EDF EN met en service un nouveau parc éolien en Afrique du Sud

EDF EN met en service un nouveau parc éolien en Afrique du SudEDF Energies Nouvelles a annoncé lundi la mise en service en Afrique du Sud du parc éolien de Chaba d’une puissance installée de 21,5 MW, par sa filiale locale Innowind.

Le groupe français a réalisé dans le pays deux parcs éoliens totalisant une capacité de 83 MW.

Situé dans la province du Cap Oriental, le parc éolien de Chaba, remporté dans le cadre d’un appel d’offres du gouvernement sud-africain, se compose de sept turbines Vestas
V112 d’une puissance unitaire de 3,075 MW.

Conformément au cahier des charges, une part du chiffre d’affaires généré par la vente d’électricité vise à favoriser l’entrepreneuriat et accompagner le développement économique local. Le parc est codétenu à 40% par des partenaires locaux, les 60% restants appartiennent à InnoWind (filiale à 80% d’EDF Energies Nouvelles).

Achetée par le gestionnaire de réseau, dans le cadre d’un contrat d’une durée de 20 ans, l’énergie générée par l’installation éolienne permet d’alimenter en électricité plus de
14 000 foyers sud-africains.

A ce jour, EDF Energies Nouvelles indique avoir mis en service deux parcs sur les quatre que le groupe a remportés dans le cadre du programme d’appels d’offres du gouvernement sud africain. Trois parcs d’un total de 105 MW avaient été attribués en 2012 et un nouveau parc de 33 MW a été remporté au premier semestre 2015.

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Cellules solaires S’Tile : 3 ME pour construire son pilote industriel

Cellules solaires S'Tile : 3 ME pour construire son pilote industrielLa société S’Tile spécialisée dans la conception et la production de cellules photovoltaïques innovantes, a réalisé en juillet 2015 une augmentation de capital de 1,2 million d’euros auprès de ses actionnaires historiques ( Sergies et ECM Greentech, les deux fonds Emertec 3E et E2, et le Fonds Régional de co-investissement Poitou Charentes).

De plus, elle a également levé de l’argent auprès de deux nouveaux actionnaires : l’industriel allemand Disco Europe et la société WiCAP S’Tile. Cette dernière structure regroupe plus de 350 souscripteurs ayant apporté près de 500 000 euros via la plateforme de financement participatif (crowdfunding) Wiseed dédiée au financement des start-up.

A la suite de cette levée de fonds, Bpifrance a confirmé un financement complémentaire de 1,9 million d’Euros à S’Tile sous forme d’une avance récupérable.

L’ensemble de ces fonds collectés financeront le développement de la nouvelle ligne de production industrielle de cellules photovoltaïques à haut rendement de conversion conçues et développées par la société S’Tile.

La Banque publique d’investissement a par ailleurs accompagné la société depuis 2013, avec un premier financement de 2,7 millions d’euros sous forme d’avances récupérables et de subventions.

S’Tile est une innovation technologique forte dans le domaine du frittage du silicium qui réunit industriels et laboratoires de haut niveau. Nous nous réjouissons d’apporter un financement complémentaire, afin de permettre la mise en place d’une ligne pilote industrielle” a précisé Véronique Bensemhoun, de la direction de l’expertise de Bpifrance.

Nous sommes très heureux de la confiance renouvelée de Bpifrance dans la technologie innovante i-Cell développée par notre société. L’accueil de Disco Europe et de la société WiCAP S’Tile dans le cercle de nos investisseurs est pour nous un grand motif de satisfaction. Cette levée de fonds témoigne de leur conviction dans la viabilité du projet et représente un apport financier conséquent pour l’entreprise afin d’atteindre les objectifs industriels que nous nous sommes fixés” a déclaré Alain Straboni Président et fondateur de la société S’Tile.

Cellules solaires S'Tile : 3 ME pour construire son pilote industriel

Une plate-forme de production innovante

Spin-off du CNRS, et de l’Université de Poitiers, créée en 2007, S’Tile a conçu et développé un nouveau procédé de fabrication de cellule photovoltaïque à haut rendement de conversion appelée i-Cell ou cellule intégrée.

Ce procédé réalise la production de quatre cellules solaires connectées en série sur un même support intégré. Ce support est composé de silicium fritté réaliséà partir de poudres de silicium à bas coût sur lequel on rapporte une très fine feuille de silicium monocristallin.

