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Alstom remporte un second contrat éolien en Corée du Sud

Alstom remporte un second contrat éolien en Corée du SudAlstom vient de remporter un contrat auprès de DaeMyoung Energy Corporation, filiale de DaeMyoung GEC, une société coréenne de services d’ingénierie et de construction, pour la fourniture d’éoliennes destinées au parc éolien de Gowon.

Ce dernier est implanté dans la province de Gangwon, à 170 km environ à l’est de Séoul. Alstom assurera la fourniture et supervisera l’installation et la mise en service de 6 éoliennes ECO 110, équipées de mâts de 90 mètres et affichant une puissance de 3 MW chacune. Une fois en exploitation, ce parc éolien disposera d’une capacité de production de 18 MW.

L’ECO 110 est dotée de la technologie Alstom pure Torque qui protège la ligne de transmission des forces indésirables du vent en les redirigeant vers le mât de l’éolienne. Exclusivement développée par Alstom et déployée sur l’ensemble de sa gamme d’éoliennes, cette technologie accroît la fiabilité et la durée de vie de la turbine. Par ailleurs, la conception spécifique de la nacelle en trois éléments indépendants de grandes dimensions facilite les opérations de maintenance en toute sécuritéà l’intérieur de la machine.

Second contrat remporté par Alstom en Corée cette année, le parc de Gowon sera pleinement opérationnel d’ici à la fin de 2015. Il est destinéà soutenir les efforts de la Corée, qui souhaite que les énergies renouvelables représentent 20 % de sa production totale d’électricité d’ici à 2020. Avec une population de plus de 50 millions d’habitants, des sources d’énergie nationales limitées et une forte demande interne, la Corée du Sud dépend aujourd’hui à 96 % de l’étranger pour couvrir ses besoins en énergie.

Le parc éolien de Gowon sera exploité par ses copropriétaires Eurus Energy Holdings Corporation (Eurus Energy) et DaeMyoung Energy Corporation. Eurus Energy est un important producteur indépendant d’électricité au Japon, avec plus de 2000 MW d’actifs en exploitation. Alstom a livré des éoliennes au parc éolien d’Eurus Energy à Satomi et fournit actuellement des éoliennes pour le parc éolien de Kawazu au Japon.

«Nous sommes heureux d’accompagner les efforts de la Corée qui œuvre en faveur d’une augmentation de la part des énergies renouvelables. Il s’agit d’une opportunité unique qui démontre notre soutien continu en faveur de l’énergie éolienne en Corée et nous permet de collaborer avec notre important client Eurus Energy», a déclaré Yves Rannou, VicePrésident Senior en charge des activités éoliennes.

Alstom est présent en Corée depuis plus de 45 ans. Le groupe a notamment assuré la fourniture de plus de 34 % des centrales hydroélectriques du pays, du premier TGV exporté dans le cadre du projet KTX, et de la première liaison courant continu haute tension entre Haenam et Jeju. Alstom assure actuellement la fourniture d’éoliennes destinées au parc éolien de Gimnyeong.

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ET Solar va construire une centrale solaire de 40 MWc en Israël

ET Solar va construire une centrale solaire de 40 MWc en IsraëlET Solar Energy a annoncé hier que sa filiale allemande avait été sélectionnée pour une centrale photovoltaïque clé en main de 40 MWc, en Israël aux côtés des partenaires locaux G-Systems et Elmor.

Le projet est copiloté par Arava Power, un promoteur de projets d’installations solaires basé en Israël, et EDF Energies Nouvelles Israël.

Ce nouveau parc de production d’énergie solaire sera situé dans le kibboutz Ketura, à 45 km environ au nord d’Eilat, dans une zone désertique de 600.000 mètres carrés. Il devrait générer plus de 70.000 mégawattheure d’énergie renouvelable chaque année.

ET Solar fournira à cette centrale solaire des services de gestion de projet, de conception de l’installation électrique, de configuration du parc, d’achat, de contrôle qualité, de surveillance de la construction et de mise en service. ET Solar offrira également des services de maintenance et Arava Power des services d’exploitation.

Ce projet solaire, qui est à ce jour notre plus grand au Moyen-Orient, va nous permettre de démontrer la capacité de nos solutions très complètes dans le domaine de l’énergie solaire à produire une énergie solaire propre, fiable et peu coûteuse sur un marché local“, a commenté Dennis She, PDG d’ET Solar. “Nous sommes ravis d’étendre et d’intensifier notre collaboration avec EDF-EN et Arava Power afin de permettre à ce projet de grande envergure de voir le jour après avoir achevé plus tôt dans l’année une centrale solaire de 7,8 MWc en Israël.”

