Archives: Actualités solaire

Les éoliennes du parc de la Volette tourneront à l’automne

Les éoliennes du parc de la Volette tourneront à l'automneLe parc éolien de la Volette, situé sur les communes de Villers-la-Chèvre et Fresnois-la-Montagne, fait partie du projet global porté depuis 2004 par l’ex-Communauté de Communes des Deux Rivières, dont les 15 autres machines ont été mises en service en 2011 (huit éoliennes sur Tellancourt-Saint-Pancré, sept sur Doncourt-Beuveille).

Suite à un recours, la construction de ces quatre éoliennes, d’une puissance totale de 8 MW, a été retardée, et le chantier a pu débuter au mois de novembre 2014.

Après des opérations de terrassement et d’amélioration des sols, le travail sur les fondations (ouverture, ferraillage, bétonnage) va démarrer à partir du 19 janvier, pour se terminer fin février si les conditions météorologiques le permettent. Le chantier se poursuivra par des opérations de remblais et de câblage en mars et en avril.

Le transport des machines, de type Vestas V90, interviendra quant à lui fin mai, début juin pour un montage prévu au courant des mois de juin et juillet. Après une série de tests au mois d’août et de réglages plus précis courant septembre, les éoliennes devraient être mises en service ce même mois.

OSTWIND, développeur du projet, réalise les travaux et s’occupera par la suite de l’exploitation des éoliennes. Pour ce chantier et pour atteindre ses objectifs élevés en termes de qualité et de sécurité, OSTWIND a sélectionné avec soin des sous-traitants de qualité et au savoir-faire reconnu. Quand cela a été possible, elle a fait appel à des entreprises régionales, à l’image, par exemple, d’Eurovia (Mont-Saint-Martin) et d’Arpents Conseils (Audun-le-Roman). L’ensemble de la construction sera menée selon les règles de bonne conduite environnementale propre à tout chantier, dans une optique de réduction des nuisances.

La vente de l’électricité produite par le parc de la Volette permettra de générer environ 75 000 € de ressources aux collectivités (communes, Communauté de Communes, département et région).

Quelques chiffres

- Terrassement et renforcement de 15 000 m² de chemins et d’aires de grutage

- Déblais et remblais de 12 000 m3 de matériaux + apport de 20 000 To de matériaux granulaires pour l’encaissement des chemins d’accès et plateformes de grutage

- 200 t d’acier et 1700 m3 de béton pour les fondations

- Câblage interne : 2 km de câbles

- Raccordement au poste source : 10 km de câbles

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Suez Environnement pense à l’énergie solaire pour dessaler l’eau de mer

Suez Environnement pense à l'énergie solaire pour dessaler l'eau de merA l’occasion du World Future Energy Forum à Abou Dhabi aux Emirats Arabes Unis, GDF-Suez a signé lundi avec 2 autres sociétés** un contrat de recherche pour étudier la possibilité de dessaler de l’eau de mer par une unité alimentée à 100 % par de l’énergie solaire, ce qui représenterait alors une première mondiale.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du contrat remporté en juin 2014 par Degrémont, filiale de Suez Environnement, pour la construction d’une unité pilote de dessalement d’eau de mer à faible impact environnemental et potentiellement alimentée à 100 % en énergie renouvelable. Il s’agit en effet d’un enjeu important pour cette région qui connaît à la fois un fort développement économique et dispose de faibles ressources en eau.

L’utilisation de l’énergie solaire pour des unités de dessalement d’eau de mer est un défi technique et économique majeur s’agissant d’une activité consommatrice d’énergie, même si d’importants progrès ont été réalisés pour réduire par deux les consommations d’énergie ces 15 dernières années. GDF Suez et Suez Environnement se sont positionnés depuis longtemps sur ces questions dansla région.

Leader mondial du dessalement d’eau de mer par osmose inverse, Suez Environnement est, via sa filiale Degrémont, un acteur majeur du traitement de l’eau et du dessalement au Moyen-Orient. Après la construction et l’exploitation de stations de traitement de l’eau en Jordanie, Degrémont a réalisé, ces dernières années au Qatar, les travaux d’agrandissement de la cinquième tranche de la station d’épuration de Doha West, ainsi que les usines d’épuration de Barwa City et de Lusail. L’entreprise a récemment fourni et installé 33 unités de dessalement modulaires destinées au traitement de l’eau saumâtre à Riyad (Arabie Saoudite).

