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Alstom fournira 17 éoliennes (51 MW) au parc éolien de Petkim en Turquie

Alstom fournira 17 éoliennes au parc éolien de Petkim en TurquieL’industriel Alstom a annoncé avoir signé un contrat d’environ 55 millions d’euros portant sur l’achat de 17 éoliennes ECO 110 de 3 MW chacune, soit 51 MW au total.

Ces éoliennes sont destinées au parc éolien de Petkim qui sera installé sur la péninsule d’Aliaga, à Izmir, en Turquie. Le contrat comprend également la construction clé en main du projet et les travaux d’ingénierie.

La première phase de 27 MW (9 x 3 MW) du parc éolien de Petkim sera mise en service en 2015, et la seconde phase de 24 MW (8 x 3 MW) en 2016. Dans un second temps, Alstom sera en charge de l’exploitation et de la maintenance du site pour 15 ans. Une fois finalisé, le parc éolien permettra de générer près de 200 GWh d’énergie. Alstom avait précédemment fourni une turbine à vapeur à la centrale de cogénération d’Aliaga de Petkim.

Le parc éolien de Petkim constitue un maillon essentiel de nos programmes d’investissement à long terme. Ce projet va permettre à SOCAR Turquie de répondre aux besoins en énergie. Nous sommes très heureux d’avoir choisi Alstom, et de bénéficier de son expertise reconnue dans la réalisation de projets clés en main” a déclaré Kenan Yavuz, Président de Socar Turquie.

Nous préparons l’avenir en diversifiant les ressources énergétiques pour la production d’électricité. Nous réalisons des investissements respectueux de l’environnement qui visent à développer l‘utilisation des ressources énergétiques durables. Avec la mise en service de la première phase du parc éolien de Petkim, notre capacité de production d’énergie augmentera de 10 %” a ajouté Sadettin Korkut, Directeur Général de Petkim.

Enfin, pour Adil Tekin, Président d’Alstom en Turquie, “les éoliennes ECO110 sont parfaitement adaptées aux vitesses de vent du parc éolien de Petkim. Celles-ci vont nous permettra d’atteindre un rendement maximal. Nous sommes fiers, grâce à ces éoliennes, d’approvisionner la plus importante usine pétrochimique de Turquie“.

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Exosun remporte un premier projet solaire aux Etats-Unis

Exosun remporte un premier projet solaire aux Etats-UnisExosun, le spécialiste français des trackers solaires, a annoncé la signature d’un contrat de fourniture en Californie (USA) pour un projet photovoltaïque de 30 MVA pour le compte de Abengoa**, un fournisseur espagnol, et EDP Renewables, développeur d’énergies renouvelables**.

La centrale sera équipée de 263 Exotrack HZ, des trackers solaires horizontaux à un axe, portant 121.920 modules photovoltaïques.

L’Exotrack HZ optimise l’orientation des panneaux photovoltaïques tout au long de la journée afin d’augmenter la production d’une centrale par rapport à une installation fixe. Sa conception permet de réduire l’effort subi par le moteur et de minimiser la maintenance sur la durée.

Au cœur du produit se trouve un système de pilotage centralisé, l’Exobox, développé par Exosun. Ce dispositif permet d’agir de façon simple et pratique sur chacun des trackers, localement ou à distance. Intégrable dans le SCADA du client, l’Exobox met à disposition les données de tracking pour le monitoring.

Exosun remporte un premier projet solaire aux Etats-Unis

Notre Exotrack HZ a démontré sa capacitéà accélérer le retour sur investissements de nos clients à travers 130 MW de projets en Europe. Notre entrée sur le marché américain en plein expansion est une progression naturelle pour notre entreprise” a commenté Frédéric Conchy, PDG d’Exosun. “Nous sommes ravis de pouvoir travailler avec EDP Renewables et Abengoa, grands acteurs internationaux. Leur confiance souligne la bancabilité de nos trackers. Nous espérons que ce premier projet représente le début d’une longue collaboration.”

En 2012 l’ADEME est entrée dans le capital d’Exosun dans le cadre des Investissements d’Avenir pour aider la société, notamment à l’international. Exosun a ouvert sa filiale Exosun Inc à San Francisco et a fait valider l’Exotrack HZ aux Etats-Unis à travers un rapport technique rédigé par Black & Veatch et sa certification UL 3703 par le CSA (Canadian Standards Association).

