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Electricité solaire : une baisse déguisée du tarif d’achat à l’étude ?

Electricité solaire : baisse déguisée du tarif d'achat dans les tuyaux ?Selon Enerplan, le gouvernement va proposer une baisse déguisée du tarif d’achat de l’électricité solaire de 10% en supprimant la bonification tarifaire en cas d’utilisation de « panneaux made in Europe », avec un effet rétroactif pour des milliers de français qui se sont équipés ces derniers mois.

Pour le Syndicat des professionnels de l’énergie solaire, cette proposition demeure “inacceptable“, et précise : “il est possible de respecter les exigences de la Commission Européenne sans déstabiliser le secteur ni affaiblir l’industrie solaire française. L’abrogation sans concertation et dans la précipitation de la bonification du tarif d’achat – mesure mise en place depuis janvier 2013 – porterait un nouveau mauvais coup au secteur solaire français.”

Enerplan demande l’ouverture sans délai d’une négociation pour respecter les exigences européennes sans déstabiliser le secteur et fait 2 propositions :

Le projet de décret qui sera étudié par le Conseil Supérieur de l’Energie lors de sa séance du 12 mars doit être amendé pour en bannir tout effet rétroactif. Il serait injuste que des porteurs de projets (particuliers, entreprises, collectivités locales…) ayant commandé leur installation solaire sur la base d’un tarif d’achat bonifié se voient privés de ce bonus, sur lequel ils comptaient au moment de financer leur investissement.”

“Alors qu’il est incohérent de créer de l’insécurité juridique et économique pour les entreprises d’un secteur abimé par l’instabilité réglementaire, Enerplan demande que la mise en application cette mesure soit négociée avec les acteurs du secteur. Il est possible et indispensable d’avoir un maintien du tarif d’achat à son niveau actuel. Le marché du photovoltaïque français s’est fortement rétracté bien que soutenu par les tarifs d’achat bonifiés. Il est inenvisageable de pousser la filière dans le précipice.”

Nous avons entendu le Président de la République dénoncer les turpitudes subies par la filière solaire photovoltaïque et les milliers de pertes d’emplois dues à la politique de son prédécesseur. Nous constatons avec amertume que sa politique fragilise une filière déjà mal en point. Une abrogation mal mise en œuvre du bonus serait un nouveau coup dur inacceptable. Depuis 2012 et dans l’attente du projet de loi sur la transition énergétique, on ne peut que déplorer l’absence de visibilité préjudiciable au secteur” a conclu Pierre Genin, vice-président d’Enerplan.

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EDF EN Canada signe un accord dans l’éolien avec Les Hurons-Wendat

EDF EN Canada signe un accord dans l'éolien avec Les Hurons-WendatEDF EN Canada a annoncé ce jour avoir signé avec la Nation huronne-wendat un accord concernant l’implantation du projet éolien de la Rivière-du-Moulin sur un territoire d’intérêt pour la Nation huronne-wendat.

Le projet éolien de la Rivière-du-Moulin totalisera 175 éoliennes pour une puissance installée de 350 MW, ce qui en fera le plus grand parc éolien sous un seul contrat d’achat d’électricité au Canada.

Une première phase de 150 MW sera mise en service le 1er décembre 2014 suivie d’une deuxième phase de 200 MW en décembre 2015.

Cette convention donne un cadre aux relations d’affaires entre les deux signataires et assure des retombées économiques favorables aux deux parties.

La mise en œuvre de cet accord génèrera des retombées économiques et matérielles significatives pour l’ensemble des membres de la Nation huronne-wendat et pour les générations à venir, lesquelles bénéficieront concrètement de ce projet” a déclaré le Grand Chef de la Nation huronne-wendat, Monsieur Konrad Sioui. “La convention prévoit également la possibilité pour la Nation d’investir financièrement dans le projet” a-t-il précisé.

Cette entente à long terme est l’aboutissement d’une négociation approfondie qui fut menée dans un climat respectueux des droits et objectifs de notre Nation et du promoteur de ce projet. Nous sommes satisfaits de la conclusion de cette convention” a ajouté le Grand Chef Sioui.