De son côté, GDF-Suez est le premier producteur indépendant d’électricité et d’eau dessalée dans la région du Conseil de Coopération du Golfe, le Groupe possède cinq centrales de production d’électricité et d’eau dans les Emirats Arabes Unis et gère un portefeuille représentant une capacité de production d’électricité de 27 GW et une capacité de dessalement de 5 273 000 m3 /jour, en exploitation et en construction.

Le projet de recherche signé lundi sera porté par un nouveau laboratoire de R&D de GDF-Suez à Abou Dhabi, “GDF Suez Lab, Middle East, India & Africa“, appuyé par Laborelec, en collaboration avec le Masdar Institute of Science and Technology et Degrémont.

Ce nouveau contrat illustre parfaitement la volonté de GDF Suez d’orienter sa Recherche et Développement vers les technologies les plus innovantes en terme d’énergies renouvelables. La R&D est ainsi au service de la stratégie de GDF Suez d’être leader de la transition énergétique” a déclaré Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez.

Notre entreprise, qui est à la pointe des technologies de traitement de l’eau, est fière de participer à ce projet et d’aller ainsi encore plus loin dans le développement de solutions fondées sur les énergies renouvelables” a ajouté Marie-Ange DEBON, Directeur Général Adjoint de Suez Environnement en charge de la Division Internationale.

** Abu Dhabi Future Energy Company, Masdar Institute of Science and Technology

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Vol-V s’installe en Afrique du Sud en partenariat avec Tritec et Voltas

Vol-V s'installe en Afrique du Sud en partenariat avec Tritec et VoltasDébut 2015, les trois acteurs de l’énergie, Vol-V, Tritec et Voltas Technologies ont créé une joint-venture appelée «Tritec South Africa», du nom du Groupe suisse Tritec, une marque de référence sur le marché mondial du solaire photovoltaïque.

Basée à Johannesburg, la société commune est née d’un partenariat à part égale entre le Groupe Vol-V -producteur indépendant d’électricité renouvelable, le Groupe suisse Tritec – distributeur et EPCiste photovoltaïque présent dans près de 20 pays à travers le monde, et la société sud-africaine Voltas Technologies – un des leaders dans l’intégration de solutions de fourniture d’énergie thermique en Afrique australe.

Tritec South Africa se positionne sur le développement, la construction et l’exploitation de projets solaires en toitures, en ombrières de parking, en off-grid et en hybride PV-diesel.

Olivier Saint Girons, cofondateur de Vol-V Solar, s’installe à Johannesburg pour diriger la nouvelle entité. Il confirme la stratégie de déploiement : “Nous avons pour ambition de créer une équipe locale ; mais dans un premier temps nous allons nous appuyer sur les compétences des trois partenaires pour développer la joint-venture : Vol-V pour toute la partie financement, développement et construction de projets PV. Tritec pour la partie EPC et Voltas Technologies pour la partie commerciale et connaissance du marché local. Tritec South Africa nous permet d’accéder plus globalement au marché africain, ainsi qu’à certains pays de l’Océan Indien.

L’Afrique du Sud présente de nombreux attraits pour le développement du solaire : “un ensoleillement parmi les plus élevés au monde, un important besoin de nouvelles capacités de production électrique et un gouvernement conscient des enjeux énergétiques… Le marché photovoltaïque y est scindé entre des appels d’offres nationaux pour des grandes centrales et un segment innovant principalement basé sur l’autoconsommation et le net-metering.

Compte tenu des expériences passées et des perspectives du solaire en Afrique du Sud, Olivier Saint Girons a pour ambition d’atteindre un chiffre d’affaires de 20 ME d’ici deux ans.

Vol-V s'installe en Afrique du Sud en partenariat avec Tritec et Voltas


Le groupe VOL-V, implantéà Montpellier, Rennes et Rouen, est un producteur indépendant d’électricité renouvelable qui développe, construit et exploite des centrales éoliennes, des centrales solaires ou à partir de biomasse. L’actionnariat du groupe est majoritairement détenu par ses fondateurs, et actuels dirigeants, et par Eurofideme2 (FCPR géré par Natixis Environnement et Infrastructures).