** EDP Renewables en sera le propriétaire et développeur du projet tandis que Abengoa est responsable de la maîtrise d’œuvre.

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Installations photovoltaïques (grande taille) : 380 MW de nouveaux projets

Installations photovoltaïques (grande taille) : 380 MW de nouveaux projetsL’appel d’offres relatif aux installations photovoltaïques de grande taille a été publié par le ministère de l’énergie et concerne pas moins de 380 mégawatts de nouveaux projets.

Le dispositif de soutien aux installations photovoltaïques prévoit deux mécanismes complémentaires selon la puissance des installations. Tout d’abord, des tarifs d’achat pour les installations sur toiture de puissance inférieure à 100 kilowatts crête (correspondant à environ 1 000 m² de panneaux photovoltaïques).

Et ensuite, des appels d’offres de deux types :

«simplifiés » pour des installations sur bâtiments de puissance comprise entre 100 et 250 kilowatts crête (équivalent à une surface de toiture comprise entre 1 000 m² et 2 500 m²) ; «ordinaires » pour les plus grandes installations (puissance supérieure à 250 kWc).

Un premier appel d’offres pour les grandes installations avait été lancéà l’été 2011. Un second appel d’offres, s’inscrivant dans le cadre des mesures d’urgence pour la filière photovoltaïque française adoptées en janvier 2013, s’est clôturé en septembre 2013. Il portait sur un volume de 400 mégawatts et visait à parts égales les technologies au sol, dont les technologies innovantes telles que le photovoltaïque à concentration et les technologies matures sur ombrières et sur toitures.

Le cahier des charges de cet appel d’offres a intégré des dispositions visant à privilégier le développement des centrales au sol sur les sites dégradés (friches industrielles, anciennes carrières ou décharges…), à prendre en compte le bilan carbone des projets, leur impact sur l’environnement ainsi que leur contribution à la recherche et au développement.

Les lauréats ont été désignés. Après instruction et avis favorable, qui sera publié au Journal Officiel de la République française, rendus par la Commission de régulation de l’énergie, 121 projets pour une capacité installée totale de 380 mégawatts crête ont été retenus parmi les 357 dossiers complets déposés ( voir la liste ici ).

Un 3ème appel d’offres pour les grandes installations supérieures à 250 kW sera lancé prochainement.

Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a saisi la Commission de régulation de l’énergie sur les conditions générales de cet appel d’offres. Une consultation est actuellement ouverte sur le site de la CRE jusqu’au 31 mars 2014 sur le cahier des charges associé.

Enfin, un volet spécifique aux zones non interconnectées sera également lancé dans les prochaines semaines. Certains territoires ultramarins disposant de l’habilitation législative «énergie », le ministre a lancé une consultation auprès des collectivités concernées par ce volet, préalablement à la saisine de la CRE.

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Alstom optimise et élargit son offre d’éoliennes terrestres

Alstom optimise et élargit son offre d'éoliennes terrestresAlstom a annoncé récemment avoir signé un accord de partenariat mondial avec Freyssinet pour le développement d’un mât en béton de 119 mètres spécialement conçu pour l’éolienne ECO 122.

Ce nouveau mât sera composé de 11 sections dont la plus grande d’entre-elles, située à la base de la tour, mesurera 7,20 mètres de diamètre.

Ce partenariat vient compléter un précédent accord signé avec Max Bögl Wind AG pour développer un mât de 139 mètres en béton et acier. Grâce à ces 2 accords, Alstom va pouvoir proposer à ses clients deux options de mâts de grande taille pour capter à une altitude plus élevée les vents plus forts.

L’ECO 122 est commercialiséégalement en version 3 MW avec un rendement de 6% supérieur à sa version 2,7 MW. Le facteur de charge élevé alliéà cette puissance nominale, rendent l’éolienne parfaitement adaptée aux vents moyens et faibles.

Après 2 mois de mesures sur un premier modèle d’ECO 122 installéà Wieringermeer (Pays-Bas), ECN a délivré la certification de la courbe de puissance de l’éolienne permettant ainsi de faire la preuve de son efficacité.

Alstom optimise et élargit son offre d'éoliennes terrestres

Nous investissons de façon continue pour améliorer l’exploitation et le rendement des ressources éoliennes quel que soit le régime de vent. Les nouveaux jalons franchis aujourd’hui nous permettront de proposer à nos clients des solutions plus flexibles et performantes“, a déclaré Laurent Carme, Directeur de la plateforme éolienne terrestre d’Alstom.