Monsieur Alex Couture, directeur Développement de projets au Québec pour EDF EN Canada se réjouit de cet accord conclue avec la Nation huronne-wendat : “Tout au long des pourparlers, il était clair que les dirigeants de la Nation désiraient s’impliquer dans le projet éolien. Voilà pourquoi nous pouvons aujourd’hui signer un accord au bénéfice des deux parties.

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Eolien : Le mécanisme d’achat pourrait constituer une aide d’Etat illégale

Eolien : Le mécanisme d'achat pourrait constituer une aide d'Etat illégaleL’association Vent de Colère ! a introduit en 2009 un recours pour excès de pouvoir à l’encontre d’un arrêté ministériel du 17 novembre 2008 fixant les tarifs de rachat de l’électricité d’origine éolienne.

Cette association faisait valoir que le mécanisme mis en place par cet arrêté constituait une aide d’Etat et que l’absence de notification préalable à la Commission européenne en faisait une mesure illégale au regard du droit de l’Union européenne.

Par une décision en date du 15 mai 2012, considérant que cette question présente une difficulté sérieuse, le Conseil d’Etat a saisi la Cour de justice de l’Union européenne d’une question préjudicielle. Dans une décision en date du 19 décembre 2013, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé que le mécanisme français de l’obligation d’achat de l’électricitééolienne constitue une intervention au moyen de ressources de l’Etat.

En application d’une loi du 10 février 2000, les installations produisant de l’électricitéà partir d’énergies renouvelables remplissant certaines conditions peuvent bénéficier d’une obligation d’achat de l’électricité produite à un prix supérieur à celui du marché. Les débiteurs de cette obligation d’achat sont les distributeurs exploitant le réseau auquel est raccordée l’installation, à savoir EDF et les distributeurs non nationalisés.

Les conditions d’achat de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables (tarifs et durée des contrats) sont fixées par des arrêtés propres à chaque type d’énergie renouvelable (hydraulique, éolien, photovoltaïque, biomasse, etc.).

Les surcoûts découlant pour EDF et les distributeurs non nationalisés de l’obligation d’achat font l’objet d’une compensation intégrale financée par la contribution au service public de l’électricité (CSPE), due par tous les consommateurs finals d’électricité.

La décision de la Cour de justice de l’Union européenne

La question préjudicielle posée par le Conseil d’Etat à la Cour de justice de l’Union européenne était la suivante : le mode de financement du mécanisme de compensation des surcoûts résultant de l’obligation d’achat de l’électricité d’origine éolienne, doit-il être regardé comme une intervention de l’Etat ou au moyens de ressources d’Etat ?

Le Conseil d’Etat a considéré qu’en l’espèce les trois autres critères cumulatifs pour qualifier la mesure d’«aide d’Etat» au regard du droit de l’Union européenne étaient remplis.

Le fait que le Conseil d’Etat pose cette question préjudicielle ne constitue pas un revirement de jurisprudence, quand bien même le Conseil d’Etat avait déjà pris position sur ce sujet dans une décision du 21 mai 2003. En effet, le Conseil d’Etat avait considéré en 2003 qu’un système dans lequel les surcoûts générés par l’obligation d’achat étaient financés par un fonds du service public de la production d’électricité, alimenté par des contributions dues par les producteurs, fournisseurs et distributeurs, ne pouvait être qualifié d’aide d’Etat. A la suite d’un changement législatif intervenu en 2003, la compensation de l’obligation d’achat est désormais financée par des contributions dues par les consommateurs finals d’électricité , ce qui, selon le Conseil d’Etat, est susceptible de caractériser une aide d’Etat.

Le gouvernement français a notamment soutenu devant Cour de justice de l’Union européenne que l’obligation d’achat était neutre pour le budget de l’Etat et que la désignation de la Caisse des dépôts en tant qu’entité chargée de centraliser les contributions était motivée par des considérations pratiques.