En janvier 2015, le groupe VOL-V détient et exploite 55 centrales de production d’électricité renouvelable, dont 50 centrales solaires, pour une puissance supérieure à 60 MW, représentant un investissement d’environ 125 millions d’euros, dont plus de 45 millions ont été consacrés aux centrales solaires. 2015 sera aussi l’année de construction des premières centrales biomasse de Vol-V, en cogénération et injection gaz, confirmant la position ambitieuse et précurseur de Vol-V en tant que producteur indépendant de biogaz en France.

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First Solar atteint le seuil des 10 gigawatts de solaire photovoltaïque

First Solar atteint le seuil des 10 gigawatts de solaire photovoltaïqueFirst Solar a annoncé lundi avoir atteint une capacité installée de 10 gigawatts (GW) de solaire photovoltaïque (PV), ce qui fait de la société américaine, le premier fabricant de module PV en films minces au monde.

L’annonce a été faite à l’occasion de la ‘World Future Energy Summit’ d’Abou Dhabi, où First Solar a mis en évidence sa gamme complète de solutions d’énergie solaire.

Fondée en 1999, First Solar a réalisé en 2002, la première livraison de ses modules en couches minces qui sont depuis utilisés dans une large gamme d’applications, allant du simple kilowatt aux mini-réseaux en passant par les toitures, puis aux multi-mégawatts avec les centrales solaires.

Avec la quantité de modules installés dans le monde, il deviendrait possible de faire trois fois et demi le tour de la planète, tandis que les 10 GW de capacité installée permettraient de produire environ 14.000 gigawattheures (GWh) par an. C’est l’équivalent de la consommation annuelle en énergie du Grand-Duché du Luxembourg ou de la ville de Washington DC. Cela serait également suffisant pour alimenter 5 millions de foyers moyens et éviter ainsi de faire fonctionner une vingtaine de centrales à charbon.

C’est beaucoup plus qu’un simple jalon dans la feuille de route de First Solar, et la confiance que nos clients ont placé dans notre technologie. Cette étape est une indication claire que l’énergie solaire n’est plus une chasse à la prime ; Elle a évolué en tant que composante qui valorise le portefeuille global, capable d’être compétitive en termes de coûts et de rendement“, a déclaré James Hughes, PDG de First Solar.

De manière significative, avec la plus petite empreinte carbone de toutes les technologies solaires, la capacité installée de First Solar a permis d’éviter le rejet d’environ 7 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit l’équivalent de la plantation de 180 millions d’arbres. De plus, en utilisant moins d’eau que les technologies concurrentes, les modules en couches minces de First Solar a économisé environ 18 milliards de litres d’eau par an (soit 7.000 piscines olympiques).

First solar est chargé de la construction de certaines des plus grandes centrales solaires au monde comme Agua Caliente (290 MW) au Vénézuela, la ferme solaire de Topaz (550 MW) aux États-Unis et celle de Luz del Norte (141 MW) au Chili.

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Dubaï entame la deuxième phase de son mégaprojet solaire

Dubaï entame la deuxième phase de son mégaprojet solaireLe président exécutif de Dubai Water and Electricity Authority (DEWA) – Mohammed Al Tayer – a annoncé jeudi dernier le lancement du projet solaire de 200 MW intégrant le Parc Mohamed Ben Rached Al-Maktoum et devant fournir à terme 1.000 mégawatts de capacités solaires.

D’un investissement cumulé de presque 3 milliards d’euros (soit 12 milliards de dirhams), le projet solaire doit permettre de couvrir en 2020, 1% des besoins énergétiques de la ville la plus peuplée des Émirats arabes unis.

Le plan “Dubaï Integrated Energy 2030” prévoit en effet de porter à 5% la part du solaire dans son programme énergétique et de réduire dans le même temps les émissions de CO2 de 30 % d’ici 2030, tout en important de l’énergie nucléaire des pays voisins. La répartition finale serait alors la suivante : 5% énergie solaire, 12% énergie nucléaire, 12% charbon et 71% gaz.

La phase de réalisation des 200 mégawatts qui a été confiée au groupe saoudien Acwa Power pour un coût de 283 millions d’euros (soit 1,2 milliards de dirhams) devrait être achevé en avril 2017. Celle ci devrait couvrir les besoins en électricité de 200.000 logements et éviter le rejet annuel d’émissions de CO2 de l’ordre de 250.000 tonnes.

Le pays voisin Abou Dhabi, membre lui aussi des Emirats arabes unis a inauguré il y a deux ans, une centrale solaire d’une puissance de 100 mégawatts pour un investissement de 518 millions d’euros.