Avec l’installation temporaire d’une structure légère et d’une usine mobile situées à proximité de la ferme éolienne, chaque élément de la tour en béton de l’ECO 122 sera produit et pré-assemblé sur place par Freyssinet, réduisant ainsi les coûts de transport. Pour faciliter le montage de la tour à des hauteurs de plus de 120 mètres, Freyssinet a mis au point une méthode d’installation unique baptisée «Eolift ». Basée sur des techniques de levage lourd éprouvées dans le génie civil, elle permet de réduire les contingences liées à des conditions exigeantes telles que les vents forts que l’on retrouve en hauteur durant l’installation. De son côté, Max Bögl utilise des grues à tour auto-relevables qui permettent l’installation des mâts sur des sites offrant un espace très restreint.

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GDF Suez acquiert un développeur éolien britannique majeur

GDF Suez acquiert un développeur éolien britannique majeurDans son volonté d’étendre son portefeuille éolien dans le pays GDF Suez a annoncé jeudi l’acquisition de West Coast Energy (WCE), l’un des principaux développeurs indépendants d’éoliennes au Royaume-Uni.

Créée il y a plus de 18 ans, West Coast Energy a installé 650 MW de capacitééolienne au Royaume-Uni – soit 9% de la capacitééolienne installée terrestre du pays.

L’entreprise qui possède un nombre important de projets éoliens terrestres en cours d’évaluation, pour une capacité de 200 MW, collabore avec GDF Suez sur plusieurs projets éoliens depuis 2008. Actuellement, West Coast Energy emploie 55 personnes à son siège de Mold.

Cet investissement confirme la stratégie de GDF Suez de croissance dans la production renouvelable en Europe. L’équipe de West Coast Energy possède une forte expérience dans le développement de l’éolien qui viendra compléter notre propre expertise interne en matière de structure, financement, construction et gestion de projets sur le marché britannique. Cette transaction nous permet d’accroître notre présence dans les énergies renouvelables au Royaume-Uni grâce à des projets de grande qualité” a déclaré Steve Riley, PDG de GDF Suez Energy UK-Europe.

Actuellement, GDF Suez détient sept fermes éoliennes en exploitation au Royaume-Uni, pour une capacité totale de 70 MW.

Projets développés en partenariat avec West Coast Energy

>>> Carsington (Angleterre) : 8,2 MW
>>> Crimp (Angleterre) : 2,4 MW
>>> Flimby (Angleterre) : 6,2 MW
>>> Blantyre Muir (Écosse) : 12,3 MW
>>> Sober Hill (Angleterre) : 12,3 MW
>>> Barlockhart Moor (Écosse) : 8,2 MW

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L’éolien français souffle mais pas les grands consommateurs d’énergie

L'éolien français souffle mais pas les grands consommateurs d'énergieLe soutien de l’Etat français à la production d’électricité générée à partir d’éoliennes terrestres n’enfreint pas les règles de l’Union Européenne en matière d’aides, telle est la conclusion de la Commission européenne.

La France aide le secteur de l’éolien terrestre en imposant des tarifs supérieurs au prix du marché aux distributeurs qui achètent l’électricité produite dans ces installations (tarifs de rachat). Le montant de l’aide annuelle est estiméà 500 millions d’euros.

Les tarifs de rachat permettent aux producteurs d’électricité renouvelable de couvrir les coûts de production additionnels qu’ils supportent par rapport aux producteurs utilisant des méthodes traditionnelles de production d’électricité. L’enquête de la Commission Européenne a montré que les tarifs de rachat compensaient “uniquement ces coûts additionnels et permettent un taux de rendement raisonnable conforme aux lignes directrices de 2008 sur les aides en faveur de l’environnement.”

En validant le tarif d’achat éolien français, la Commission européenne a donc renforcéà court terme le développement du secteur s’est réjouit l’association France Énergie Éolienne (FEE). De nombreux projets en effet sont en attente en l’absence de garantie sur le tarif d’achat.

La France est en pleine transition énergétique. Pour se développer, la filière éolienne française a besoin de s’appuyer sur un tarif d’achat solide qui puisse rassurer les investisseurs en leur donnant de la visibilité. Et puis en décembre 2015, la France accueille la conférence mondiale sur le climat, la COP 21. L’éolien français y aura toute sa place. Cette décision européenne nous permet de nous engager pleinement dans cette direction” a déclaré Frédéric Lanoë, Président de France Energie Eolienne.