Arava Power compte parmi les principales sociétés du secteur de l’énergie solaire en Israël et fait figure de pionnier dans les domaines solaires. Elle a été la première société du secteur à lancer en 2011 un parc solaire au sol en Israël, Ketura Sun.

En avril 2014, Arava Power a lancé 6 champs solaires supplémentaires dans le Néguev et l’Arava qui produiront ensemble 36 MW d’électricité renouvelable. Le parc solaire du kibboutz Ketura, d’une capacité de 40 MW, est le premier de grande envergure, qui sera construit dans la région du Néguev.

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EDF EN Canada : la plus grande installation d’énergie éolienne d’ici 2015

EDF EN Canada : la plus grande installation d'énergie éolienne d'ici 2015EDF EN Canada a annoncé la mise en service de la première phase du projet éolien de la Rivière-du-Moulin qui une fois achevée deviendra la plus grande installation d’énergie éolienne au Canada sous un seul contrat d’achat d’électricité (350 MW).

Situé dans le territoire non organisé du Lac-Pikauba dans la MRC de Charlevoix et dans le territoire non organisé du Lac-Ministuk dans la MRC du Fjord-du-Saguenay, le parc éolien se développe en deux phases : la première phase de 150 MW est en opération depuis le 27 novembre 2014. La deuxième phase de 200 MW prévoit sa mise en service en décembre 2015.

Pour la réalisation de la première phase, le projet a créé plus de 585 emplois au moment le plus fort des travaux de construction.

Depuis plusieurs années, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les communautés locales, représentées par les Premières Nations et les MRC de Charlevoix et du Fjord-du-Saguenay, dans le but de développer un projet respectueux de leurs préoccupations et de l’environnement dans lequel il s’insère, en plus d’être bénéfique sur le plan des retombées économiques locales. Parmi les sept parcs éoliens qui composent le portefeuille de projets d’EDF EN Canada au Québec, Rivière du Moulin représente notre plus grand projet. Il est aussi le sixième àêtre mis en service,” a déclaré Al Kurzenhauser, chef de l’exploitation pour EDF EN Canada.

Rivière-du-Moulin est le plus grand des 7 projets éoliens attribués à EDF EN Canada en 2008 et 2010 à la suite des appels d’offres d’Hydro-Québec Distribution. Fin 2015, EDF EN Canada aura mis en service 1.374 MW de projets éoliens et solaires au Canada.

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Boralex : 3ème producteur d’énergie éolienne terrestre en France

Boralex : 3ème producteur d'énergie éolienne terrestre en FranceLe producteur canadien d’énergies renouvelables Boralex a annoncé hier avoir fait l’acquisition d’Enel Green Power France, filiale du renouvelable de l’italien Enel pour le montant de 400 millions de dollars canadiens (280 ME).

Suite à cette annonce, Boralex devient donc le troisième plus important producteur d’énergie éolienne terrestre en France, derrière les deux sociétés de services publics, avec une puissance installée de 455 MW.

Les actifs de la société augmentent de 25 % la puissance nette installée, la faisant passer à 940 MW.

Boralex ajoute 12 parcs éoliens, d’une puissance installée totalisant 186 MW, situés dans sept régions de France, notamment dans les régions de Champagne-Ardenne et de Poitou-Charentes. Il posséde également un parc éolien en construction, d’une puissance de 10 MW, qui devrait être mis en service au cours du deuxième trimestre de 2015.

De plus, la Transaction comprend également un portefeuille de projets éoliens et solaires prospectifs de 310 MW, dont 12 projets à un stade avancé qui ont déjà obtenu les permis de construction ou pour lesquels les permis ont été demandés. Ce portefeuille pourrait ajouter jusqu’à 120 MW, principalement d’énergie éolienne, à la capacité nette installée au cours des prochaines années, a tenu à préciser la société canadienne dans un communiqué.

A la suite de cette transaction, près de la moitié de notre puissance installée nette sera en sol français et nous nous trouverons dans une position idéale pour poursuivre notre expansion sur le marché français ainsi que pour progresser selon notre stratégie de croissance” a indiqué Patrick Lemaire, PDG de Boralex.

