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Vallée du Rhône : 5 centrales photovoltaïque mises en service dès 2014

Vallée du Rhône : 5 centrales photovoltaïque mises en service dès 2014Un consortium** comprenant entre autres, la Compagnie Nationale du Rhône, à travers CN’Air, sa filiale dédiée au développement du renouvelable et la Caisse des Dépôts s’est engagé dans la construction et l’exploitation d’un programme de 5 centrales photovoltaïques en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour mener à bien le programme de développement de 5 nouveaux actifs de production photovoltaïques, la CNR a créé la SAS ADB Solaire et a ouvert son capital à des partenaires.

Quatre centrales de ce programme sont implantées en Ardèche à Largentière, plus grand parc de la région Rhône-Alpes sur une surface de 24 Ha, Orgnac, Ozon-Arras et Saint-Georges-les-Bains. La cinquième centrale photovoltaïque est, quant à elle, implantée dans les Hautes-Alpes, à Vitrolles.

Marqués par l’activité humaine (friches industrielles, ancienne mine ou dépôt de gravier), les sites retenus ne présentent ni enjeux agricoles, ni sensibilités naturelles. Ils sont équipés de panneaux solaires fabriqués dans l’Union Européenne. La construction et l’exploitation de ce programme devrait contribuer au renforcement de l’attractivitééconomique des territoires concernés. Il devrait également génèrer 150 emplois durant la phase de travaux. Tous les chantiers sont déjà lancés pour des mises en service prévues entre mars et avril 2014.

Au total, ce programme représente un investissement de 27 millions d’euros pour une puissance installée de 22,8 MWc, équivalente à la consommation électrique d’environ 10.000 foyers. Ce programme met ainsi en avant la compétitivité des EnR, sources d’énergie décarbonnées, locales, intermittentes mais prédictibles. Son financement est assuré par Bpifrance.

La CNR qui développe depuis 2004 un mix énergétique basé sur l’hydraulique, son activité historique, dispose actuellement de 6 centrales photovoltaïques en Vallée du Rhône (14,9 MWc de puissance installée) et ambitionne de gérer ou détenir 100 MWc à horizon 2017.

Par ailleurs, ce partenariat s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques du groupe Caisse des Dépôts, qui portent notamment sur l’accompagnement de la transition énergétique et le soutien au développement des territoires. Ainsi, la CDC s’engage pour la diversitéénergétique des territoires en soutenant des projets locaux de production d’énergie renouvelable.

De son côté, la SEM Energie et Services de Seyssel et la Régie d’Electricité de Thônes, Entreprises Locales de Distribution, entreprises publiques historiques de la fourniture et de la distribution d’électricité, diversifient leur contribution au secteur de l’énergie, cette fois, dans le domaine de la production.

** Le consortium comprend également la SEM Energie et Services de Seyssel et la Régie d’Electricité de Thônes, via leurs filiales respectives de production ESSPROD et RETPROD, associent leurs savoir-faire au sein de la société de projet ADB Solaire.

La Caisse des Dépôts, actionnaire majeur de la CNR à hauteur de 33% de son capital, prend une participation de 35%, ESSPROD et RETPROD 15% chacune, tandis que la CNR conserve 35% du capital et la présidence de la société. La CNR assure également la supervision de la construction et la maintenance de ces parcs, confiées à des entreprises locales, conformément à son modèle de développement.

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Mersen équipera la dernière génération d’éoliennes de Siemens

Mersen équipera la dernière génération d'éoliennes de SiemensLe groupe Mersen, a annoncé récemment la signature d’un contrat avec Siemens Wind Power dans le cadre du projet SICS (Siemens Integrated Control System) afin d’équiper un parc d’environ 600 à 700 éoliennes représentant une capacité de 2,1 GW.

Le montant de ce contrat s’élève à environ 2,4 millions d’euros, pour des livraisons prévues en 2014.

Ce contrat concerne plus précisément la fourniture de refroidisseurs, de barres d’interconnexion laminées (busbars) et de fusibles qui constituent l’offre combinée de Mersen pour l’électronique de puissance. Ces éléments seront en effet intégrés dans le nouveau système de contrôle de commande qui équipera la dernière génération d’éoliennes Siemens de plus de 2MW. Ce système tendra ainsi à se généraliser à l’ensemble du programme d’éoliennes de Siemens.

