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Chaleur solaire : 20.000 emplois et des milliards d’économies d’ici 2025

Chaleur solaire : 20.000 emplois et des milliards d'économies d'ici 2025Bien que la France soit exportatrice nette d’équipements solaires thermiques, la régression du marché solaire thermique dans le résidentiel individuel depuis 2009, et dans le collectif depuis 2013, est telle que le secteur est « sous tension».

Selon Enerplan, l’outil industriel solaire thermique français est menacé, tandis que l’ensemble de la filière perd chaque jour des emplois et des compétences. “Nous avons totalement décroché de la trajectoire l’objectif du Grenelle qui visait un parc installé de 14 GWth (20 millions m²) avec 2.1 GWth (3 millions de m²) de marché annuel en 2020” note l’association représentative du secteur.

La filière ne manque pourtant pas d’atouts pour renouer avec la croissance, car l’énergie solaire thermique transforme 70% du rayonnement solaire (ressource gratuite et locale) en chaleur utilisable pour l’eau chaude, le chauffage ou le froid.

Elle est aussi en mesure de traiter à la fois la production et le stockage, avec un usage différé de la chaleur jusqu’à 3 à 4 jours. C’est également une technologie mature et fiable, qui s’engage sur des performances et mesure ses résultats et permet d’autoconsommer pour répondre à ses besoins et préserver son pouvoir d’achat.

Enfin, elle devrait être compétitive (sans aide) à partir de 2016/17 pour les installations les plus performantes, et d’ici à 2020 pour quasiment l’ensemble des applications.

Toujours d’après Enerplan, le projet de loi sur la transition énergétique présenté par Mme Royal prépare l’avenir, donne de la visibilité mais il est urgent de ne pas oublier ce secteur constitué de PME innovantes et d’apporter des solutions pratiques et pérennes à la crise actuelle.

En ce sens, la filière propose à l’Etat un plan d’action sur 3 ans, pour relancer le marché et gagner en compétitivité, tandis que plusieurs actions sont déjàété mises en œuvre par Enerplan et ses partenaires.

La chaleur solaire a vocation à répondre au besoin de chaleur compétitive. Vu les très faibles niveaux d’équipements solaires thermiques de la France par rapport à nos voisins européens, l’objectif de multiplier par 8 à 10 le Chiffre d’affaires (CA) d’ici 2025 à condition de renverser la dynamique actuelle. La filière française pourrait créer 15 à 20.000 emplois d’ici 2025 pour un CA de 2,5 à 3 milliards d’euros/an, avec un marché national de 3 millions de m²/an.

La filière de la chaleur solaire est à un virage ; elle s’est mobilisée dans un plan d’action pour relancer le marché et gagner en compétitivité. Les leviers d’action sont identifiés point par point. Les nouvelles techniques (généralisation de kits pré-assemblés en usine, solutions dites auto-vidangeables, etc..) permettent de viser un objectif de 7 cts €/kWh avant 2020. Ceci place le solaire thermique parmi les applications les plus performantes et compétitives (production et stockage inclus) pour la production d’eau chaude ou de chaleur. Ce secteur, stratégique pour le bâtiment et l’industrie, est non seulement capable de créer 20 000 emplois mais de faire économiser plus d’un milliard d’euros par an en énergie importée d’ici 2025. Ce plan filière est donc crucial” a déclaré François Gibert, vice-président d’Enerplan.

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Besse-sur-Issole (Var) : 50.000 panneaux photovoltaïques ‘Made in France’

Besse-sur-Issole (Var) : 50.000 panneaux photovoltaïques 'Made in France'Le parc de Besse-sur-Issole (Var) qui compte parmi les plus puissantes installations photovoltaïques de France produira plus de 20 millions de kilowattheures par an, l’équivalent de la consommation électrique de 11.000 personnes, près de 4 fois la population de la commune.

Cette installation qui comprend 50.000 panneaux solaires (13,9 MWc) se caractérise par une densitéénergétique exemplaire – 1,2 hectare / MWc installé, soit près de deux fois mieux que la moyenne du secteur -, et donc une emprise au sol restreinte.