Les arguments mis en avant par le gouvernement français n’ont pas été suivis et la Cour de justice de l’Union européenne a jugé dans la décision du 19 décembre 2013 que le mécanisme français de compensation intégrale des surcoûts imposés à des entreprises en raison de l’obligation d’achat constituait une intervention au moyen de ressources d’Etat. Deux arguments ont été mis en avant par la Cour dans sa décision. Premièrement, la Cour a considéré que le mécanisme de financement est imputable à l’Etat, dans la mesure où il a été institué par la loi. Deuxièmement, elle a retenu que les fonds payés au titre de la CSPE sont sous contrôle public, de par leur mode de gestion par la Caisse des dépôts et consignations (notamment le fait que la Caisse des dépôts, organisme public, est mandatée en ce sens par l’Etat et qu’elle ne réalise aucun bénéfice de cette activité).

Conséquences juridiques et pratiques de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne

Le Conseil d’Etat, à qui il appartient désormais de se prononcer sur la qualification du mécanisme de financement d’«aide d’Etat», devrait trancher ce litige dans les prochaines semaines. L’annulation de l’arrêté tarifaire pour l’énergie éolienne au motif qu’il institue une aide d’Etat illégale est l’issue la plus probable.

Afin de préserver les contrats d’achat qui ont été sur la base de l’arrêté du 17 novembre 2008, le Conseil d’Etat a la possibilité, s’il estime que l’annulation de l’arrêté du 17 novembre est de nature à emporter des conséquences manifestement excessives, de différer l’annulation et de prévoir qu’elle n’aura d’effet que pour l’avenir.

Toutefois, une telle hypothèse apparaît comme théorique dans la mesure où la Cour de justice de l’Union européenne a fermement rejeté la demande formulée par le gouvernement français de limiter dans le temps les effets de l’arrêt rendu par la Cour et de déroger au principe selon lequel les arrêts d’interprétation, comme celui rendu en l’espèce, produisent des effets à compter de la date d’entrée en vigueur de la règle interprétée, donc même en ce qui concerne les rapports juridiques nés et constitués avant l’arrêt statuant sur la demande d’interprétation. Pour rejeter cette demande, la Cour de justice de l’Union européenne a retenu, d’une part, que le gouvernement français ne pouvait pas méconnaître l’interdiction de mettre à exécution ce type de mesure ni les conséquences juridiques résultant de l’absence de notification d’une mesure qualifiée d’aide d’Etat et que, d’autre part, elle ne pouvait pas décider une limitation dans le temps des effets de son arrêt sur la base uniquement des conséquences financières que sa décision pourrait entraîner.

Prenant connaissance de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, le ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie a indiqué que les conséquences de l’hypothèse d’une qualification d’aide d’Etat du mécanisme d’obligation d’achat avaient été anticipées par le gouvernement, qui a engagé en 2013 des discussions avec la Commission européenne et procédéà la notification du dispositif de soutien à l’éolien en octobre 2013.
Toutefois, l’absence de notification préalable du mécanisme à la Commission le rend illégal et des incertitudes juridiques sont à anticiper, malgré les assurances données par le ministre de l’énergie. En effet, à supposer que la Commission européenne déclare le mécanisme quoi lui a été notifié en octobre 2013 comme étant compatible avec le marché commun, cette déclaration de compatibilité n’aura pas pour effet de régulariser, rétrospectivement, les contrats d’achats qui ont été conclus sur la base des tarifs fixés par l’arrêté du 17 novembre 2008.

L’annulation de l’arrêté du 17 novembre 2008 créera ainsi un vide juridique, dans la mesure où il y aura un doute sur la validité des paiements au titre des contrats d’achat de l’énergie éolienne.

Il est à noter que, précédemment, l’annulation par le Conseil d’Etat d’un arrêté tarifaire pour l’énergie solaire n’a pas eu pour effet une remise en cause des contrats d’achat conclus sur son fondement, mais, en l’espèce, les acheteurs d’électricité avaient reçu une instruction formelle de la part du ministre de l’énergie afin de ne pas cesser les paiements au titre des contrats.

Quatre autres conséquences potentielles sont envisageables.

Premièrement, une juridiction pourrait ordonner le remboursement de l’aide. Dans l’hypothèse où la Commission considère, au terme de l’analyse du mécanisme de soutien notifié en octobre 2013, que le mécanisme de soutien à l’énergie éolienne est compatible avec le marché commun, une juridiction nationale saisie d’une demande visant le remboursement de l’aide n’aura pas l’obligation d’ordonner la récupération intégrale de l’aide, mais devra cependant ordonner la récupération des intérêts pour la période pendant laquelle l’aide aura été illégale.

