

De son côté, France Solar Industry se réjouit de l’aboutissement de cette collaboration et salue l’engagement déterminant des services de l’Ambassade de France.

*France Solar Industry, piloté par le SER, vise à fédérer les entreprises et les partenaires institutionnels pour promouvoir le savoir-faire français en matière d’énergie solaire. Il s’agit de se présenter de manière collective à la conquête de nouveaux marchés et de proposer des offres intégrées capables de rivaliser avec nos principaux concurrents.

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JA Solar : ses modules PV passent le test de résistance aux grêlons

JA Solar : ses modules PV passent le test de résistance aux grêlonsJA Solar, l’un des plus grands fabriquants mondiaux de produits àénergie solaire a annoncé la semaine dernière que tous ses modules photovoltaïques avaient réussi le test de résistance aux grêlons organisé par TUV Rheinland.

Lors de ce test de résistance des grêlons d’un diamètre de 45 millimètres ont frappé la surface de verre de modules JA à une vitesse de 30,7 mètres/seconde (soit environ 110,5 kilomètres/heure).

A contrario, les grêlons utilisés dans des tests de résistance standard ne font que 25 millimètres de diamètre et frappent les modules à une vitesse de 23 mètres/seconde seulement (soit environ 82,8 km/h). Ainsi, les résultats d’impact d’énergie anti-cinétique des modules JA sont dix fois supérieurs à la norme originale du secteur.

Pour que nos produits puissent résister à des conditions météorologiques très mauvaises, il est nécessaire que nos modules réussissent le test de résistance aux grêlons selon des critères plus stricts. La réussite du test haut niveau de résistance aux grêlons organisé par TUV témoigne une nouvelle fois de la grande fiabilité des produits PV de JA Solar et de notre avantage concurrentiel en tant que leader de la technologie PV industrielle” a déclaré M. Jian Xie, président de JA Solar.

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Vers des cellules solaires et des diodes électroluminescentes imprimées

Vers des cellules solaires et des diodes électroluminescentes impriméesLes composants optoélectroniques qui peuvent être produits par le procédé roll-to-roll, à la manière des journaux sur une rotative, ouvrent des voies prometteuses pour la production de cellules solaires et d’éclairages LED bon marché.

A la mi-temps du projet “TREASORES” financé par l’UE, les chercheurs ont récemment présenté les premiers prototypes d’un module de cellule solaire flexible ainsi que d’une électrode composite transparente à base d’argent dont le rendement est supérieur à celui des électrodes oxyde d’indium-étain utilisées jusqu’ici – et dont le coût est de plus notablement inférieur.

Une cellules solaire organique flexible issue du projet TREASORES financé par l’UE lors d’un un test mécanique dans le “National Physical Laboratory” (NPL) en Angleterre : la cellule est pliée plusieurs fois avec un rayon de 25 millimètres alors que l’on contrôle simultanément ses performance. La durée de vie vérifiée de ces cellules atteint environ 4000 heures.

Dans le monde entier les scientifiques et les ingénieurs sont à la recherche de techniques de production peu coûteuses afin de rendre l’énergie solaire abordable sur un large front. Les cellules solaires organiques flexibles possèdent pour cela un potentiel considérable car elles ne nécessitent que des quantités comparativement faibles de matières premières bon marché pour être produites en grande s quantités avec le procédé roll-to-roll (R2R). Toutefois il faut pour cela que les électrodes transparentes, les couches barrières et tous les autres composants soient flexibles.

Dans le projet “TREASORES” (Transparent Electrodes for Large Area Large Scale Production of Organic Optoelectronic Devices) doté d’un budget total de 14 millions d’euros financé par l’UE, une équipe internationale placée sous la direction du scientifique de l’Empa Frank Nüesch étudient depuis novembre 2012 de nouvelles technologies pour que la production R2R de composant optoélectroniques organique tels que des piles solaires et des éclairages LED deviennent réalité.

Vers des cellules solaires et des diodes électroluminescentes imprimées

[ Les nouvelles électrodes transparentes pour les cellules solaires flexibles développées par le consortium de recherche TREASORES ne demandent plus de éléments rares telles que l’indium pour leur production. Ici un exemple d’électrode textile issue de travaux de recherche de l’Empa en collaboration avec la firme Sefar AG. (Photo : Empa) ]

Des électrodes transparentes au rendement nettement meilleur

Récemment l’équipe de ce projet a dressé un bilan à mi-parcours ; de nombreux objectifs intermédiaires ont été atteints. Cette équipe internationale, qui réunit des chercheurs de 19 laboratoires et entreprises de cinq pays européens, a par exemple développé des électrodes composites transparentes ultraminces à base d’argent qui ne sont pas seulement moins coûteuses que les électrodes oxyde d’indium-étain (ITO) mais dont le rendement est aussi supérieur.