Adossée à une colline dans le centre du Var, l’intégration paysagère de la centrale a été travaillée pour une implantation parfaitement adaptée au site, réduisant la surface du parc à 17 hectares contre les 30 initialement prévus. Cette performance a été rendue possible grâce à l’utilisation d’un logiciel développé en interne pour optimiser l’agencement des panneaux sur des reliefs complexes.

Pour la construction du parc, GDF Suez a impliqué des entreprises locales et régionales pour les travaux de génie civil, de voirie et d’installation électrique. 50 emplois en moyenne ont ainsi été mobilisés durant 8 mois sur le site.

Avec le parc solaire de Besse-sur-Issole, GDF Suez exploite aujourd’hui un total de 105 MWc photovoltaïques en France. Cette année, à travers La Compagnie du Vent et La Compagnie Nationale du Rhône, le Groupe a gagné 10 nouveaux projets lors d’un dernier appel d’offres national, pour une puissance totale de 53,35 MWc. Ces nouveaux projets confortent l’objectif de GDF Suez d’exploiter 200 MWc en France d’ici 2016.

Ce parc solaire illustre notre stratégie ambitieuse de développement en faveur de projets concertés et participant à la transition énergétique en France. Notre Groupe est particulièrement engagé autour de cet enjeu majeur pour notre pays. Notre ambition est forte : devenir leader de la transition énergétique en Europe, en nous appuyant sur le développement des énergies renouvelables, l’efficacitéénergétique et le smart energy” a déclaréà l’occasion de l’inauguration, Jean-François Cirelli, Vice-Président Directeur Général Délégué de GDF Suez.

Avec 7.000 MW de capacités renouvelables installées en Europe, GDF Suez prévoit d’investir 1 milliard d’euros d’ici 2016, en priorité dans l’éolien terrestre et le solaire.

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Miquelon : la seule source de production renouvelable disparaît

Miquelon : la seule source de production renouvelable disparaîtEole Miquelon, filiale du Groupe QUADRAN, propriétaire des 10 éoliennes de 60 kW installées depuis l’an 2000 sur le site de «l’anse au Wary», confirme l’arrêt définitif de son parc éolien.

Le 13 janvier 2014, la société annonçait la mise à l’arrêt de sa centrale éolienne et la mise en sécurité des éoliennes au sol. Aujourd’hui, Eole Miquelon constate que malgré la mobilisation des élus, aucune solution, même transitoire, n’a pu être trouvée.

EDF/SEI par un courrier du 14 mai 2014 a rejeté toutes les options de travail qui avaient été imaginées pour espérer une poursuite de l’exploitation.

Force est de constater que la centrale, qui n’a jamais été autorisée à produire à sa capacité nominale (en moyenne, 1 GWh produits pour un potentiel de 1,7 GWh), malgré un prix de production compétitif (environ 14 ct€/kWh contre 35à 40 cts/kWh pour l’énergie thermique de EDF) ne peut trouver un équilibre économique pérenne” se désole Eole Miquelon.

Le déficit accumulé par Eole Miquelon est au total de prés de 1,5 millions d’euros. Pourtant, la centrale éolienne avait un impact positif sur la CSPE, avec un coût de production plus faible que le coût des groupes diesels. Cela constituait une source d’économie significative pour la collectivité nationale : environ 350.000 euros par an.

Dans ce contexte de blocage, le Groupe Quadran se voit contraint d’arrêter la centrale, pourtant tout à fait opérationnelle et capable de fonctionner encore plusieurs années. Comme le précise la société, les conséquences seront les suivantes :

► Sociales, puisque le salarié en CDI habitant sur Miquelon perd son emploi ;
► Economiques, sur la CSPE puisque la production éolienne est remplacée par une production thermique ;
► Environnementales, avec l’augmentation des émissions de CO2du secteur de la production d’électricité, alors même que notre pays promeut la transition vers un système électrique moins émetteur de CO2.
► Sociétales, avec la fermeture d’un site de production renouvelable en état de fonctionner.