Les Émirats arabes unis (EAU) restent l’un des principaux exportateurs de pétrole au monde, dont la production atteint quelque 2,6 millions de barils jour (bpj). Cependant, d’après les chiffres de l’administration américaine de l’énergie, la majeure partie de la production pétrolière se concentre dans l’Emirat d’Abu Dhabi, tandis que Dubaï se contente de seulement 100.000 bpj environ, à partir de 4 gisements existants.

L’Emirat de Dubaï qui compte près de 2 millions d’habitants demeure aussi l’un des plus gros consommateurs d’électricité par habitant au monde, à cause surtout des températures extrêmes conduisant à une utilisation poussée de la climatisation de juin à septembre, et forçant le pays à importer davantage de gaz naturel.

Nous reconnaissons la préservation de nos ressources énergétiques comme l’un des plus grands défis dans nos efforts en matière de développement durable. Dubaï affiche des grandes réalisations et est l’un des pays les plus compétitifs du monde. Cette position de premier plan est l’aboutissement des efforts de notre leadership pour créer un environnement économique stimulant, caractérisé par une infrastructure de pointe, et des services efficaces et fiables” avait indiqué Mohammed Al Tayer, lors de la cérémonie de lancement en 2012.

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Voltalia : Mise en production d’une 2ème ferme éolienne (30 MW) au Brésil

Voltalia : Mise en production d'une 2ème ferme éolienne (30 MW) au BrésilVoltalia a annoncé le démarrage fin décembre 2014 de la ferme éolienne de Terral, deuxième tranche du parc d’Areia Branca au Brésil, d’une puissance totale de 30 MW (10 x 3 MW).

Terral porte ainsi la capacité de production totale de Voltalia à 133,1 MW au 31 décembre 2014.

La construction du parc d’Areia Branca s’achèvera avec la mise en production des 10 turbines de 3MW de la troisième ferme éolienne Carcara 1 entre janvier et février 2015. Voltalia disposera alors d’une capacité de production éolienne totale de 90 MW au Brésil, en attendant la fin des chantiers en cours de SMG (108 MW) et Vamcruz (93 MW).

Après les récentes mises en service des centrales éoliennes d’Adriers et de Molinons (10 MW chacune, en France) et l’augmentation de la capacité de la centrale hydroélectrique de Mana (0,9 MW, en Guyane), Voltalia a ainsi achevé l’année 2014 avec l’atteinte d’objectifs majeurs dans sa stratégie de d’accélération : 80,9 MW de nouvelles capacités mises en service, portant la capacité de production totale de Voltalia à 133,1 MW à fin décembre 2014.

«Le démarrage de la deuxième ferme éolienne d’Areia Branca au Brésil marque la fin d’une année 2014 riche en réalisations stratégiques, opérationnelles et financières. Depuis notre cotation sur Euronext Paris, nous avons atteints de nombreux objectifs et je tiens à remercier nos équipes et partenaires pour cela» se réjouit Sébastien Clerc, Directeur Général de Voltalia.

27,6 M€ de chiffre d’affaires attendu en 2014

Voltalia anticipe un chiffre d’affaires consolidé de l’ordre de 27,6 M€ au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014, en hausse de 48,1% par rapport à 2013. La croissance est particulièrement forte au dernier trimestre 2014 du fait de la montée en puissance des nouvelles centrales, principalement au Brésil mais aussi en France.

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Forte croissance de la puissance éolienne installée en 2014 dans l’hexagone

Forte croissance de la puissance éolienne installée en 2014 dans l'hexagoneAprès 4 années de baisse des nouvelles installations, la puissance éolienne raccordée au réseau a fortement progressé en 2014. Elle atteint 1042 MW, un résultat qui porte la puissance raccordée au-dessus de la barre des 9 GW.

Cette dynamique retrouvée s’explique notamment par le volontarisme des pouvoirs publics. Elle est cependant insuffisante pour atteindre les objectifs de la transition énergétique. C’est pourquoi l’un des syndicats professionnels, France Energie eolienne (FFE), demande l’adoption de mesures adaptées lors de l’examen du projet de loi sur “la transition énergétique” et de celui pour “la croissance et l’activité“.