De plus, lors de tests en conditions réelles, les premières piles solaires réalisées entièrement avec le procédé R2R ont atteint une durée de vie qui répond aux exigences commerciales. La prochaine étape consistera, selon Nüesch, à perfectionner encore les technologies qui présentent le plus grand potentiel pour la production de matériaux barrières et d’électrodes à grande échelle, soit sur des rouleaux d’une longueur de plusieurs centaines de mètres.

Dans la deuxième moitié du projet, le développement d’autres technologies prometteuses sera aussi poursuivi. Entre autres celui d’électrodes flexibles en textiles, en nanofils et en nanotubes de carbone (CNT). “Nous travaillons sur les questions centrales pour l’utilisation à grande échelle des composants optoélectroniques organiques. Nos nouveaux substrats d’électrodes peu coûteux sont déjàà plus d’un égard supérieurs aux électrodes conductrices à base d’oxydes utilisées jusqu’ici” relève Nüesch. “Mais nous devons encore améliorer plus avant les performances de ces composants produits en masse en réduisant la densité de défauts dans les substrats.

Pour cela, on examine les propriétés mécaniques, électriques et optiques de ces nouveaux matériaux à l’aide d’instruments développés à cet effet. De plus, Nüesch et ses collègues ont déterminé les caractéristiques de performance, telles que la durée de vie et la perméabilité optique, des composants ainsi produits.

Ainsi, par exemple, des électrodes flexibles en nanofils d’argent présentaient une résistance de surface inférieure à 20 Ohm/Square (une mesure de la conductibilitéélectrique des couches minces) et une perméabilité optique de 80%. Les nanofils de cuivre obtenaient des résultats encore meilleurs : avec une transparence de 90% sur le verre, leur résistance de surface était même inférieure à 10 Ohm/Square –– une amélioration notable par rapport aux électrodes ITO jusqu’ici courantes qui, pour une transparence aussi élevée, présentent des résistances de surface d’environ 100 Ohm/Square. Les cellules solaires produites avec ces électrodes de nanotubes de cuivre présentent actuellement un rendement légèrement supérieur à trois pour-cent.

Les chercheurs ont aussi obtenus des améliorations semblables avec les électrodes CNT ; leur résistance surfacique se monte actuellement à 74 Ohm/Square pour une transparence de 90 pour-cent. Avec ces électrodes CNT, les cellules solaires atteignent un rendement qui se situe entre 4 et 5%.

« Repassage » de la surface rugueuse des électrodes

Tous ces types d’électrodes ont cependant un inconvénient : elles sont légèrement ondulées et rugueuses, ce qui nécessite l’application d’une couche égalisatrice afin de permettre un assemblage exempt de défauts des élément optoélectroniques en plusieurs couches. C’est aussi pourquoi les chercheurs travaillent déjà sur un autre type d’électrodes sur lesquelles une mince couche d’argent (Ag) est disposée entre deux couches d’oxyde métallique (MO). Ces feuilles se sont révélées notablement plus planes. Les électrodes MO/Ag/MO multicouches permettent de réaliser des composants optoélectroniques nettement plus efficients, ce qui est au moins en partie dûà leur faible rugosité d’environ 20 nanomètres (distance entre le point le plus haut des saillies et le point le plus bas des creux).

Ces électrodes ultra planes permettent d’atteindre des rendements records atteignant jusqu’à sept pour-cent ainsi que l’ont montré des tests avec des cellules solaires organiques réalisées avec des matériaux courant du commerce. Avec le même matériau de ces électrodes, cette équipe de chercheur a réalisé des diodes électroluminescentes organiques blanches (OLEDs) présentant un rendement lumineux de 17 lm/W et des diodes électroluminescentes organiques électrochimiques (OLECs) possédant un rendement lumineux de plus de 20 lm/W. Bien que ceci ne représente pas encore de valeurs records pour les OLEDs et les OLECs flexibles, Nüesch relève que “toutes ces électrodes ont été produites par un procédé R2R dans un environnement industriel ou avec des procédés industriels. Ces méthodes de production sont ainsi robustes et reproductibles.”

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