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Exploitation-maintenance : croissance de 20% à l’international pour EDF EN

Exploitation-maintenance : croissance de 20% à l'international pour EDF ENEDF Energies Nouvelles a annoncé lundi la signature de plusieurs nouveaux contrats d’exploitation-maintenance concernant la gestion d’installations éoliennes et solaires pour son compte propre et de tiers.

Les plus importants contrats portent sur 656 MW aux Etats-Unis, 599 MW en Italie et 588 MW au Canada. En 2014, cette activité d’EDF Energies Nouvelles a connu une croissance globale de 20% à l’international, passant de 9,1 GW à près de 11 GW de capacités à gérer dans neuf pays.

Une montée en puissance dans de nouveaux pays

EDF EN Services, filiale d’EDF Energies Nouvelles dédiée à l’exploitation-maintenance en Europe, prend donc pied en Italie pour gérer 599 MW de nouveaux actifs, majoritairement éoliens. Cette gestion est menée pour le compte d’une structure consacrée aux énergies renouvelables en Italie, codétenue par Edison, EDF Energies Nouvelles et l’investisseur F2i. Après la France, la Grèce, le Royaume-Uni, l’Allemagne, et la Pologne en début d’année 2014, l’Italie représente le sixième pays d’implantation en Europe pour la filiale O&M – EDF EN Services Italia.

A ce jour en Europe, EDF EN Services a un portefeuille de 2,4 GW de capacités à gérer en exploitation-maintenance.

En 2014, EDF Renewable Services poursuit son développement sur le continent américain, avec notamment 588 MW de nouveaux contrats d’installations éoliennes et solaires au Canada et aux Etats-Unis avec 656 MW..

Aujourd’hui, EDF Renewable Services compte 8,5 GW de capacitéà gérer en exploitation-maintenance.

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Global EcoPower fait un point d’étape sur ses projets éoliens

Global EcoPower fait un point d'étape sur ses projets éoliensLe constructeur de centrales autonomes, Global EcoPower, a fait état de l’avancée des deux projets éoliens de 10 MW en Loire Atlantique et dans les Ardennes dont l’acquisition avait été annoncée le 3 septembre 2014.

La société Parc Eolien de La Vallée du Don, filiale à 100% d’Investeole SA (détenue à 99,98% par GEP), poursuit la construction d’un parc éolien de 10 MW sur les communes de Nozay, Vay et Marsacsur-Don en Loire-Atlantique. Cette centrale se composera de cinq aérogénérateurs de 100 mètres de hauteur de moyeu et d’une puissance unitaire de 2 MW.

Les ouvrages de terrassement des plateformes ont été finalisés pour les cinq terrains d’implantation des éoliennes conformément au planning de construction. Les viroles, qui permettent de fixer l’éolienne sur le massif de fondation et d’assurer une bonne transmission des efforts de l’éolienne à la fondation, ont été livrées. Les ferrailles vont donc pouvoir être mises en œuvre, puis les bétons seront coulés en début d’année 2015.

Le raccordement du parc au réseau ERDF est prévu au second semestre 2015.

La signature pour l’acquisition définitive de la société support de programme (SSP) qui détient tous les droits et autorisations permettant la construction du parc éolien de 10 MW dans les Ardennes devait intervenir au plus tard le 24 novembre 2014.

Le vendeur de la SSP n’ayant pas réuni l’ensemble des conditions suspensives prévues à cette date, les parties ont conclu de proroger la date limite de signature définitive au 30 avril 2015. Cette centrale sera composée de cinq aérogénérateurs de 78 mètres de hauteur de moyeu et d’une puissance unitaire de 2 MW.

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Une nouvelle technique de pulvérisation solaire

Nouvelle technique de pulvérisation solaireLe professeur Illan Kramer et son équipe ont inventé une nouvelle façon de pulvériser des cellules solaires sur des surfaces souples en utilisant des matériaux sensibles à la lumière et connus sous le nom de points quantiques colloïdaux (CQDs).

Ce procédé constitue une étape majeure pour faciliter la production de cellules solaires par pulvérisation et la rendre économique.

Mon rêve est qu’un jour, des techniciens munis d’un sac à dos à la ‘Ghostbusters’ viennent chez vous pulvériser votre toit“, a déclaré I. Kramer, chercheur au département de génie électrique et informatique de l’Université de Toronto.

Les impressions CQDs sur films souples pourraient être utilisées pour recouvrir toutes sortes de surfaces de formes étranges, allant des meubles de jardin à l’aile d’un avion. Une surface de la taille du toit de votre voiture enrobé d’un film CQDs produirait assez d’énergie pour alimenter 3 ampoules de 100 watts ou 24 lampes fluorescentes compactes.