En 2014, la filière éolienne française confirme son redémarrage, après 4 années de ralentissement de sa croissance. Ainsi, ce sont 1042 MW d’énergie éolienne qui ont été raccordés au réseau en 2014, soit l’équivalent d’un million de nouveaux foyers français qui ont vu leur consommation électrique domestique (hors chauffage) couverte par l’éolien.

Plusieurs mesures clés ont été adoptées comme la sécurisation du tarif d’achat réglementé et l’adoption de la loi Brottes (2013) qui supprimait les zones de développement éolien et le seuil de 5 mâts pour la construction d’un parc éolien. Ces simplifications juridiques ont rapidement porté leurs fruits.

Une dynamique à replacer dans les objectifs de la transition énergétique

La fin des années 2000 a été marquée par un cadre législatif complexe, défavorable au développement de l’énergie éolienne terrestre en France. Les effets ont été très négatifs, puisque depuis 2009, la puissance éolienne raccordée baissait chaque année ! A contrario, les mesures législatives récentes ont été suivies d’effets. Les chiffres 2014 dénotent une dynamique retrouvée. Mais il ne faut pas s’en réjouir trop tôt. Cette croissance doit absolument être amplifiée dans les années à venir si la France veut atteindre ses objectifs de transition énergétique” explique Frédéric Lanoë, président de France Énergie Éolienne.

Le projet de loi pour la Transition Énergétique fixe en effet un objectif précis : porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 (soit 19 000 MW pour l’éolien terrestre et 6 000 MW pour l’éolien en mer) et à 32% de cette consommation en 2030. Pour les atteindre, il faudra donc concrétiser le raccordement de plus de 1600 MW par an. Un cap qui semble atteignable si l’on note que la ministre de l’Écologie elle-même propose de fixer un objectif de 40% d’énergies renouvelables électriques d’ici à 2030 ans.

Maintenir le tarif d’achat pour conserver la confiance des investisseurs

Pour tenir ce cap, France Énergie Éolienne demande au gouvernement et aux parlementaires de lever le malentendu qui subsiste dans le projet de loi pour la transition énergétique concernant le tarif d’achat. En effet, ce texte pose une date butoir fixée au 01/01/2016 pour abandonner ce tarif en s’inspirant du droit européen. Or, cette décision ne s’applique pas au cas de l’éolien terrestre, pour lequel le tarif réglementé est valide aux yeux de la Commission européenne pour 10 ans.

En effet, le maintien de ce tarif, dans l’attente d’une réforme indispensable du marché de l’électricité, est indispensable pour garantir la confiance des investisseurs et favoriser la poursuite du développement éolien. Tant que le marché de l’électricité français n’aura pas été fluidifié et modernisé, il serait impensable que la France ne garantisse pas ce tarif et s’exclue d’un contexte mondial qui s’avère porteur : les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont crû de 16 ?% en 2014 (hors hydraulique), selon le bilan publié le 9 janvier 2015 par Bloomberg New Energy Finance.

Le projet de loi Macron pour la croissance et l’activité sera lui aussi un rendez-vous majeur puisqu’il abordera la simplification d’une autorisation unique éolienne ou encore la réforme du contentieux administratif de l’environnement.

Nous maintenons qu’il y a trois conditions essentielles d’une progression conséquente de la part d’énergie éolienne en France : un système de rémunération juste, une instruction efficace et rapide, et enfin des espaces clairement dégagés pour installer des projets acceptés” conclut Frédéric Lanoë.

Radars militaires : un équilibre à trouver

Enfin, en 2015, un autre sujet sera aussi à l’ordre du jour pour la filière : la limitation des projets de parcs éoliens en raison des contraintes renforcées dans les zones d’entraînement de l’armée et des radars militaires. FEE s’est donc engagée dans des discussions avec les pouvoirs publics pour atteindre un point d’accord et trouver une position équilibrée avec l’ensemble des parties prenantes sur ce dossier.

Le gouvernement et le Parlement doivent saisir l’opportunité du projet de loi de transition énergétique actuellement en discussion au Sénat pour mener cette réforme indispensable du marchéélectrique.

En 2014, 1,5 milliards d’euros d’investissements ont été nécessaires au raccordement de 1042 MW“, souligne Sonia Lioret, déléguée générale de FEE. “Il est essentiel de sécuriser la confiance des investisseurs et rattraper le train mondial de la transition énergétique. Cela passe par une réforme ambitieuse du marchéélectrique, la modification du tarif d’achat réglementé ne peut intervenir que dans un second temps. C’est une condition sine qua non d’une progression conséquence de la part d’énergie éolienne en France.