Ce contrat devrait contribuer à renforcer le positionnement du Groupe Mersen sur le marché de l’électronique de puissance.

** Mersen a réalisé un chiffre d’affaires de 811 ME en 2012. Il emploi 6 800 collaborateurs répartis dans plus de 40 pays.

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La Chine contrôle désormais plus de 80% du marché solaire mondial

La Chine contrôle désormais plus de 80% du marché solaire mondialLes fabricants européens de modules solaires se sont félicités de la décision de l’Union européenne d’imposer des mesures anti-dumping aux panneaux photovoltaïques provenant de Chine, qui devraient aidées à endiguer le flot de panneaux solaires financés par l’Etat chinois, arrivant en Europe.

L’association qui défend cette initiative – EU ProSun – reste néanmoins critique sur le système de prix minimum instauré par l’accord à l’amiable conclut entre l’Union Européenne et la Chine et dit attendre “de la Cour Européenne de Justice qu’elle le déclare nul et non avenu.”

Ces mesures de défense du marché européen ont été imposées à la suite d’une plainte déposée par EU ProSun, groupement rassemblant la majorité des fabricants de modules solaires européens.

Les taxes douanières de 48% environ imposées par l’Union européenne, devraient au moins compenser partiellement les énormes sommes d’argent investies par le gouvernement chinois pour mettre les fabricants solaires européens hors jeu de leur propre marché et casser le marché en lui-même. C’est un conflit entre des économies de marché et la plus importante économie planifiée par un Etat. Sans ces mesures de défense, les entreprises de libre marché sont à la merci des plans quinquennaux de la République populaire de Chine, de ses subventions illégales et de son dumping” a commenté Milan Nitzschke, Président d’EU ProSun.

Selon les plans quinquennaux chinois prévoyant de mettre la main sur le marché mondial du secteur solaire, a été mise en place une surcapacité de production équivalente au double de la demande mondiale.

De telles distorsions du marché déprécient les prix artificiellement, ce qui veut dire qu’aucune entreprise d’aucun pays, à part de Chine, ne peut fonctionner de façon rentable.

Toujours selon EU ProSun, la Chine contrôle désormais plus de 80% du marché solaire mondial, impactant de nombreuses entreprises en Europe, aux Etats- Unis, en Corée du Sud et, même pour d’autres, les obligeant à cesser leurs activités dans le secteur solaire.

Milan Nitzschke poursuit en déclarant : “Ces droits douaniers sur le solaire sont la première lueur d’espoir pour les entreprises européennes pour revenir sur le marché avec des produits de haute qualité.” Néanmoins, EU ProSun est très critique sur les prix minimums fixés sur les importations solaires chinoises : “Les prix minimums convenus avec la Chine sont beaucoup trop bas et même plus bas que le coût réel de fabrication de produits solaires en Chine.”

Dans le cadre d’un accord bilatéral, l’Union européenne et la Chine ont, en effet, convenu que les panneaux photovoltaïques vendus à un prix plancher de 0,56 centimes d’euro seraient exonérés de mesures anti-dumping. Les entreprises européennes du secteur solaire ont à cet effet déposé une plainte auprès de la Cour européenne de Justice contre cet accord qu’elles jugent illégal.

Nous attendons que la Cour européenne déclare finalement nul et non avenu ce système de prix minimum. Ensuite, les droits douaniers décidés par l’Union européenne s’appliqueront à toutes les importations solaires chinoises. La Cour européenne doit restaurer un marché libre et rationnel en Europe complètement libéré des subventions et du dumping du gouvernement chinois” a précisé M. Nitzschke.

L’accord amiable sur les prix minimums ne s’appliquera pas aux entreprises chinoises qui violeraient le prix plancher de 0,56 centimes d’euro sans frais de vente, soit 0,60 centimes d’euro par watt fourni au sein de l’UE.

Pour EU-Prosun, des indicateurs montrent déjà que certaines compagnies chinoises violent cet accord en vendant en dessous du prix plancher fixé ; Ces violations pourraient mener à une annulation partielle ou totale de l’accord entre la Chine et l’UE. Aussi, toute infraction au prix convenu aboutira à l’application de taxes douanières sur les produits des fabricants concernés. En cas de violations sérieuses ou nombreuses de l’accord, il y aura donc une imposition complète des droits douaniers.