Depuis le mois de janvier, nous avons mobilisé les intervenants et décideurs pour essayer de sortir de l’impasse. Nous avons trouvé un réel écho chez les politiques locaux, je souhaite noter la mobilisation de Mme la Sénatrice Karine Claireaux, mais pas de solution juridique, économique ou technique du coté d’EDF/SEI, opérateur incontournable d’une solution pérenne. C’est une grande déception pour nous. Une fois encore, cet échec montre la réelle difficulté de développer les énergies renouvelables sur notre territoire, même là ou leur justification économique est largement démontrée” a déploré Jérôme Billerey, Directeur Général de Quadran.

Selon Quadran, il était impossible d’injecter complètement la production éolienne dans le réseau national du fait du fonctionnement imposé par EDF qui privilégie l’usage prioritaire de ses groupes diesel.

En définitive, c’était la seule source de production renouvelable de l’Archipel !

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Inauguration prochaine du parc éolien de Grand Bois dans l’Aude

Inauguration prochaine du parc éolien de Grand Bois dans l'AudeLa compagnie EOLE-RES a annoncé hier la mis en service – en mai – de la dernière tranche de son parc éolien de Grand Bois située dans le département de l’Aude (11), sur la commune de Lacombe (forêt Domaniale de la Loubatière).

Cette dernière tranche est composée de 4 éoliennes d’une puissance unitaire de 2 MW, fournies par la société VESTAS pour une puissance globale de 8 MW, et vient compléter les 2 éoliennes situées sur la commune de Caudebronde (forêt communale). Ce chantier dit de Lacombe constitue la finalisation du projet de Grand Bois (12 MW), ainsi que le prolongement du parc de 6 éoliennes de Cuxac-Cabardès.

Le parc éolien de Grand Bois devrait permettre d’économiser plus de 11.000 tonnes de CO² par an et d’alimenter en électricité renouvelable les besoins de plus de 15.000 personnes.

Le développement du projet de Grand Bois s’est inscrit dans la logique recommandée par les Services de l’Etat de l’Aude de regroupement d’installations éoliennes sur le secteur de la Montagne Noire. C’est un secteur où EOLE-RES a déjà construit 3 parcs éoliens. La société a travaillé en étroite collaboration avec élus et acteurs locaux, les services de l’Etat et les associations pour la protection de l’environnement afin de minimiser l’impact environnemental du parc.

Une partie significative des travaux a été exécutée par des entreprises du département et de la région.

Malgré une météo souvent peu clémente, le chantier de la tranche Lacombe s’est néanmoins très bien déroulé et n’a pris aucun retard sur le planning. Les équipes d’EOLE-RES et de nos prestataires sur le terrain connaissent bien la région et ont réussi à surmonter les problèmes météorologiques pour terminer le chantier en moins de 6 mois” a déclaré Bernard Delubac, Directeur Ingénierie & Construction.

Nous sommes heureux de voir ces quatre éoliennes sortir de terre qui finalisent ainsi notre parc éolien de Grand Bois en complétant les deux éoliennes érigées sur la commune voisine de Caudebronde. Cette nouvelle réalisation de 12 MW s’ajoute aux 33 MW éoliens déjà construits par EOLE-RES en Montagne Noire, où, grâce à la volonté locale les projets d’énergies renouvelables sont un vrai fer de lance du développement économique. La réussite de ce projet repose sur cette volonté et une concertation soutenue avec les élus locaux et les services de l’état” a précisé pour sa part Matthieu Guérard, Directeur Général Délégué d’EOLE-RES.

** L’inauguration du parc éolien de Grand Bois aura lieu le samedi 28 juin à partir de 11h

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Quand une petite île des Galapagos fait de grandes économies !

Quand une petites île des Galapogos fait de grandes économies !Petite île déserte de l’archipel des Galapagos, Baltra et ses 27 km2 de superficie n’aurait jamais dû faire parler d’elle ! mais comme cette dernière accueille le principal aéroport des îles Galapagos, alors !

Pour réduire la consommation énergétique de cet aéroport indispensable, les autorités compétentes locales ont fait appel à la société INGETEAM qui a eu pour mission d’installer ses onduleurs sur la centrale de l’île. En effet, l’électricitéétait auparavant exclusivement fournie par deux générateurs diesel, avec une production de 1.200 MWh/an.