Le système appelé sprayLD se rapporte au processus de fabrication appelé ALD, dépôt par couches atomiques, dans lequel la matière est déposée sur une surface d’un atome d’épaisseur à la fois.

Jusqu’à présent, il restait impossible d’incorporer des CQDs sensibles à la lumière sur des surfaces à travers un traitement par lots – une approche inefficace, lente et coûteuse dans la chaîne de revêtement chimique.

SprayLD pulvérise un liquide contenant les CQDs directement sur des surfaces souples, telles que du film ou du plastique, à l’image d’une presse à journaux qui applique de l’encre sur un rouleau de papier. Ce procédé de revêtement ‘roll-to-roll’ rend l’intégration de cellules photovoltaïques dans les processus de fabrication existants beaucoup plus simples. Dans deux articles publiés dans les revues ‘Advanced Materials’ et ‘Applied Physics Letters’, le Pr. Kramer a démontré que la méthode de sprayLD pouvait être utilisée sur des matériaux souples, sans perte majeure de l’efficacité des cellules solaires.

Il a construit son dispositif de sprayLD en utilisant des composants facilement disponibles et abordables. Ils proviennent d’une buse de pulvérisation utilisée dans les aciéries pour refroidir l’acier avec une fine brume d’eau, et des aérographes trouvés dans un magasin d’art.

C’est quelque chose que vous pouvez construire à partir de matériaux de récupération“, a déclaré I. Kramer. “Nous pensons que cela permet d’envisager une solution sans compromis afin de passer du traitement par lots au roll-to-roll.”

Comme la technologie solaire par point quantique réalise des progrès en termes de performance, il devient important de déterminer comment rendre cette nouvelle technologie solaire manufacturable,” a déclaré le professeur Ted Sargent (ECE), vice-doyen de la Faculté des Sciences et de Génie appliqué de l’Université de Toronto.

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Propagation de la lumière dans les cellules solaires rendue visible

Propagation de la lumière dans les cellules solaires rendu visibleLa lumière qui se retrouve piégée dans une cellule solaire peut-elle être observable directement ? Des scientifiques du centre de recherche Jülich ont réussi à regarder directement la propagation de la lumière dans une cellule solaire en utilisant une astuce.

Des chercheurs spécialisés dans le photovoltaïque ont travaillé sur des nanostructures périodiques qui capturent efficacement une partie de la lumière du soleil alors que d’une manière générale elle est mal absorbée.

Jusqu’à récemment, le piégeage de la lumière dans des cellules solaires nanostructurées périodiquement ne pouvait être examiné qu’en utilisant des méthodes indirectes. En effet, la lumière capturée reste invisible de l’extérieur de la cellule solaire. Cependant, la mécanique quantique par effet tunnel permet de le réaliser si un composant conducteur de lumière est amené très près de la surface de la cellule. Grâce à l’utilisation d’une pointe de fibre de verre, les chercheurs ont pu mesurer la quantité de lumière qui avait effectivement été capturée dans la cellule solaire en utilisant une méthode appelée microscopie optique en champ proche.

Le piégeage de la lumière joue un rôle important, notamment dans l’optimisation de cellules solaires en couches minces. Ce type de cellule solaire est plus facile à fabriquer et nécessite moins de matière que la cellule solaire cristalline classique, mais a l’inconvénient d’être moins performante en terme d’efficacité. La couche dans laquelle la conversion d’énergie a lieu est seulement d’un millième de millimètre d’épaisseur. Par conséquent, des longueurs d’onde dans l’infrarouge sont mal absorbées lorsque la cellule est exposée à la lumière directe du soleil.

Les couches nanostructurées périodiques permettent une meilleure absorption de la lumière incidente. Les interfaces ont pour mission de lier la lumière incidente à la couche mince de silicium.

Propagation de la lumière dans les cellules solaires rendu visible

Basée sur une nouvelle approche expérimentale, les scientifiques de l’Institut de recherche sur l’énergie et le climat au Centre de recherche de Jülich ont montré qu’il existe un lien direct entre la nature de la nanostructure, l’absorption des longueurs d’onde spécifiques de la lumière, et en particulier l’efficacité de la cellule solaire.

L’approche présentée dans la revue spécialisée Nano Letters (DOI : 10.1021 / nl503249n), ouvre également de nouvelles possibilités d’étudier des composants en nano-optiques appliquées.