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L’efficacité énergétique dans les bâtiments doit être légalisée en UE

Malte et à la Grèce doivent s’acquitter pleinement de leurs obligations découlant de la législation de l’Union sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments (directive 2010/31/UE). La directive devait être transposée en droit national pour le 9 juillet 2012.

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Les Agrocarburants, le désastre de l’Union européenne

Les agrocarburants, développés pour faire face à la pénurie de pétrole, ont un bilan catastrophique autant d‘un point de vue environnemental que social dans un contexte de crise climatique et alimentaire.

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L’Europe taxe désormais les exportateurs solaires chinois hors la loi

L'Europe taxe désormais les exportateurs solaires chinois hors la loiLe Conseil européen a soutenu lundi les propositions de la Commission européenne qui visent à imposer définitivement des mesures anti-dumping et anti-subventions sur les importations de panneaux solaires en provenance de Chine.

A compter du 6 décembre 2013, ces taxes s’appliqueront pour une durée de deux ans. En contrepartie, la Commission européenne a confirmé sa décision d’exonérer les exportateurs chinois de panneaux solaires qui jouent le jeu d’un prix plancher minimum, une règle fixée depuis août 2013.

Le taux des taxes anti-dumping et anti-subventions s’appliqueront uniquement aux exportations chinoises qui ne répondent pas aux conditions énoncées par l’Europe fin juillet” a précisé la Commission européenne dans un communiqué.

Cet accord à l’amiable prévoit un prix minimum de vente de 56 centimes par watt pour les panneaux solaires. Les ventes réalisées au delà de ce prix plancher seront taxées à 47,6%.

Ces décisions font suite à une enquête de 15 mois dans la procédure ‘antidumping’ et de 13 mois dans le cas de la procédure ‘anti-subvention‘, lancées respectivement en septembre 2012 et en novembre 2012. Au cours de ces enquêtes, la Commission européenne a constaté que les entreprises chinoises commercialisaient des panneaux solaires en Europe bien en dessous de leur prix de marché et recevaient en plus des subventions jugées illégales, causant un préjudice important aux producteurs de panneaux solaires dans l’UE.

L’enquête de l’Union européenne a montré que l’absence de mesures menacerait 25.000 emplois dans l’Union en raison de la disparition rapide de producteurs européens. En conséquence, des emplois reposant sur des investissements coûteux et sur l’avance technologique de l’Union (qui ont permis de promouvoir la technologie des panneaux solaires) seraient perdus. Les capacités chinoises correspondent à 150 % de la demande mondiale et les importations chinoises dans l’Union représentent plus de 80 % du marché européen des panneaux solaires.

Une absence de concurrence sur ce marché pourrait donc rapidement aboutir à une dépendance vis-à-vis de la qualité et des approvisionnements chinois. En outre, les producteurs chinois travaillant largement à perte, ce qui n’est pas tenable sur le plan économique, les prix des modules chinois augmenteraient vraisemblablement.

La Commission Européenne espère ainsi par cette décision stopper l’hémorragie amorcée et créer un choc de compétitivité permettant la création d’un nouvel espace de croissance pour l’industrie des énergies renouvelables en Europe.

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Satellites : des panneaux solaires qui font aussi office d’antenne

Satellites : des panneaux solaires qui font aussi office d'antenneLes chercheurs de l’EPFL sont parvenus à fusionner antennes et cellules solaires dans un dispositif mixte qui promet une efficacité sans précédent ; Un premier pas vers le développement de satellites plus compacts et plus légers, mais aussi vers l’amélioration des systèmes de communication portables utilisés en cas de catastrophe.

Traditionnellement, antennes de télécommunication et cellules solaires ne font pas bon ménage. Elles doivent fonctionner indépendamment pour ne pas interférer. Cette contrainte a par exemple des répercussions sur le poids et la taille des satellites : ils doivent disposer d’une surface assez grande pour accueillir à la fois un système d’antennes – pour émettre et capter des données -, et à la fois des panneaux solaires, pour l’alimentation en électricité.

Dans le cadre de son projet de master effectué au sein du groupe Perruisseau-Carrier, Philippe Dreyer propose de fusionner cellules solaires et antennes. En collaboration avec le groupe Transparent Conductive Oxides (TCOs) du Laboratoire de photovoltaïque (PV-LAB), il a mis au point une surface mixte, qui permet de préserver d’excellentes performances tant pour l’antenne que pour la cellule photovoltaïque.