Aujourd’hui, grâce au système photovoltaïque, ce sont plus de 141 MWh d’énergie renouvelable qui seront produits chaque année, réduisant considérablement la consommation de carburant, une réduction des dépenses en combustible de plus de 12% …

Quand une petites île des Galapogos fait de grandes économies !

Le système photovoltaïque de 81 kWc est composé de 352 panneaux solaires et de 3 onduleurs Ingeteam de type INGECON SUN 25 U. Ceux-ci ont été développés spécialement pour être conformes à la législation américaine UL1741, convenant à une installation en extérieur et permettant un rendement maximum de 96,1 %.

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Production à grande échelle de la cellule solaire PERCIUM (20,4%)

Production à grande échelle de la cellule solaire PERCIUM (20,4%)Le fabricant de modules solaires JA Solar a lancé, le 20 juin, la production à grande échelle de sa cellule solaire de type P capable de dépasser un rendement de conversion de 20%.

Avec un rendement moyen de 20,4 %, le module solaire PERCIUM 6 x 10, atteint une puissance nominale moyenne de 285 W. Il devrait être fabriquéà grande échelle d’ici une semaine.

Un rendement de conversion élevé et une fiabilité accrue sont deux des aspects auxquels l’industrie solaire attache une grande importance et qui constituent des axes de développements permanents.

Plus tôt cette année, JA Solar a lancé le module à cellules PERCIUM 6 x 10 sur les marchés japonais, britannique, israélien, chinois et allemand. Le module solaire devrait atteindre une puissance nominale moyenne de 290 W d’ici à la fin de l’année.

Pour faire face à une demande croissante de ses clients, JA Solar a l’intention d’étendre ses capacités de production. A l’heure actuelle, la société possède une ligne de fabrication de cellules solaires PERCIUM et devrait en avoir quatre d’ici le mois d’octobre. En 2015, JA Solar prévoit d’exploiter 8 lignes de fabrication. La capacité des cellules solaires PERCIUM devrait donc atteindre 170 MW d’ici à la fin de cette année et 350 MW l’année prochaine.

Un rendement de conversion élevé peut se traduire par un système à faible coût, ce qui signifie des coûts réduits d’installation, de fourniture, de transport et de terrain“, a expliqué M. Yong Liu, directeur des opérations de JA Solar. “La cellule solaire PERCIUM utilise un verso passivé et une technologie de champ électrique arrière locale afin de garantir l’excellence de la performance du module à cellules PERCIUM dans des conditions de faible luminosité.”

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Efficience énergétique : L’Europe en bonne voie pour atteindre son objectif 2020

L’Union Européenne serait en bonne voie pour atteindre son objectif à horizon 2020 en matière d’efficience énergétique, consistant à réaliser 20% d’économies d’énergie par rapport à la consommation prévue.


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Voir en temps réel la conversion de la lumière en courant électrique !

Voir en temps réel la conversion de la lumière en courant électrique !Les cellules photovoltaïques convertissent directement la lumière du soleil en électricité, et restent des dispositifs technologiques clés pour répondre à l’un des défis auquel l’humanité doit faire face : “une production durable d’énergie propre et renouvelable“.

Les cellules solaires organiques, en utilisant des matériaux polymères pour capter la lumière du soleil, possèdent des propriétés particulièrement favorables. En plus d’être légère, souple et à faible coût, leur couleur peut être adaptée en faisant varier la composition du matériau.

Ces cellules solaires sont généralement constituées de mélanges nanostructurés en polymère (longues chaînes d’atomes de carbone), agissant comme des amortisseurs de lumière, et les fullerènes (sphère de carbone à l’échelle nanométrique), agissant comme accepteurs d’électrons. La première étape – élémentaire – qui intervient dans le procédé de conversion de la lumière en courant (transfert de la lumière induite d’un électron à partir du polymère de fullerène), se produit à une vitesse telle qu’il demeurait extrêmement difficile de le suivre en temps réel.