L’imbroglio commence en 2008 quand l’Etat français omet de notifier clairement à Bruxelles le motif et le montant du tarif d’achat éolien français. Saisi sur ce point précis par une association anti-éolienne, le Conseil d’Etat se tourne vers la Cour de justice européenne. En décembre 2013, la Cour conclut sans surprise que le tarif d’achat français est apparentéà une aide d’état illégale puisque non notifié auprès de Bruxelles comme l’exige le règlement communautaire. Le Conseil d’Etat – puisqu’il a été saisi – pourrait assez logiquement se prononcer suite à la Cour de Justice européenne sur l’illégalité de l’arrêté tarifaire (qui régit le mécanisme du tarif d’achat) et l’annuler. La filière se retrouverait alors sans tarif d’achat, ce qui serait catastrophique.

Entre-temps, le gouvernement français a effectué une procédure de notification du tarif en bonne et due forme auprès de la Commission et c’est ce mécanisme-là qui est aujourd’hui validé par Bruxelles. Afin de se prémunir contre l’effet d’une éventuelle annulation du tarif d’achat par le Conseil d’Etat, le gouvernement doit donc rapidement promulguer un nouvel arrêté tarifaire.

L’essentiel pour la filière éolienne française est de ne pas se retrouver sans tarif d’achat.

Attention, ce n’est pas le tarif d’achat éolien qui était ici remis en cause, mais sa notification auprès de la Commission européenne. La notification à Bruxelles étant faite, on s’engage maintenant sur des procédures nationales. Il faut que le gouvernement agisse sans même attendre la décision du Conseil d’Etat. Pour nous, il importe désormais de renforcer et sécuriser le tarif d’achat actuellement en vigueur – en l’optimisant dans un second temps. Toutes les données, toutes les études montrent que c’est un mécanisme qui permet de produire une électricitéà bas coût, et de faire émerger une filière industrielle qui a déjà généré 11 000 emplois. Intéressant, en temps de crise” a analysé Frédéric Lanoë.

D’autres pays européens se trouvent dans la même situation et devront sans doute la régulariser pour ne pas impacter leurs filières éoliennes.

La décision de la Commission européenne est un signal encourageant pour la filière éolienne française qui redémarre (2.000 MW de contrats éoliens ont été signés en un an pour des parcs qui commenceront à produire entre 2014 et 2015).

Pour autant le contexte général est incertain. Dans quelques jours, Bruxelles doit rendre ses grandes orientations en matière de mécanismes de soutien aux énergies renouvelables. La Commission préconise une suppression progressive du tarif d’achat pour les EnR les plus matures, dont l’éolien.

La “CSPE” sous surveillance

En parallèle, la Commission européenne a ouvert une enquête approfondie afin d’examiner si 3 types de réductions sur les surtaxes sur les énergies renouvelables (la ‘CSPE’ ou contribution au service public de l’électricité), accordées en France aux grands consommateurs d’énergie, étaient conformes aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. L’ouverture d’une enquête approfondie a permis aux tiers intéressés de présenter leurs observations sur les mesures soumises à examen.

Pour financer le soutien aux parcs éoliens à terre, chaque consommateur d’électricité en France doit acquitter une redevance uniforme par kWh consommé– la contribution au service public de l’électricité (CSPE). Cependant, la loi prévoit trois exceptions :

- la CSPE n’est pas due sur la consommation individuelle inférieure à 240 GWh par an ;

- la CSPE n’est pas due lorsque le montant annuel par site de consommation excède 550.000 euros (indexé) ;

- pour les sociétés industrielles qui consomment au moins 7 GWh par an, la CSPE est plafonnée à 0,5 % de leur valeur ajoutée annuelle.

Ces trois réductions semblent donner aux grands consommateurs d’électricité un avantage sélectif qui pourrait fausser la concurrence au sein du marché unique. La possibilité d’octroyer de telles réductions n’est pas prévue dans les lignes directrices de 2008, actuellement en vigueur, sur les aides en faveur de l’environnement. La Commission européenne a donc des doutes sur la compatibilité de ces aides avec les règles de l’UE en matière d’aides d’État. Parallèlement, elle est en train de réviser ses lignes directrices et envisage actuellement d’y inclure des dispositions permettant l’octroi de réductions pour les grands utilisateurs d’énergie, sous certaines conditions, afin de préserver la compétitivité.