Ce procédé de fabrication innovant est protégé par un portefeuille de brevets, dont une licence exclusive du CNRS.

S’Tile déploie actuellement sa nouvelle ligne de production industrielle dans ses locaux. Cette ligne de production sera opérationnelle en juin 2016 et disposera d’une capacité de production de 15 MW par an de cellules i-Cell. L’objectif de production visé par S’Tile est de 40 MW par an en 2017 et jusqu’à 200 MW par an fin 2018.

i-Cell combine un faible coût de fabrication et un rendement élevé

La cellule i-Cell combine à la fois un faible coût de fabrication et un rendement élevé de conversation photovoltaïque :

• En diminuant fortement l’utilisation des matériaux les plus chers comme le silicium pur, l’argent et le cuivre,

• En réduisant le courant circulant au sein des modules, ce qui permettra d’atteindre des rendements de conversion de 20% en production industrielle.

Cette cellule innovante développée par S’Tile s’intègre dans l’objectif annoncé du nouvel appel d’offres national CRE3 lancé en novembre 2014 pour les grandes installations photovoltaïques (>250 kWc) qui vise à encourager la compétitivité-coût des projets, à valoriser l’innovation et à favoriser les projets sobres en carbone et vertueux en termes de bonne utilisation des sols.

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Technologies solaires : les ambitions affichées de Masen, du CEA et d’Alcen

Technologies solaires : les ambitions affichées de Masen, du CEA et d'AlcenMasen, le CEA, et le groupe Alcen ont signé cet été un ensemble d’accords visant le développement de l’industrie et de la R&D dans le domaine de l’énergie solaire valorisant ainsi la complémentarité de leur expérience et savoir-faire.

Ce partenariat d’ambition mondiale est né de la conviction des partenaires que le développement des énergies renouvelables est une nécessité et qu’il est essentiel de s’inscrire dans la dynamique de transition énergétique en cours, en concrétisant l’opportunité socio-économique sous-jacente.

Ainsi, ces accords se traduisent, d’une part, par la prise de participation stratégique de Masen à hauteur de 50% aux côtés du groupe Alcen dans la société Alsolen, active dans les technologies solaires thermiques à miroir de Fresnel et, d’autre part, par la mise en place d’un laboratoire de recherche commun au Maroc entre Masen et le CEA et le lancement de nombreux projets de collaboration et de transfert de compétences.

Alsolen, société marocaine, a été récemment créée pour regrouper les entités du groupe Alcen actives dans les énergies solaires depuis plus de 5 ans et ayant développé des technologies et concepts innovants en collaboration avec le CEA. Elle développe, industrialise et commercialise des centrales solaires thermiques à miroirs de Fresnel.

Ces centrales sont dotées de systèmes de stockage de chaleur innovants intégrés. Deux familles de centrales ont plus spécifiquement été développées :

• des centrales de moyenne puissance, jusqu’à 20MWe de capacité, destinées en premier lieu aux pays à réseau électrique peu développé, aux régions isolées et aux industriels. Ces centrales, robustes et modulables, peuvent satisfaire, outre les besoins en électricité, des besoins additionnels tels que la chaleur industrielle et / ou la génération de froid et / ou le dessalement d’eau de mer ;

• des centrales de forte puissance, à partir de 50MWe de capacité, qui ont vocation à s’insérer dans les réseaux électriques nationaux / régionaux.

Alsolen inscrit son ambition de développement dans une perspective mondiale, notamment en Afrique subsaharienne, qui concentre plus de la moitié de la population n’ayant pas accès à l’électricité. Deux projets « vitrine » de référence seront également lancés au Maroc, respectivement pour les deux familles de centrales présentées ci-dessus.

L’objectif de ces projets est de matérialiser les avantages des solutions produisant des utilités multiples, de répondre aux besoins de zones agricoles, industrielles, de zones non connectées au réseau ainsi que ceux, dans le sillage de la dynamique impulsée par NOOR, le Plan Solaire Marocain.

Technologies solaires : les ambitions affichées de Masen, du CEA et d'Alcen

[ Tubes à vide pour centrales solaires. (c) P.Avavian/CEA ]

Les partenaires sont convaincus que le succès d’une telle collaboration réside également dans l’optimisation technologique continue ainsi que dans le renforcement des compétences. La mise en place d’un accord de collaboration ambitieux entre Masen et le CEA vise la création d’un laboratoire commun au Maroc, le développement de prototypes, de systèmes et de sous-systèmes de centrales solaires, ainsi que le développement d’applications solaires.

