Eolien en mer : les industriels en ordre de marche
Mercredi dernier, Ségolène Royal a rassemblé les plus gros industriels et énergéticiens de la filière française de l’énergie éolienne en mer, comme EDF Energies nouvelles, GDF Suez, Areva et Alstom.
En charge notamment du développement durable, la ministre a réaffirmé sa volonté de rassembler les énergies pour soutenir l’innovation et le développement des renouvelables, avec pour objectif de “faire ensemble de la France, le chef de file en Europe dans ce secteur d’avenir.“
Quatre parcs éoliens en mer, qui représentent 2.000 mégawatts, sont déjà prévus, dont trois situés au large de Saint-Nazaire pour le consortium EDF Dong, avec Alstom et Nass&Wind ; à Courseulles-sur-Mer et Fécamp pour le consortium EDF Dong, avec Alstom et WPD.
Deux nouveaux parcs d’éoliennes en mer seront construits à Yeu-Noirmoutier et au Tréport par GDF Suez associéà deux autres entreprises : EDP Renewables, groupe portugais leader dans le domaine des renouvelables, et Neoen Marine, acteur français du secteur.
Près de 10.000 emplois sont attendus pour la filière de l’éolien en mer. Les investissements générés, qui s’élèveront à environ 3,5 milliards d’euros, devrait permettre également de dynamiser l’implantation industrielle sur notre territoire.
Afin d’engager la France vers ce nouveau modèle énergétique, porteur d’emplois et d’activité, Ségolène Royal a également annoncé le renforcement de la filière éolien en mer grâce à l’identification de nouvelles zones avec des résultats disponibles cet été, ainsi que le lancement d’un nouvel appel d’offres pour les installations photovoltaïques de grande puissance d’ici peu.
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