Deuxièmement, des actions en dommages et intérêts, notamment sur le fondement de la concurrence déloyale, pourront être introduites par des tiers contre les producteurs d’énergie éolienne ayant bénéficié du mécanisme de l’obligation d’achat.

Troisièmement, la décision qui sera rendue par le Conseil d’Etat est susceptible d’avoir un impact sur l’ensemble du secteur des énergies renouvelables. En effet, l’ensemble des aides accordées sur le fondement de l’obligation d’achat instituée par la loi de 2000 risquent d’être qualifiées d’aide d’Etat en cas de recours. Les contrats d’achat pour l’énergie solaire, de biomasse ou hydroélectrique conclus depuis 2000 pourraient ainsi également être remis en cause. Par ailleurs, même la rémunération accordée au titre des contrats d’achat conclus à l’issue des appels d’offres organisés par la Commission de régulation de l’énergie pourrait être contestée sur le fondement des règles relatives aux aides d’Etat, dans la mesure où le mécanisme de compensation de l’obligation d’achat est dans leur cas identique à celui mis en place pour les contrats d’achat conclus sur la base d’arrêtés ministériels.

Quatrièmement, il n’est pas exclu que l’analyse retenue par le Conseil d’Etat dans sa décision précitée du 21 mai 2003 soit contestée. Il pourrait en effet être soutenu que dans le précédent système la gestion comptable et financière du fonds du service public de la production d’électricitéétait déjà assurée par la Caisse des dépôts, et que dès lors, le contrôle de l’Etat sur le mécanisme de financement de l’obligation d’achat était déjà manifeste. Cette position a d’ailleurs été soutenue par la Commission européenne au cours de la procédure devant la Cour de justice de l’Union européenne. La question n’a pas été tranchée par la Cour dans la mesure où elle excédait le champ de la question préjudicielle qui lui était posée. Il n’est cependant pas exclu qu’elle soit soulevée dans le cadre de recours ultérieurs afin de contester sur le fondement des règles relatives aux aides d’Etat les précédents arrêtés tarifaires pour l’énergie éolienne de 2001 et 2006, mais aussi d’autres arrêtés relatifs aux autres types d’énergies renouvelables.

Il est à noter que la décision de la Cour de justice de l’Union européenne a déjà eu un impact significatif sur l’opinion publique puisque plusieurs milliers de courriers auraient déjàété adressés à la Commission de régulation de l’énergie réclamant un remboursement de la CSPE ou tout du moins, le re-calcul du montant de celle-ci sans la part liée à l’énergie éolienne.

Ruxanda Lazar, Counsel,
Cabinet d’avocats King and Spalding – Paris

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Londres : le plus grand pont solaire du monde (enfin) inauguré

Londres : le plus grand pont solaire du monde (enfin) inauguréSitué au centre de Londres, le nouveau pont ferroviaire ‘Blackfriars’ qui enjambe la Tamise au centre de Londres est devenu officiellement la semaine dernière le plus grand pont solaire du monde.

Lors de l’inauguration, les passagers qui transitaient par la station ‘Blackfriars’ dans la matinée du 22 février, ont eu le droit à une boisson chaude gratuite. Les promoteurs du projet attiraient alors l’attention sur le fait que le pont produisait suffisamment d’énergie pour chauffer l’équivalent de 80.000 tasses de thé par jour.

La société privée britannique, Network Rail, propriétaire et opérateur du réseau ferroviaire de Grande-Bretagne a commencé en 2009 à remettre en état le ‘Blackfriars Rail Bridge‘ à Londres ainsi que la modernisation complète de la station attenante.

La gare ‘Blackfriars’ a été reconstruite sur un pont ferroviaire Victorien. Une rénovation complète du pont, comportant une mise à nu jusqu’à ses fondations, a été nécessaire pour reconstruire une plateforme plus large et plus robuste permettant de soutenir le toit solaire, long de 250 mètres et suspendu au-dessus de la tamise.