Satellites : des panneaux solaires qui font aussi office d'antenne

De quoi réduire substantiellement le volume, le poids et le coût des satellites. Mais pas seulement. Les stations de communication portatives et autonomes, qui sont souvent utilisées pour établir des contacts lors de catastrophes naturelles, pourraient en bénéficier. Dotée de cette nouvelle technologie, elles pourraient devenir plus légères et donc se déplacer plus aisément. « Notre approche est aussi compatible avec des implémentations flexibles. Il serait donc concevable de plier notre dispositif, afin qu’il ne se déploie qu’une fois arrivé dans les lieux sinistrés », illustre le professeur Perruisseau-Carrier, qui a supervisé le projet.

Une structure simple en “couches”

Pour leur étude, les chercheurs ont privilégié l’utilisation d’antennes dites reflectarray (RA), qui comportent l’avantage d’être plates, peu coûteuses et hautement performantes. Ils ont combiné ces antennes à des cellules solaires couches minces de silicium amorphe, développées par le Laboratoire de photovoltaïque et couches minces électroniques (PV-Lab).

Le dispositif est composé de cellules solaires, sur lesquelles un ensemble de conducteurs (résonateurs) a été déposé. Cette structure «en couche» permet de préserver jusqu’à 90% de la performance photovoltaïque. «Ce n’est pas la première tentative de fusionner antennes et cellules solaires. Mais notre méthode a cela de particulier qu’elle permet d’obtenir de bonnes performances à la fois pour l’antenne et à la fois pour le dispositif photovoltaïque, le tout sans toucher à la structure de la cellule solaire d’origine. D’un point de vue technologique, il suffit de prendre une cellule solaire et d’y ajouter une couche conductrice.»

Deux variantes d’antennes ont été mises au point : l’une avec un résonateur en cuivre, qui ne laisse pas passer de rayons optiques là où le métal est déposé, mais qui garantit de très hautes performances pour l’antenne ; et l’autre avec un conducteur dit transparent, qui privilégie les performances de la cellule solaire.

Ainsi, pour les applications futures, on utilisera l’une ou l’autre méthode, selon que l’on veut favoriser le fonctionnement de l’antenne, ou celui des panneaux solaires. « Nous sommes d’autant plus contents que ces résultats sont le fruit d’un simple travail de Master, qui a été prolongé sur quelques mois seulement », se réjouit Julien Perruisseau-Carrier.

Les antennes et cellules solaires de demain

Encore peu répandus, les dispositifs choisis pour cette étude n’ont pas été choisis au hasard : ils sont prometteurs pour le spatial. Développées depuis plus de 20 ans au sein du (PV-Lab), les cellules solaires en couches minces de silicium amorphe comportent l’avantage d’être légères et résistantes aux radiations. «Avec un rendement de 10 à 11%, elles ne sont pas aussi efficaces que les cellules III-V multijonctions traditionnelles », concèdent Christophe Ballif et Monica Morales Masis, du PV-Lab. «Elles permettent cependant un meilleur ratio poids/puissance (en termes de W/kg)».

Les antennes RA font quant à elles partie des technologies de demain. «La NASA enverra un satellite muni de ce type d’antennes et de panneaux solaires lors d’une mission de démonstration technologique prévue en 2014», indique Julien Perruisseau-Carrier, à titre d’exemple. Pour cette mission, La NASA utilise une plateforme avec des panneaux d’un côté et des antennes de l’autre. La possibilité de fusionner les deux dispositifs aurait dans ce cas déjà permis d’économiser de la surface.

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France : la bataille des mers fait rage dans l’éolien

France : la bataille des mers fait rage dans l'éolienA son tour, le consortium comprenant GDF Suez, EDP Renewables, Neoen Marine et Areva a remis vendredi dernier au gouvernement le dossier pour l’installation et l’exploitation de 1.000 mégawatts (MW) éoliens en mer sur les zones du Tréport (Haute-Normandie – 500 MW) et des îles d’Yeu et Noirmoutier (Pays-de-la-Loire – 500 MW).

La production estimée de ces deux parcs permettrait d’alimenter en électricité 1,6 million de personnes à l’horizon 2021.