Plusieurs thématiques de recherche sont enfin lancées notamment sur les thèmes de la durabilité, des performances des systèmes solaires et de l’intégration de l’énergie solaire aux réseaux électriques.

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Trackers solaires : Exosun sélectionné pour un projet au Chili (146 MW)

Trackers solaires : Exosun sélectionné pour un projet au Chili (146 MW)Exosun, le spécialiste français dans la technologie des trackers solaires a annoncé avoir signé un contrat avec EDF Energies Nouvelles pour équiper deux tiers d’une centrale photovoltaïque (PV) de 146 MWc dans le désert d’Atacama au Chili, et pour fournir un éventail complet de services de support liés à l’ingénierie, la logistique et la construction.

Ce projet PV, un des plus grands au Chili, représente le contrat le plus significatif signé par Exosun depuis sa création.

Les trackers solaires horizontaux à un axe d’Exosun, Exotrack(r) HZ, seront installés sur un terrain désertique, rocheux et vallonné. Ils supporteront 277.360 modules PV pour les orienter face au soleil du matin au soir, permettant ainsi d’augmenter considérablement la production énergétique de la centrale.

En plus de la fourniture des trackers, Exosun offrira une assistance technique à EDF Energies Nouvelles tout au long des phases de construction et de mise en service de la centrale afin d’assurer la performance optimale de l’Exotrack(r) HZ et d’accélérer le retour sur investissement de son client. Avec une cadence d’installation des trackers de 1 MWc par jour, Exosun s’engage à une livraison ‘juste-à-temps’ des composants de ses trackers.

Après un processus de sélection long et rigoureux, nous sommes très heureux de pouvoir travailler avec EDF Energies Nouvelles, un producteur d’énergie mondial majeur, et de contribuer à optimiser la performance de leur projet avec nos systèmes de suivi solaire innovants“, a commenté Frédéric Conchy, Président et co-fondateur d’Exosun. “Nous nous réjouissons à la perspective de pouvoir prouver sur le terrain la supériorité technique de notre produit et l’excellence de nos services de support. Ce contrat, le plus important signé par Exosun depuis sa création, nous permet d’entrer sur le marché chilien en pleine expansion.

Jean-Philippe Salomé, Directeur Général Délégué Industrie chez EDF Energies Nouvelles, a précisé : “Nous sommes ravis de collaborer avec Exosun, une start-up innovante que nous avons appuyée au premier stade de son développement. Le niveau élevé d’expérience acquis par Exosun ces dernières années leur a permis de construire une offre compétitive en termes de fiabilité, coûts et maximisation de la production énergétique. La localisation de la centrale solaire, dans le désert chilien d’Atacama fortement irradié, rend les trackers encore plus efficaces et rentables.”

La centrale solaire produira approximativement 362.000 MWh/an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 120.000 foyers, et économisera 288.000 tonnes de CO2 par an (par rapport à une moyenne des sources énergétiques thermiques). La mise en service des trackers, réalisée par Exosun, est prévue pour le dernier trimestre de 2016.

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EDF EN : forte croissance de l’activité d’exploitation-maintenance (EnR)

EDF EN : forte croissance de l'activité d'exploitation-maintenance (EnR)EDF Energies Nouvelles a annoncé lundi une forte croissance de son activité d’exploitation-maintenance (O&M) d’installations d’énergies renouvelables, aussi bien pour son compte propre que pour le compte de tiers.

Au premier semestre 2015, l’activité O&M d’EDF Energies Nouvelles a enregistré une croissance de 16% par rapport à fin 2014, pour atteindre 13,6 GW de capacités sous gestion dans 10 pays.

L’activité globale se concentre principalement sur la gestion de parcs éoliens (12 GW) et de centrales solaires (1,4 GWc).

Capacités O&M sous gestion d’EDF Energies Nouvelles au 30 juin 2015 :

EDF EN : forte croissance de l'activité d'exploitation-maintenance (EnR)

Renforcement des positions en Europe

L’activité d’EDF EN Services, la filiale d’EDF Energies Nouvelles dédiée à l’O&M en Europe, est en progression de plus 26%. La hausse de 633 MW des actifs gérés par EDF EN Services permet au groupe d’atteindre pour la première fois les 3 GW en Europe au premier semestre 2015, contre 2,4 GW à fin 2014.