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L’Inde mise sur les centrales solaires

L’Inde a lancé des projets de construction de centrales solaires au-dessus de canaux pour économiser de l’espace et de l’eau.


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La lampe solaire Orion récompensée par le Prix Observeur du Design 2015

La lampe solaire Orion récompensée par le Prix Observeur du Design 2015La lumière est une nécessité, que l’on ait à chercher quelque chose ou quelqu’un, bricoler ou évoluer dans la pénombre. Orion est une lampe LED puissante qui offre suffisamment de lumière et d’énergie pour un groupe.

Elle peut être utilisée dans n’importe quel contexte, en s’adaptant aux besoins de ses utilisateurs. Elle fonctionne avec un film photovoltaïque souple (technologie OPV d’Armor) qui s’enroule et se déroule grâce à une molette installée sous sa base. La lampe qui respecte les couleurs utilisées en plongée pour être le plus visible possible peut servir de veilleuse avec ses bandes phosphorescentes.

La lampe possède 3 poignées antidérapantes et peut être placée dans toutes les positions, aussi bien posée sur le sol que suspendue. Elle est bien évidemment extrêmement résistante aux chocs. Enfin, la partie supérieure de la lampe peut être détachée, laissant place alors à une lampe unidirectionnelle de type lampe torche.

Le prototype de lampe Orion, réalisé par des étudiants de L’École de design Nantes Atlantique dans le cadre d’un partenariat avec Armor, et intégrant le film photovoltaïque organique souple du Beautiful Ligth Project, vient d’être récompensé d’une «Etoile » par le Prix Observeur du Design 2015.

Ce prix, décerné depuis 1999 par l’Agence pour la Promotion de la Créativité Industrielle (APCI), a permis cette année de labelliser 150 produits ou services, dont 29 «étoilés », parmi lesquels la lampe Orion. L’ensemble des projets labellisés sont présentés au sein de l’exposition «Equation(s) Design» qui se tient à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris jusqu’au 31 octobre 2015.

La lampe solaire Orion récompensée par le Prix Observeur du Design 2015

Tout le monde s’accorde à dire que nous devons changer de paradigme pour faire face aux enjeux énergétiques de demain. Le travail fait par les étudiants dans le cadre du projet Orion est plein de promesses pour les générations à venir. Il montre que la conjugaison de la créativité, de l’innovation et du savoir-faire donne plus qu’un simple produit ; il introduit de nouveaux usages tout en préservant le lien social et nos ressources naturelles. Ce prix récompense à la fois leur talent, mais aussi leur vision optimiste sur l’avenir, bravo !” a déclaré François Barreau, Directeur Marketing d’Armor ASE, en charge du Beautiful Light Project.

3 questions à françois barreau

Pourquoi avoir fait le choix du photovoltaïque et plus précisément des films de 3ème génération OPV pour le Beautiful Light Project(c) ?

Le coût de l’énergie (électricité, gaz) ne cesse d’augmenter et cela continuera dans les années à venir. A quoi s’ajoute le fait que près de 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’énergie dans le monde et sont à la recherche de solutions économiques et autonomes de faible puissance.”

Le photovoltaïque ne représente quant à lui que quelques pourcents de la production électrique française, européenne ou mondial et le photovoltaïque silicium cristallin, s’il répond à certains besoins, ne fait pas tout.

Pour nous, les films de 3ème génération OPV signifient avant tout de faire le choix d’une technologie efficace et respectueuse de l’environnement et d’une technologie d’avenir avec
des possibilités d’intégration démultipliées.


Quels bénéfices sociaux et environnementaux sont attendus avec le Beautiful Light Project(c) ?

Le Beautiful Light Project(c) au travers de la technologie OPV, ouvre de nouvelles applications non couvertes par les technologies photovoltaïques actuelles, ainsi que toute une série
de nouveaux usages. Les innovations dans d’autres domaines comme l’éclairage LED ou la batterie (lithium) avancent à grand pas et il y aura, dès 2015, des points de convergence entre ces innovations et la technologie OPV, ouvrant ainsi de nouveaux espaces. Le Beautiful Light Project(c) va également permettre de proposer des solutions économiquement intéressantes pour la rénovation des installations existantes qui n’ont pas été conçues pour intégrer des panneaux photovoltaïques cristallins.