Au final, le toit du pont ferroviaire comprend 4.400 modules solaires de type Panasonic HIT. L’installation d’une puissance cumulée de 1,1 MWc fournira environ 50% des besoins énergétiques de la station Blackfriars. La partie solaire, dont la conception et l’installation du projet a été confiée à Solarcentury couvre une superficie d’environ 6.000 m2.

Les panneaux solaires devraient générer 900.000 kWh d’électricité chaque année et économiser environ 513 tonnes de CO2, à partir d’un rendement de 850 kWh/ kWc, une recommandation du Département de l’Energie et du changement climatique anglais.

Nous avons totalement rénové la gare Blackfriars, et ce, sur un pont ferroviaire datant de l’époque victorienne, c’est-à-dire, vieux de plus de 125 ans ! Nous créons ainsi une station de référence pour la ville, incorporant des technologies propres du XXIème siècle comme le solaire, et qui pourrait servir de référence à Network Rail, dans sa démarche de modernisation du réseau à travers l’intégration de technologies plus durables” avait expliqué en son temps Paul Byrne, chef du projet Blackfriars chez Network Rail.

Ce projet fait partie du programme Thameslink, doté d’une enveloppe budgétaire de 6,5 milliards d’euros et qui vise à améliorer les transports publics dans la capitale anglaise. Il s’inscrit dans un processus plus large d’amélioration de la ligne reliant les villes de Bedford et Brighton (« Thameslink route ») en traversant le centre de Londres.

Les usagers, clients de First Capital Connect, pourront ainsi bénéficier de trains plus long et d’un service amélioré sur cette ligne, avec une fréquence des trains équivalente au métro puisque ceux-ci circuleront toutes les 2 à 3 minutes dans le centre de Londres en période de pointe.

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ET Solar lance un module photovoltaïque double face bi-verre

ET Solar lance un module photovoltaïque double face bi-verreA l’occasion du salon PV EXPO 2014 qui se tient actuellement au Japon, la compagnie ET Solar a dévoilé un nouveau module photovoltaïque double face bi-verre, en collaboration avec son partenaire stratégique Neo Solar Power Corporation (NSP).

Avec les cellules photovoltaïques double face fournies par NSP, le module double face bi-verre a la capacité de recueillir davantage de lumière réfléchie environnante en plus du rayonnement solaire direct, ce qui en augmente considérablement l’efficacité.

Par ailleurs ce module s’avère très esthétique grâce notamment à une conception sans cadre et à l’encapsulation des vitres. Il peut ainsi parfaitement être utilisé dans des projets d’intégration au bâtiment BIPV.

ET Solar a décernéà plusieurs reprises le prix du ‘Best Partner’ à la société NSP ; nous apprécions leur technologie de pointe, la grande qualité de leurs produits et le service incomparable que NSP nous a fourni. Nous allons donc continuer à offrir plus de produits à haut rendement comme notre module double face bi-verre ainsi que des solutions solaires professionnelles au Japon, pour faire progresser notre part de marché locale” a déclaré Mr. Dennis She, PDG du groupe ET Solar.

Cette collaboration en termes de produits élargit davantage notre relation stratégique, et nous sommes impatients de travailler encore plus étroitement avec ET Solar pour livrer des panneaux solaires de qualité supérieure qui continueront à accélérer l’adoption de l’énergie solaire, dans l’optique de répondre à la demande mondiale croissante d’énergie” a ajouté pour sa part Andy Shen, président de NSP.

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Solairedirect remporte 30 MW de parc solaire en Inde

Parcs solaires : Solairedirect remporte 30 MW en IndeSolar Energy Corporation of India (SECI), l’entité du gouvernement indien chargée de la Jawaharlal Nehru National Solar Mission (JNNSM), a rendu publique la liste des lauréats du premier appel d’offres de la phase 2 de ce programme.

La société française Solairedirect a été sélectionnée pour développer deux projets qui seront construits dans l’Etat du Rajasthan. D’un puissance cumulée de 30 MW de puissance, cette allocation représente l’ensemble des projets pour lesquels Solairedirect était candidat.

Les projets lauréats sont inclus dans le contingent de 375 MW dédié aux systèmes produits en Inde (DCR ou Domestic Content Requirement), faisant de Solairedirect le seul acteur global concentré sur ce segment, marquant ainsi l’engagement suivi de la société au service du développement d’une industrie manufacturière locale.