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Mise en service de la centrale solaire de Desert Green, en Californie

Mise en service de la centrale solaire de Desert Green, en CalifornieInvenergy Clean Power a annoncé avoir finalisé avec succès le financement de sa centrale solaire Desert Green Solar Farm à Borrego Springs, en Californie, et le démarrage de son exploitation.

Desert Green est une centrale de 6,3 MW située à environ 150 km au nord-est de la ville de San Diego, dans le comté du même nom. L’énergie solaire produite est vendue à San Diego Gas & Electric dans le cadre d’un contrat de vente d’électricitéà long terme. Le financement a été assuré par PNC Energy Capital, LLC, une filiale de PNC Bank, N.A.

Invenergy avait procédéà l’acquisition de Desert Green auprès de Soitec Solar Development. La centrale compte plus de 3.500 modules photovoltaïques à concentration (CPV) fabriqués dans l’usine de Soitec à San Diego.

Invenergy est très satisfait d’avoir conclu ce financement avec PNC. Nous nous réjouissons à l’idée de pouvoir développer nos relations avec eux dans le cadre des opportunités à venir dans le secteur de l’énergie solaire“, a expliqué Jim Murphy, directeur financier et directeur des opérations d’Invenergy. “Nous sommes également très heureux d’achever la construction de notre première centrale en Californie et d’avoir étendu notre portefeuille solaire pour y inclure la technologie CPV à haute efficacité de Soitec“.

Le fait qu’Invenergy ait achevé la construction de la centrale de Desert Green, et sécurisé un financement auprès d’un pourvoyeur de fonds de tout premier plan dans le secteur des énergies renouvelables, témoigne des attraits financiers de la technologie CPV de Soitec“, a précisé le PDG de Soitec, André-Jacques Auberton-Herve.

La construction de Desert Green avait commencé en avril dernier. Le chantier a été dirigé par Blattner Energy Inc., société d’ingénierie et de construction, tandis que Westwood Professional Services a assuré la conception technique du projet.

** Invenergy et ses filiales développent, possèdent et exploitent en Amérique du Nord et en Europe des centrales de production d’énergies renouvelables et d’autres énergies propres, ainsi que des installations de stockage. Invenergy est engagé dans une démarche d’innovation continue en faveur des solutions d’énergie propre. La société, dont le siège se trouve à Chicago, est également représentée par des bureaux de développement aux États-Unis, au Canada, au Mexique, au Japon et en Europe. Invenergy et ses filiales ont plus de 8.700 MW de projets qui sont actuellement en exploitation, en construction ou sous contrat, dont 72 projets éoliens, solaires, de gaz naturel et de stockage d’énergie.

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Une Start-up française innove dans la fabrication de cellules solaires

Une Start-up française innove dans la fabrication de cellules solairesLa Start-up poitevine S’Tile a développé un processus de fabrication de cellules solaires à hauts rendements qui présente des coûts réduits de 30% comparativement aux procédés classiques.

Après avoir obtenu des rendements de conversion énergétique dépassant 16% sur ses cellules, S’Tile a pour objectif un rendement de 18% pour 2015 puis 20% en 2016.

En avance sur sa feuille de route initiale, la jeune société se lance désormais dans l’installation d’une ligne pilote de fabrication de cellules en Poitou-Charentes. Cette dernière préfigurera une future production de masse lancée dès 2018.

Dans la filière photovoltaïque traditionnelle, les plaquettes de silicium (dites « wafers ») sont obtenues par fusion de silicium dans des creusets, puis solidification des lingots, et enfin découpe des lingots en plaquettes de dimensions désirées.

Ces étapes sont très coûteuses car forte consommatrices d’énergie et de matériaux. En effet, l’obtention d’un wafer d’environ 180 micromètres (dimension standard dans le photovoltaïque) provoque la perte d’environ 180 micromètres supplémentaires (soit l’épaisseur du fil de découpe) sous forme de poussières non recyclables à l’heure actuelle.

Après découpe, les plaquettes seront ensuite transformées en cellules photovoltaïques après métallisation. Ces dernières seront raccordées en série puis interconnectées entre elles pour former les modules (panneaux solaires). Or, les contacts métalliques en argent (sur la cellule) et en cuivre (pour le module) permettant de collecter les courants générés rajoutent un coût supplémentaire de fabrication. Le silicium pur, l’argent et le cuivre représentent à eux seuls 30% du coût total de la fabrication des cellules.