L’enquête approfondie permettra aux tiers intéressés de fournir à la Commission des informations susceptibles d’aider à mieux comprendre les effets de la surtaxe quant au risque de délocalisation des activités ainsi que l’impact des réductions de cette surtaxe sur la concurrence dans le marché unique.

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Mise en service partielle de la centrale solaire de Touwsrivier (22 MW)

Mise en service partielle de la centrale solaire de Touwsrivier (22 MW)Le spécialiste des matériaux semi-conducteurs, Soitec, a annoncé que sa centrale solaire de Touwsrivier en Afrique du Sud venait de franchir avec succès toutes les étapes nécessaires à la mise en service des premiers 50 % de sa capacité totale.

A ce stade, les spécifications liées au contrat ont été atteinte. Cela valide également les contrats d’achat d’électricité conclus pour les 44 MWc de cette centrale. De plus, cette étape majeure devrait déclencher le refinancement du projet pour Soitec, au travers de la mise à sa disposition du produit de l’émission obligataire réalisée en avril dernier à la Bourse de Johannesburg.

Soitec s’est dit confiant dans sa capacitéà achever au cours des prochains mois, avec l’aide de ses partenaires et fournisseurs locaux, la construction de cette centrale solaire de 44 MWc, la plus importante en République sud-africaine. À l’heure actuelle, plus de 60 % des systèmes de la centrale ont été installés.

La technologie photovoltaïque à concentration (CPV) de Soitec demeure parfaitement adaptée aux grandes centrales électriques installées dans les régions bénéficiant d’un fort ensoleillement. Ces zones représentent l’un des plus gros marchés pour l’énergie solaire.

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Nouveau record en matière d’efficacité des cellules solaires transparentes

Nouveau record en matière d'efficacité des cellules solaires transparentesGrâce à un nouveau développement réalisé par la société allemande Heliatek sur des films solaires organiques, il est désormais possible d’obtenir des niveaux de transparence allant jusqu’à 40 %, avec une efficacité dépassant les 7 %.

A noter que la société détient le record mondial de 12 % d’efficacité pour les cellules solaires organiques opaques (non-transparentes).

Heliatek propose aux fabricants de verre une solution transparente pour le toit des voitures et les systèmes photovoltaïques intégrés aux bâtiments (PVIB). “La transparence de nos produits est au cœur de notre approche du marché. Notre solution HeliaFilm est adaptée pour répondre aux besoins spécifiques de nos partenaires“, a déclaré Thibaud Le Séguillon, PDG d’Heliatek. “Notre société fournit des composants, à savoir un film capable de combiner deux éléments : la transparence et la production d’énergie. Cette combinaison inédite permet d’accroître notre potentiel sur le marché“.

Dans ces deux domaines d’application, ils ont recours aux vitres teintées pour diminuer les reflets, ce qui est faisable en appliquant un film. Ainsi, le fait de remplacer un film par un autre également capable de générer de l’électricité représente un changement attractif pour les fabricants. Utiliser HeliaFilm pour le toit en verre des voitures permettra de produire de l’énergie. Par ailleurs, les constructeurs automobiles pourront obtenir des crédits Eco-innovation en vue de réaliser leurs objectifs en matière d’émissions CO2. Les fenêtres et panneaux de verre architecturaux intégrant cette solution pourrait également permettre de produire discrètement de l’électricitéà partir de l’enveloppe extérieure d’un bâtiment.

Nouveau record en matière d'efficacité des cellules solaires transparentes

Les dernières cellules solaires organiques dotées d’une transparence lumineuse de 40 % ont battu un record d’efficacitéà hauteur de 7,2 %. Ce chiffre a été obtenu dans le cadre d’essais menés dans des conditions standard à l’aide d’un fond blanc. La société Heliatek est ainsi parvenue à générer une conversion d’énergie optimale pour sa solution HeliaFilm transparente. Actuellement, ses cellules opaques atteignent une efficacité de 12 %.