Cette augmentation significative s’explique par une croissance des activités O&M dans l’éolien, notamment en Allemagne, au Royaume-Uni et en Pologne. Le semestre a par ailleurs été marqué par l’entrée d’EDF EN Services en Belgique, son septième pays d’implantation en Europe après la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et la Grèce.

Poursuite du développement en Amérique du Nord

EDF Renewable Services, la filiale d’EDF Energies Nouvelles dédiée à cette activité en Amérique du Nord, enregistre une hausse de 13% de son activité O&M.

Renforçant ses positions aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, EDF Renewable Services a remporté au cours du premier semestre 2015 près de 1 230 MW de nouveaux actifs à gérer.

A ce jour, EDF Renewable Services a dépassé les 10 GW de capacités sous gestion en exploitation-maintenance

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Lumière à haute énergie : du concentré solaire facteur 30

38 AVENUE THIERRYUne équipe de scientifiques du Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) et de l’Université de l’Illinois ont créé des cellules solaires capables de recueillir des photons bleus, et possédant le plus grand facteur de concentration luminescente jamais enregistré.

Pour se faire, ils ont combiné un dispositif émetteur de lumière quantique avec des miroirs photoniques spectraux appariés.

Cette percée ouvre ainsi la voie pour le développement futur de cellules solaires à faible coût qui utilisent “efficacement” la partie haute énergie du spectre solaire.

Nous avons atteint un ratio de concentration luminescente supérieure à 30, avec un rendement optique de 82% pour les photons bleus,” a expliqué le directeur du Berkeley Lab, Paul Alivisatos, co-leader de cette recherche. “A notre connaissance, ceci est le plus haut facteur de concentration luminescente jamais rencontré dans la littérature à ce jour.

Alivisatos ainsi que Ralph Nuzzo chercheur de l’Université de l’Illinois sont les auteurs d’un article dans la revue ‘ACS Photonics’ intitulé”Quantum Dot Luminescent Concentrator Cavity Exhibiting 30-fold Concentration.

L’industrie de l’énergie solaire aux États-Unis est en plein essor avec un nombre d’installations photovoltaïques en croissance, passant de 1,2 gigawatts en 2008, à plus de 20 gigawatts aujourd’hui, selon les sources du Département américain de l’Énergie (DOE).

Pourtant, près de 70% de l’électricité du pays sont toujours produites à partir de combustibles fossiles. L’alternative du panneau solaire photovoltaïque à faible coût devient une nécessité pour que les avantages de l’énergie solaire soit pleinement remplis. Une des solutions prometteuses sont les concentrateurs solaires luminescents (CSL).

Contrairement aux cellules solaires classiques qui absorbent directement la lumière du soleil et la convertissent en électricité, le CSL absorbe la lumière sur une plaque intégré grâce à des émetteurs de lumière hautement performants appelés “luminophores“, avant de réémettre la lumière absorbée dans d’autres longueurs d’onde, un processus connu sous le nom de déplacement de Stokes. Cette lumière réémise est orientée vers une cellule micro-solaire afin de la convertir en électricité. Étant donnée que la plaque est beaucoup plus grande que la cellule micro-solaire, l’énergie solaire frappant la cellule est très concentrée.

Avec un facteur de concentration suffisant, seules de petites quantités de matières photovoltaïques coûteuses sont nécessaires pour recueillir la lumière à partir d’un quide d’onde luminescente. Cependant, le facteur de concentration et l’efficacité de la collecte (via des colorants moléculaires qui jusqu’à présent ont été utilisés comme luminophores) sont limités par des pertes parasitaires.

Nous avons remplacé les colorants moléculaires dans les systèmes CSL avec des nanoparticules composées de séléniure de cadmium (CdSe) pour les noyaux et du sulfure de cadmium (CdS) pour l’enveloppe, ce qui augmente le déplacement de Stokes tout en réduisant la ré-absorption des photons“, a indiqué le Pr. Bronstein.

Les nanoparticules CdSe / CdS nous ont permis de découpler l’absorption d’énergie du volume d’émission, qui à son tour nous a permis d’équilibrer l’absorption et la diffusion pour obtenir la nanoparticule optimale,” a t-il ajouté. “Notre utilisation de miroirs photoniques qui ont été adaptés méticuleusement à la largeur de nos luminophores, ce qui nous a permis d’atteindre une efficacité de guide d’onde supérieure à la limite imposée par la réflexion interne totale.”