S’Tile a inventé une nouvelle technologie de fabrication de cellules photovoltaïques induisant une forte baisse du coût grâce à la réduction de l’utilisation des matériaux précieux : silicium de qualité solaire, argent et cuivre. Ces économies de matériaux permettent de faire baisser de 30% les coûts de production des modules photovoltaïques.

Une Start-up française innove dans la fabrication de cellules solaires

Le nouveau concept de cellule utilise un support en silicium frittéà partir de poudres de silicium à bas coût sur lequel est collée une très fine feuille de silicium monocristallin divisée en sous cellules. Ce concept est appelé i-Cell(r)

Le concept de la cellule intégrée

L’i-Cell(r) ou cellule intégrée est une cellule sans bus bar, produisant un faible courant et une haute tension, fabriquée à partir de plaquettes Mono-EQ réalisées par transfert de couches minces de silicium monocristallin sur des substrats de silicium frittés intégrés. Une i-Cell(r) se compose de plusieurs sous-cellules connectées en série en utilisant des étapes classiques de fabrication de cellule solaires. Comme une cellule solaire tandem, le courant d’une i-Cell(r) correspond au courant d’une sous-cellule tandis que la tension totale est la somme des tensions de chaque sous-cellule. Ce concept d’i-Cell(r) combine les avantages de faible coût de la technologie couche mince et des hauts rendements de conversion de la technologie silicium cristallin. Le concept d’i-Cell amène plusieurs avantages par rapport aux cellules solaires classiques :

• Haute tension et faible courant diminuant les pertes résistives.
• Inutilité des bus bars réduisant de 50% la consommation de la pâte d’argent onéreuse.
• Les interconnexions entre i-Cell dans les modules sont réalisées sur les côtés du support fritté au lieu des zones actives de la cellule elle-même, ce qui évite les contraintes et les dégradations à long terme.

Une Start-up française innove dans la fabrication de cellules solaires

Le coût des cellules devrait continuer à baisser pour atteindre 30 c€/W en 2017. D’ici là, S’Tile sera en capacité de produire des i-Cells(r) pour des coûts atteignant 25 c€/W. Après introduction d’améliorations parfaitement identifiées, ce coût sera portéà moins de 20 c€/W en 2018, soit une réduction de plus de 30% pour un rendement équivalent à celui d’une cellule standard. Cet avantage compétitif majeur devrait permettre au produit de percer rapidement sur le marché.

S’Tile souhaite produire ses produits en France en s’associant à des partenaires industriels français et européens. Ce projet permettra de revitaliser les filières de fabrication Européennes de cellules et de modules. Les ventes directes seront effectuées en Europe. Les ventes aux Amériques et en Asie se feront via des cessions de licences non exclusives,permettant à des fabricants déjàétablis de produire à moindre coût.

Le plan de développement de S’Tile

Le développement industriel de S’Tile est tourné vers l’objectif de production d’une cellule solaire permettant au module photovoltaïque d’atteindre de hauts rendements en utilisant le concept innovant de cellule intégrée : l’i-Cell(r). Pour cela, le projet de la société s’articule autour de ces grands axes :

2014 – 2015 : Développement du produit i-Cell(r) pour l’atteinte de rendements de conversion énergétique supérieurs à 20% ;

2015 – 2016 : Implantation en Poitou-Charentes d’une ligne pilote de production de cellules iCell(r) de 15MW/an ;

2017 : Début de la production de masse (40 MW/an) et vente des produits ;

2018 : Augmentation de la capacité de production à 200 MW/an.

Afin de mener à bien ce projet, S’Tile effectue un elevée de fonds privés à hauteur de 2 M€. La société réalise notamment une opération de financement participatif (crowdfunding) sur la plateforme WiSEED. Ce financement permettra à S’Tile de compléter les 1M€ déjà sécurisés venant des investisseurs présents ainsi que d’un nouvel investisseur industriel. Ces fonds, appuyés par un premier chiffre d’affaire en 2014, seront utilisés pour :

- L’achat des équipements complétant la ligne pilote de production en Poitou-Charentes et préfigurant la production de masse ;

- L’embauche de personnel. L’effectif actuel de 12 personnes sera ainsi portéà hauteur d’environ 50 personnes d’ici 2017 ;

- Les contrats de sous traitance nécessaires aux améliorations techniques du produit ;

- La qualification et la certification des produits.

Si ce projet vous intéresse, S’Tile vous invite ainsi à vous renseigner davantage et à participer via la plateforme WiSEED (https://www.wiseed.com/fr/startups/s-tile).

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