Une équipe de chercheurs allemands et italiens* a réussi à prendre les premiers “vrais” films du processus de conversion de la lumière en courant dans une cellule solaire organique.

Dans un rapport publié le mai 30 dans la revue Science Magazine, les chercheurs montrent que la mécanique quantique, la nature ondulatoire des électrons et leur couplage aux noyaux sont d’une importance fondamentale pour le transfert de charge dans un dispositif photovoltaïque organique.

Nos premiers résultats étaient effectivement très surprenant“, a déclaré Christoph Lienau, professeur de physique à l’Université d’Oldenburg. “Lorsque nous avons utilisé des impulsions lasers très courtes, mesurées en femtoseconde (1 milliardième de millionième de seconde, soit 0,000000000000001 seconde) pour éclairer la couche polymère dans une cellule organique, nous avons constaté que les impulsions lumineuses induisaient des oscillations, des mouvements vibratoires de la part de ces mêmes molécules. De façon inattendue, toutefois, nous avons constaté aussi que les molécules de fullerène ont tous commencéà vibrer de façon synchrone. Nous ne pouvions pas comprendre cela sans supposer que les paquets d’ondes électroniques excités par les impulsions lumineuses constituaient des oscillations cohérentes entre le polymère et le fullerène“.

Voir en temps réel la conversion de la lumière en courant électrique !

Face à ces résultats, les grands spécialistes en spectroscopie ultrarapide restaient assez sceptiques.

Dans de tels mélanges organiques, la morphologie de l’interface entre le polymère et le fullerène reste très complexe et les deux parties ne sont pas liées de façon covalente“, a indiqué Christoph Lienau, “donc, on peut pas s’attendre à ce que la cohérence vibronique persiste même à température ambiante.

L’équipe a donc fait appel à plusieurs spécialistes afin d’approfondir les recherches. Une série de simulations complexes des dynamiques quantiques ont abouti a un film impressionnant montrant l’évolution du nuage électronique et des noyaux atomiques dans le dispositif.

Nos calculs indiquent que le couplage entre les électrons et les noyaux est d’une importance cruciale pour l’efficacité du transfert de charge. Adapter ce couplage en faisant varier la morphologie du dispositif et la composition peut être important pour optimiser l’efficacité de l’ensemble” a précisé Elisa Molinari de l’Istituto Nanoscienze de la CNR.

Simulation quantique en temps réel de la conversion de la lumière en courant dans une cellule solaire organique composé d’une chaîne de polymère, et d’un fullerène. Le film dure environ 100 femtosecondes (fs), et est ralenti environ trois cent mille milliards de fois par rapport au véritable phénomène ultrarapide. La quantité représentée illustre les oscillations ondulatoires d’un électron après que la lumière soit absorbée au temps 0. Chaque fois qu’une “ampoule” (une molécule de fullerène) s’allume, un courant circule du bas vers le haut de la cellule solaire miniature.

Les nouveaux résultats peuvent t-ils conduire immédiatement à de meilleures cellules solaires ?

Ces études spectroscopiques ultrarapides, et en particulier leur comparaison avec la modélisation théorique avancée, donnent un aperçu impressionnant et direct dans les phénomènes fondamentaux qui déclenchent le processus dans le photovoltaïque organique. Ils se révèlent être très similaires aux stratégies développées par la nature comme la photosynthèse” a ajouté Christoph Lienau.

Des études récentes indiquent que la cohérence quantique joue apparemment un rôle important dans ce cas. Notre nouvelle analyse fournit des preuves pour des phénomènes similaires dans des dispositifs photovoltaïques artificiels fonctionnels. C’est donc une avancée conceptuelle qui pourrait nous guider dans la conception de futurs systèmes collecteurs de lumière artificielle et ceci dans le but d’atteindre une efficacité encore inégalée“.

* Oldenburg, Modène et Milan

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Energie solaire : le G12 réclame 5% du mix électrique d’ici 2025

Energie solaire : le G12 réclame 5% du mix électrique d'ici 2025Douze dirigeants de PME industrielles françaises** innovantes dans le domaine de l’énergie solaire se sont regroupés afin d’informer sur la filière du photovoltaïque et de promouvoir sa place dans le futur mix électrique français.