Cette annonce fait suite à l’inauguration en juin 2013 des premiers parcs solaires de Solairedirect, d’une puissance de 16 MW, en présence du Dr. Farooq Abdullah, Ministre des Energies Nouvelles et Renouvelables. Par ailleurs, le gouvernement du Pendlab a également sélectionné l’entreprise pour la construction de 21 MW de photovoltaïques.

Au final, Solairedirect vise une puissance installée de 300 MW à horizon 2016 sur un des marchés solaires les plus prometteurs au monde.

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Eolien en mer : Areva a achevé 50% du parc de Trianel Borkum

Eolien en mer : Areva a achevé 50% du parc de Trianel BorkumAreva a annoncé la semaine dernière avoir installé avec succès 20 des 40 turbines éoliennes du parc allemand de Trianel Borkum situé en Mer du Nord.

L’installation des turbines M5000 de 5 MW d’Areva a commencé en septembre 2013.

Situéà 45 kilomètres des côtes allemandes, le parc de Trianel Borkum s’étend sur une surface de 56 km². Il produira, dès cette année, ses premiers mégawatt-heures d’énergie éolienne.

La technologie éprouvée d’Areva, associée à son expérience dans l’installation d’éoliennes en mer procurent au groupe une crédibilité et un savoir-faire indéniables” a déclaré Louis-François Durret, Président-Directeur général d’Areva Renouvelables. “Cette nouvelle étape offre à Areva un avantage qui lui sera particulièrement profitable dans le cadre de l’appel d’offres éolien en mer français pour lequel le groupe a été choisi comme fournisseur de turbines par le consortium GDF-SUEZ / EDPR / Neon.

A la fin de l’année 2014, Areva aura installé 120 éoliennes en Allemagne. Celles-ci alimenteront environ 600.000 foyers en électricité.

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Infrastructures énergétiques: Le Conseil adopte un nouveau règlement

Ce 21 février a été adopté le règlement concernant la communication à la Commission des projets d’investissement relatifs à des infrastructures énergétiques dans l’Union européenne (PE-CO S 117/13).



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Les parcs éoliens constituent-ils un mauvais investissement à long terme ?

Les parcs éoliens constituent-ils un mauvais investissement à long terme ?Le Royaume-Uni a pour objectif de produire d’ici 2020, 15% de son énergie à partir de sources renouvelables comme l’énergie éolienne ; A ce jour, le pays compte 4.246 éoliennes réparties dans 531 parcs éoliens, générant 7,5% de l’électricité du pays.

Des débats ont eu lieu quant à savoir si les éoliennes avaient une durée de vie plus limitée que d’autres technologies renouvelables existantes. Une étude ancienne qui utilisait un modèle statistique démontrait que l’électricité produite à partir des éoliennes baissait d’un tiers après seulement dix ans de fonctionnement. Certains opposants à ce type d’énergie ont fait valoir que le vieillissement de la technologie éolienne pourrait entrainer un remplacement massif des turbines après une décennie seulement, ce qui en ferait une option peu attrayante en termes économiques.

Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’Imperial College Business School ont effectué une analyse à l’échelle nationale du parc éolien britannique, en utilisant essentiellement des données de vitesse de vent issues de la NASA. Cette étude montre que les éoliennes ont une durée de vie plus longue, soit environ 25 ans, avant de devoir être remplacées.

L’équipe a mis en évidence que les premières turbines éoliennes au Royaume-Uni, construites dans les années 1990, produisaient toujours les trois quarts de leur production d’origine après 19 ans de fonctionnement – près de deux fois le chiffre constaté dans l’étude précédente – et fonctionnaient toujours avec efficacité jusqu’à 25 ans. Cette donnée est comparable à la performance des turbines à gaz utilisées dans les centrales électriques.