Les scientifiques se disent confiant dans les futurs dispositifs CSL qui permettront d’atteindre des ratios de concentration encore plus élevés grâce à l’amélioration du rendement quantique de luminescence, de la géométrie du guide d’ondes, et de la conception du miroir photonique.

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Un Nobel pour l’énergie solaire ?

Un Nobel pour l'énergie solaire ?Le chanteur du groupe U2, Bono, s’est joint a une délégation du gouvernement des États-Unis pour les célébrations du premier anniversaire du tout premier champ équipé de panneaux solaires, dans le cadre du programme Power Africa de la Maison Blanche.

Le projet portant sur 8,5 mégawatts, développé par Gigawatt Global et construit par Scatec Solar, est situé sur les terrains du village de la jeunesse d’Agahozo-Shalom, près de Kigali, au Rwanda.

L’organisation One.org de Bono soutient l’Electrify Africa Act (loi sur l’électrification de l’Afrique), qui est co-parrainée par le sénateur Chris Coons, et présente la production d’énergie comme une stratégie de lutte contre la pauvreté.

Yosef Abramowitz et Chaim Motzen, les co-fondateurs de Gigawatt Global, une entreprise néerlandaise de développement social et de production d’énergie solaire appartenant à des intérêts américains, ont mené la visite du champ.

Bono et Gigawatt Global sont tous les deux candidats au prix Nobel de la paix 2015 qui sera annoncé le mois prochain.

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Australie : lancement du projet de centrale solaire hybride de DeGrussa

Australie : lancement du projet de centrale solaire hybride de DeGrussaNeoen, l’une des principales sociétés françaises des énergies renouvelables, a annoncé en juillet le début de la construction de la centrale solaire hybride de DeGrussa en Australie.

Cette centrale photovoltaïque de 10.6 MW couplée avec 6 MW de batteries sera construite sur la mine de cuivre et d’or de DeGrussa, un site non connecté au réseau et détenu par la société minière Sandfire Resources.

Neoen, qui a récemment acquis le projet développé par Juwi, apportera le capital et sera le propriétaire et l’opérateur sur le long terme. L’ingénierie, les approvisionnements, la construction et la maintenance de la centrale seront réalisés par Juwi. Le montage sur site sera réalisé en partenariat avec l’entreprise de construction OTOC Australia, basée à Perth.

L’installation, qui utilisera des trackers un axe et 6 MW de batteries, sera le plus gros projet solaire non connecté sur un site minier dans le monde.

La centrale hybride de DeGrussa réduira le prix de l’électricité de la mine à moyen et long terme, montrant que l’énergie photovoltaïque peut s’intégrer avec des générateurs diesel et permettre de produire l’énergie nécessaire aux opérations, la partie solaire couvrant la majorité des besoins journaliers du site.

L’Agence Australian Renewable Energy Agency (ARENA) apporte une contribution à ce projet à hauteur de 20,9 millions de dollars australiens.

Pour M. Ivor Frischknecht, Président de l’ARENA, le projet compte désormais parmi les quelques mines dans le monde utilisant de l’énergie solaire, et sera un pilote au niveau mondial qui montre les progrès considérables de l’intégration solaire : “Les sites industriels non-connectés en Australie utilisent 1.2 GW de générateurs diesels et subissent de plein fouet la volatilité des prix ainsi que les risques logistiques. Les énergies renouvelables sont déjà compétitives par rapport aux énergies fossiles dans de nombreuses situations et offrent une alternative efficace, sure et fiable aux livraisons de diesel par camion“.

Australie : lancement du projet de centrale solaire hybride de DeGrussa

Le Clean Energy Finance Corporation (CEFC) financera le projet par de la dette à hauteur de 15.0 millions de dollars Australiens. “Cet important projet montre le potentiel significatif des énergies renouvelable sur les sites isolés et nonconnectés en Australie. La combinaison du photovoltaïque et du stockage est une opportunité unique pour réduire la dépendance au diesel dans les sites miniers isolés” a déclaré le CEO de CEFC M. Yates.

Romain Desrousseaux, Directeur général adjoint de Neoen a déclaré pour sa part : “Neoen est convaincu par le potentiel de développement des centrales solaires hybrides sur les sites non-connectés. L’Australie est le pays idéal pour réaliser de tels projets, avant de les répliquer ailleurs dans le monde. Avec la tenue de la conférence COP21 à Paris, Neoen renforce ainsi son engagement d’être un acteur majeur de la révolution énergétique.”