Ensemble, ils proposent aux pouvoirs publics de mettre en œuvre une politique ambitieuse pour l’énergie solaire, qui réponde aux défis de la transition énergétique.

Les 12 dirigeants mobilisés se sont fixé pour priorité d’aller porter leurs arguments auprès des décideurs politiques, membres du gouvernement et de l’administration responsables de l’élaboration du projet de loi, ainsi qu’auprès des parlementaires notamment des commissions qui en seront saisies. Ils feront ensuite un point d’étape après l’été au vu des avancées du processus législatif.

Outre son fort potentiel économique, le solaire présente selon le G12 des atouts multiples : “il favorise les créations d’emplois et la valeur ajoutée locale, garantit la sécurité d’approvisionnement et la stabilité des prix de l’électricité dans le temps, renforce l’indépendance énergétique, réduit considérablement les émissions de CO2 et la pollution locale, et permet de répondre au défi climatique qui sera traitéà la Conférence Climat accueillie par la France en 2015.

Par ailleurs, plébiscité par les Français – 75% d’entre eux se sont déclarés favorables à l’installation prioritaire de centrales solaires photovoltaïques dans leur département (sondage mars 2014 pour France Energie Eolienne – FEE) – le solaire présente également l’avantage de pouvoir être implanté près des lieux de consommation, sur des surfaces non exploitées (toits, parkings, sols), polluées ou délaissées.

Ayant atteint une certaine maturité, la filière française des producteurs d’énergie solaire se dit désormais compétitive par rapport aux autres nouvelles capacités de production électrique installées et dispose d’atouts réels pour poursuivre sa croissance en France comme à l’international. Et pour le G12, elle a toute sa place, aux côtés des autres énergies renouvelables, dans la transition énergétique annoncée et voulue par le Gouvernement et dans la définition d’un nouveau mix électrique durable.

La loi sur la transition énergétique doit intégrer un objectif de 25 GWc de capacité solaire installée d’ici 2025

Actuellement, l’énergie solaire représente moins de 1% de l’énergie produite en France. Pour soutenir son développement et renforcer ainsi l’indépendance énergétique de la France, les 12 dirigeants proposent que la loi de transition énergétique fixe un objectif de mix électrique dont l’énergie solaire pourrait représenter 5% à horizon 2025, et ce, avec de nombreux bénéfices sur le long terme.

Ils proposent également que la loi intègre un objectif de 25 GWc de capacité solaire installée d’ici 10 ans et qu’elle assure pérennité et visibilitéà long terme des dispositifs en faveur de l’énergie solaire, pour soutenir les investissements industriels et la création d’emplois en France

Réaction du G12 sur le projet de loi de programmation pour la transition énergétique

Le G12 s’est dit très déçus par l’absence totale dans le projet de loi présenté par la ministre, d’engagements précis et chiffrés visant à promouvoir le développement de l’électricité photovoltaïque en France.

La communication de la ministre renvoie en effet à un document de programmation pluriannuelle de l’énergie, sans qu’aucun engagement concret ne soit pris.

Le G12 demande donc que le gouvernement fixe un objectif de mix électrique volontariste de 25 GWc de capacité solaire installée en 2025 (contre 4 à ce jour). Le potentiel de création d’emplois associé est de 15.000 emplois directs et 20.000 emplois indirects, qui viendraient s’ajouter aux 10.000 emplois directs et 15.000 emplois indirects existants.

** Coruscant, Eco Delta, Exosun, Générale du Solaire, GreenYellow, Luxel, Neoen, Optimum Tracker, ProSolia, Quadran, Sillia et Solairedirect,

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La demande de bioénergie menace les terres agricoles et les forêts européennes

Selon une récente étude menée par l’Université d’Economie et de Commerce de Vienne pour les Amis de la Terre, la consommation des plantes agricoles et de bois destinés aux transports, au chauffage et à la production d’électricité devrait doubler d’ici 2030 et exercer sur les forêts et les terres agricoles de la planète, de nouvelles pressions non soutenables et sans comparaison avec celles qu’on a déjà connues.


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