Les cellules à 7,2 % proposent la même efficacité en raison de la transparence partielle qui permet d’utiliser 60 % seulement de la lumière dans le cadre du captage de l’énergie. Selon l’application, il est possible d’ajuster l’équilibre entre la lumière qu’on laisse passer et l’électricité qui est générée. La production de la solution HeliaFilm transparente est possible grâce à l’introduction de couches conductrices transparentes à l’avant et à l’arrière des cellules solaires. Elle repose sur de petites molécules (oligomères). Le dépôt des oligomères est réaliséà basse température dans le cadre d’un processus de vaporisation sous vide en rouleau (« roll-to-roll »). Leur absorption sélective du spectre solaire permet de cibler différentes couleurs et la transparence afin de convertir les rayons du soleil en électricité.

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Nanotechnologies : Des batteries plus résistantes, c’est possible

Un tout nouveau projet pour le moins révolutionnaire, permettrait de doubler le temps pendant lequel les batteries d’appareils électroniques et de véhicules électriques restent chargées, et ce même si la batterie a été chargée et déchargée plus de 1 000 fois.



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Soitec cède un projet solaire de 7 MWc en Californie

Soitec cède un projet solaire de 7 MWc en CalifornieSoitec Solar Development a annoncé avoir cédé le projet de centrale solaire ‘Desert Green Solar Farm’ auprès d’Invenergy Solar Development, dont la puissance s’élève à 7 MWc et dont la construction est imminente.

La centrale de Desert Green implantée à Borrego Springs, en Californie est située à environ 150 km de la ville de San Diego, au nord-est du comté de San Diego. Selon l’industriel français, elle comptera plus de 2.800 modules photovoltaïques à concentration (CPV) utilisant sa technologie (Concentrix). Ces modules seront produits par l’usine de Soitec située sur le site de Rancho Bernardo (à proximité immédiate de San Diego, en Californie).

La construction du projet devrait débuter ce mois-ci, alors que le début de l’exploitation commerciale est prévu avant la fin de l’année 2014. L’électricité produite par Desert Green sera achetée par San Diego Gas & Electric (SDG&E) dans le cadre d’un accord à long terme. Enfin, la centrale sera connectée au poste électrique de SDG&E à Borrego Springs.

En 2011, SDG&E a conclu cinq accords d’achat d’électricité (Power Purchase Agreements – PPAs) de 155 MW avec Soitec Solar Development. Desert Green est le premier projet de ce portefeuille de contrats à entrer en construction. Ces différents accords avec SGD&E ont conduit Soitec à investir plus de 150 millions de dollars dans son usine de production de modules CPV à San Diego. A ce jour, plus de 250 emplois ont été créés sur ce site de Rancho Bernardo.

Il s’agit d’un jalon important, qui intervient peu après la première année d’exploitation de notre usine de San Diego. Cela démontre le succès de Soitec dans l’exécution de son plan stratégique pour finaliser son portefeuille de projets CPV, qui seront fournis par l’usine de San Diego“, a précisé Clark Crawford, vice-président des ventes et du développement de Soitec. “Invenergy jouit d’une solide expérience dans l’industrie des renouvelables, avec plusieurs levées de fonds pour des projets. En outre, ses compétences en matière de construction et d’exploitation de centrales sont avérées. Cela garantit que le projet Desert Green sera finalisé avec efficacité et qu’il sera exploité selon les standards les plus élevés“.

Le projet Desert Green devrait créer une cinquantaine d’emplois au faîte de la construction de la centrale. Au cours de sa première année d’exploitation, celle-ci générera suffisamment d’électricité d’origine renouvelable pour alimenter près de 2.000 foyers du territoire desservi par SDG&E. Le projet permettra également d’éviter l’émission de près de 5.000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an, soit l’équivalent des émissions causées par plus de 1 000 véhicules roulant aux Etats-Unis.

L’électricité produite par la centrale sera générée par les systèmes CPV à deux axes de cinquième génération de Soitec, qui utilisent sa technologie Concentrix™. Ces systèmes CX-S530 ont été conçus par Soitec pour améliorer le coût moyen de production de l’électricité (LCOE – Levelized Cost of Electricity) des grandes centrales solaires, dans les régions les plus ensoleillées. La technologie CPV de Soitec présente un coût de production de l’électricité particulièrement compétitif par rapport à celui d’autres technologies solaires, notamment en raison de rendements plus élevés pendant les heures d’ensoleillement, et de charges plus faibles pour la construction et la maintenance des centrales. Elle fonctionne aussi sans eau de refroidissement, supporte des températures ambiantes élevées et son impact environnemental est minime.

Pour Soitec, elle est parfaitement adaptée à des zones désertiques telles que celle de Borrego Springs.

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