Enfin, Franck Woitiez, Directeur général de Neoen en Australie a commenté : “Neoen est fier d’investir dans ce projet novateur couplant des centrales solaires de large taille et du diesel. Ce pilote nous donnera l’expérience nécessaire pour multiplier de tels projets. L’Australie, et d’autres pays comme les Philippines, offrent de belles opportunités pour les centrales hybrides, qui permettront de réduire la consommation toujours croissante de diesel (…) Sandfire a montré un engagement fort pour réaliser ce projet, et nous espérons que cela va inspirer les autres mines autour du globe.”

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Ségolène Royal augmente les objectifs fixés à la filière photovoltaïque

Ségolène Royal augmente les objectifs fixés à la filière photovoltaïqueLa Programmation pluriannuelle des investissements (PPI) de production d’électricité, élaborée en 2009, fixait des objectifs ambitieux de développement des énergies renouvelables électriques, pour contribuer à l’atteinte d’une proportion de 23 % de la consommation d’énergie produite à partir d’énergies renouvelables en 2020.

Cette programmation établissait pour chaque filière d’énergies renouvelables des objectifs chiffrés à atteindre d’ici 2020. Pour la filière solaire, un objectif de 5.400 MW de puissance installée d’ici 2020 avait été fixé. Du fait du développement rapide de cette filière, notamment du fait de la baisse importante des coûts sur les années 2009-2015, cet objectif a été atteint.

La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte prévoit l’accélération du développement des énergies renouvelables pour atteindre 40% de la production d’électricité en 2030. Cela supposera des objectifs renforcés pour la filière photovoltaïque.

Afin de garantir la poursuite du développement des installations solaires, et dans l’attente de la fixation de nouveaux objectifs dans le cadre de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, Ségolène Royal a relevé les objectifs de 5.400 à 8.000 MW. L’arrêté a été publié dimanche au Journal Officiel.

Le gouvernement a annoncé cet été le doublement des deux appels d’offres pour les installations PV de moyenne et grande puissance qui avaient été lancés par Ségolène Royal en mars 2015 et novembre 2014 et qui sont portés respectivement de 120MW à 240 MW et de 400MW à 800MW.

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Une borne de recharge solaire pour smartphones dans le centre de Vence

Une borne de recharge solaire pour smartphones dans le centre de VenceDu 15 août au 15 septembre 2015, la ville de Vence met à disposition une borne de recharge àénergie solaire, servant à alimenter les petits appareils électroniques (smartphones, tablettes, appareils photo).

Ce nouveau dispositif, conçu par la société niçoise Advansolar, s’inscrit dans la continuité des démarches de développement durable dans lesquelles la municipalité est engagée.

La « cabine téléphonique du XXIe siècle »

Totalement autonome en énergie grâce à son panneau solaire, cette borne baptisée SunPod(r) Nomad permet de recharger jusqu’à 8 appareils en même temps. Placée en plein centre-ville, sur la Place du Grand Jardin, elle est un point de rencontre idéal pour les vençois comme pour les touristes, désireux de remettre les batteries de leurs appareils en marche.

Actuellement en pleine expansion, le « mobilier urbain intelligent » transforme les pratiques des utilisateurs dans la vie citadine. Ainsi, la ville de Londres transforme ses mythiques cabines téléphoniques rouges en SolarBox connectées, tandis que les « Smart Palms », palmiers solaires àémission Wi-Fi, se multiplient à Dubai. Au cœur de l’innovation internationale, la ville de Vence dispose en cette fin d’été du SunPod(r) Nomad, particulièrement adapté au climat ensoleillé de la Côte d’Azur.

Une borne de recharge solaire pour smartphones dans le centre de Vence

Une démarche éco-responsable

Une borne SunPod(r) Nomad installée pendant 1 an permet d’économiser 10kg de C02 par rapport à la recharge classique sur prise secteur : un atout convaincant pour une ville engagée dans une démarche globale d’action pour la maîtrise de l’énergie. La municipalité de Vence a donc mis en application ses principes de développement durable par l’installation d’équipements adaptés en conséquence. Advansolar, entreprise d’ingénierie solaire locale, permet ainsi la mise en œuvre d’un service éco-responsable de recharge solaire pour petits appareils électroniques.

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