L’étude a également montré que comme les éoliennes les plus récentes étaient aussi les plus performantes, cela suggère qu’elles pourraient avoir une durée de vie beaucoup plus longue…

Les parcs éoliens sont une source importante d’énergie renouvelable. Notre approvisionnement en combustibles fossiles rend le Royaume-Uni vulnérable aux fluctuations des prix, avec pour conséquence des importations énergétiques coûteuses. Toutefois, dans le passé, il était difficile pour les investisseurs de savoir si les parcs éoliens restaient un investissement attractif” a déclaré le Dr Iain Staffell, co-auteur de l’étude et chercheur à l’Imperial College Business School. “Notre étude fournit une certaine assurance, qui aide les investisseurs à voir que les parcs éoliens constituent un bon investissement à long terme et un moyen viable d’aider le Royaume-Uni à relever les défis futurs de l’énergie.

Il y a eu des préoccupations concernant la question des coûts d’entretien du au vieillissement des parcs éoliens et si cela valait la peine d’investir. Cette étude donne un ‘coup de pouce’ à cette technologie et montre que l’énergie renouvelable est un atout pour le long terme” a ajouté le Pr. Richard Green, co-auteur de l’étude.

Les chercheurs ont tiré leur conclusion en utilisant des données de la NASA, recueillies sur une période de vingt ans, pour mesurer la vitesse du vent à l’emplacement précis de chaque parc éolien terrestre au Royaume-Uni. Ils ont comparé cela avec les données – réelles – de puissance enregistrées pour chaque parc. Ils ont ensuite développé une formule qui leur a permis de calculer l’usure de la machine affectant la performance des turbines.

Cette étude s’oppose donc à la précédente, qui ne prenait en compte que des estimations moyennes de la vitesse du vent à l’échelle nationale pour déterminer les effets de l’usure sur l’infrastructure des parcs éoliens.

Dans le futur, l’équipe de scientifiques va étudier de nouveaux parcs éoliens sur une période longue afin de déterminer si les progrès de la technologie dans les turbines éoliennes ont un impact plus ou moins sensible sur la dégradation des performances. Ces travaux pourraient aider les chercheurs à déterminer plus précisément la durée de vie des nouveaux parcs éoliens et donc de calculer leurs avantages économiques potentiels à long terme.

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SUSI Partners lance la réalisation d’un portefeuille photovoltaïque

SUSI Partners lance la réalisation d'un portefeuille photovoltaïqueSUSI Partners a annoncé le lancement de la réalisation d’un portefeuille de projets photovoltaïques d’une capacité de 39 MWc en France, développé et détenu minoritairement par Altus Energie et Solaïs.

Le portefeuille est composé de 8 centrales photovoltaïques àéchelle industrielle réparties dans 7 départements. Actuellement en cours, la construction des générateurs photovoltaïques sur tous les sites seront opérationnels d’ici la fin du mois de mai 2014.

Nous sommes fiers de participer à cette opération d’une telle envergure compte tenu du fait que seulement 740 MWc photovoltaïques ont été raccordés en France en 2013. Ce projet nous permettra de renforcer notre position sur le marché français et démontre notre expérience dans la gestion de portefeuilles photovoltaïques à grande échelle. De plus, nous sommes ravis qu’Altus Energy et Solaïs restent les principaux partenaires du projet – leur expertise et leur professionnalisme est sans égal en France” a commenté Otto von Troschke, CIO de SUSI.

Le projet ThirdStep France représente un portefeuille photovoltaïque de grande envergure composé de 39 MWc que nous avons co-développé avec Solaïs. Avoir SUSI en tant que « equity sponsor » a été clé pour finaliser la transaction. Nous sommes heureux de partager cette réussite avec eux et nous nous réjouissons de collaborer sur de nombreuses autres opérations dans les prochaines années” a ajouté Mathieu Debonnet, Président d’Altus.

Solaïs est honoré d’être associéà SUSI et Altus sur ce projet. Au delà du développement, nous allons fournir l’une des meilleures solutions de monitoring pour piloter l’exploitation de ces générateurs. Compte tenu de notre expérience, nous sommes ravis de proposer une solution de monitoring de pointe et d’agir en tant qu’expert technique pour ces projets” a déclaré Nicolas Thévenin, Directeur Associé de Solaïs.

** SPIE Sud-Ouest pilotera le consortium de construction, utilisant des modules CSUN, des onduleurs Ingeteam, des structures SDF et des transformateurs Schneider Electric. Deux banques françaises interviennent en qualité de prêteurs seniors.

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