Le consortium entend développer son projet à partir d’une filière industrielle locale performante et pérenne, en lien étroit avec les parties prenantes locales. Ces projets prévoient ainsi un accompagnement des pêcheurs, et des solutions concrètes en termes de préservation de l’environnement et des paysages.

L’implantation des deux parcs éoliens mobiliserait près de 6.000 emplois directs et indirects, impliquant de nombreuses entreprises locales. Les partenaires du consortium, avec l’appui des collectivités et des chambres de commerce et d’industrie concernées, ont pu rencontrer près de 450 entreprises situées en Normandie, en Picardie, en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire, en particulier en Vendée. Ce réseau constituerait le socle de la filière industrielle française de l’éolien en mer.

Ces projets s’appuient également sur le développement des ports régionaux. Dans celui du Havre, 4 usines seraient implantées pour la fabrication des nacelles, des pales et des autres composants-clés des éoliennes (roulements, multiplicateurs, génératrices…). Les ports du Havre et de Saint-Nazaire constitueraient par ailleurs des points d’appui pour la construction des parcs en mer. Enfin, des centres d’exploitation et de maintenance seraient installés sur les ports de Dieppe et du Tréport ainsi que sur les îles d’Yeu et Noirmoutier, mobilisant là aussi des emplois 100 % locaux.

GDF Suez, EDP Renewables et Neoen Marine ont retenu la nouvelle éolienne Areva de 8 MW, fabriquée en France. Elle permet une productivité et un rendement améliorés, un nombre d’éoliennes réduit de près de 40 % sur les parcs et une plus grande compatibilité avec les activités de pêche. Cette éolienne offre également l’avantage de réduire les temps de construction et d’optimiser la maintenance des parcs éoliens.

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Et si on “enfilait” un anneau solaire à notre satellite naturel ?

Et si on installait un anneau solaire à notre satellite naturel ?La firme japonaise de construction Shimizu Corporation a conceptualisé un projet lunaire, dont l’objectif est d’installer des panneaux solaires tout autour du satellite naturel de la terre afin de récupérer l’énergie du soleil.

Le “Luna Ring” serait capable de transmettre 13.000 TWh* d’énergie sur Terre. En comparaison, les États-Unis ont généré 4.100 TWh d’énergie électrique tout au long de 2011.

Pour assurer la production en continue de l’énergie solaire, un réseau de cellules solaires s’étendrait comme une ceinture sur les 11.000 kms de l’équateur lunaire. Cette ceinture serait large de quelques kilomètres, jusqu’à 400 kilomètres.

Les ressources lunaires seraient exploitées dans la mesure du possible pour réaliser la construction de la ceinture solaire. Selon Shimizu corporation, l’eau pourrait être produite sur place en combinant des éléments du sol lunaire avec de l’hydrogène importé de la Terre. Des matériaux servant à la cimentation pourraient également provenir de ressources lunaires. Des briques, des fibres de verre et d’autres matériaux de construction pourraient être conçus par traitements thermiques solaires.

Et si on installait un anneau solaire à notre satellite naturel ?

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Des câbles insérés au milieu de la ceinture bleu auraient pour tâches de transférer l’énergie électrique produite à partir vers des installations lunaires de transmission. La transmission du flux énergétique se ferait par 2 procédés technologiques déjà connues, que sont les micro-ondes et le laser.

Et si on installait un anneau solaire à notre satellite naturel ?

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Des antennes de 20 kilomètres de diamètre transmettraient ainsi l’énergie aux stations terrestres de réception. D’autres installations de transmission comme le laser à haute densitéénergétique seraient également utilisées. Dans tous les cas, une balise de guidage (radio beacon) permettrait d’en assurer une transmission exacte.

Enfin, les robots joueraient un rôle essentiel dans la construction de l’anneau solaire, où ils seraient télé-opérés 24 heures par jour à partir de la Terre.

Shimizu se refuse à mettre un prix sur ce projet pharaonique. Toutefois, la société estime que les travaux de construction pourraient débuter d’ici une vingtaine d’années.

*1 Térawatt-heure = 1 000 GWh

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Tepco félicité pour ses opérations de démantèlement à Fukushima

L’exploitant nucléaire Tepco a été félicité par des spécialistes pour ses efforts en matière de démantèlement sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima.



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