Quelles sont les perspectives de développement du Beautiful Light Project(c) ?

Nous arrivons aujourd’hui dans une nouvelle étape du projet, où, après plusieurs années d’efforts en R&D, une première génération de films organiques photovoltaïques issus du Beautiful Light Project(c) s’apprête àêtre commercialisée sur le marché, d’ici fin 2015.”

C’est un moment important, car nous savons que cette technologie va ouvrir de réelles opportunités. Mais les attentes sont fortes et on ne peut plus se limiter à des promesses, il faut proposer des solutions concrètes et industrielles. Au-delà de la technologie et de ses performances, nous avons également un rôle important à jouer dans le développement des usages. C’est pourquoi nous souhaitons dans les prochains mois multiplier les contacts avec les industriels, tous secteurs d’activité confondus, afin d’inventer avec eux de nouvelles solutions intégrant notre technologie, et pouvoir ainsi répondre à des besoins jusqu’ici non couverts, ou améliorer les réponses à ce jour existantes sur le marché.

Le Beautiful Light Project(c) donne aujourd’hui naissance à une technologie de rupture, et comme pour toute technologie de ce type, nous souhaitons également travailler avec des partenaires pour inventer les usages qui y seront associés dans le futur.

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Guyane : Mise en service d’une centrale solaire innovante avec stockage

Guyane : Mise en service d'une centrale solaire innovante avec stockageEDF Energies Nouvelles a annoncé la mise en service de la centrale photovoltaïque de Toucan (5 MWc), en Guyane, qui a la particularité d’être dotée d’un dispositif de stockage de l’énergie et être équipée d’un système innovant de pilotage de ses équipements électriques, l’une des premières de ce type en France et dans le monde.

Située sur la commune de Montsinéry-Tonnégrande sur le littoral guyanais, la centrale solaire de Toucan représente une puissance installée de 5 MWc.

La technologie installée sur Toucan propose une meilleure prévision de la production d’énergie délivrée et un service fiable à destination du gestionnaire de réseau :

► Les équipements électriques de l’installation sont pilotés à distance par des logiciels innovants développés par EDF Store & Forecast et EDF Energies Nouvelles, qui fournissent au gestionnaire de réseau des prévisions très précises de production journalière ;

► Les batteries installées participent à la stabilité du réseau électrique guyanais notamment en absorbant le surplus d’énergie solaire produit et en le restituant en fonction des besoins du réseau. Les équipes de Sunzil, filiale locale à 50% d’EDF Energies Nouvelles, étaient en charge du générateur solaire et le système de stockage a été réalisé par le consortium FIAMM-NIDEC.

Le projet de Toucan a été attribuéà EDF Energies Nouvelles en 2012, dans le cadre d’un appel d’offres photovoltaïque national du gouvernement français qui incluait un volet stockage pour les Zones Non Interconnectées (ZNI). Conforme au cahier des charges exigeant, le caractère innovant du projet réside dans l’amélioration de la gestion de la production d’électricité pour pallier la relative fragilité du réseau électrique des ZNI.

Guyane : Mise en service d'une centrale solaire innovante avec stockage

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La centrale solaire de Toucan, pourvue d’un système innovant de stockage àéchelle commerciale, marque une nouvelle avancée technologique pour le développement de la filière. Elle représente également l’aboutissement d’un important travail de recherche accompli par les équipes d’EDF Energies Nouvelles et celles du Groupe EDF qui n’aurait certainement pas pu se réaliser sans le soutien, depuis plusieurs années, des collectivités locales et de l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre concrète de la Transition énergétique” a déclaré Antoine Cahuzac, Directeur Général d’EDF Energies Nouvelles à l’occasion de la mise en service de l’installation.

La production de la centrale est équivalente à la consommation électrique annuelle de plus de 4 000 foyers guyanais avec plus de 55 000 panneaux solaires First Solar de technologie couche mince. L’électricité est vendue à EDF dans le cadre d’un contrat d’achat sur 20 ans.

Durant sa phase de construction, la centrale solaire de Toucan a mobilisé sur site jusqu’à une cinquantaine d’intervenants. En ce qui concerne la phase d’exploitation, EDF EN Services, filiale dédiée d’EDF Energies Nouvelles, assure le pilotage de l’exploitation-maintenance de la centrale en lien avec les équipes de Sunzil et de FIAMM-NIDEC opérant sur site.

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