La perspective du redémarrage de l’énergie nucléaire au Japon reste incertaine

La perspective du redémarrage de l’énergie nucléaire au Japon reste incertaine malgré le fait que l’Autorité de Régulation Nucléaire ait approuvé le redémarrage de deux réacteurs.








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Le président de la République en visite au CEA-INES

Le président de la République a visité le CEA-INESFrançois Hollande a visité le CEA-INES le 20 août 2015, accompagné de Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, d’André Vallini, Secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, en présence de nombreux élus locaux dont Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes.

Accompagné par Jean Therme, directeur de la Recherche Technologique, lors de son déplacement, le président a pu échanger avec les chercheurs et partenaires industriels de CEA Tech, autour de plusieurs démonstrateurs technologiques destinés aux marchés mondiaux de l’énergie :

• Solaire photovoltaïque (matériaux innovants, cellules haut rendement, modules) avec les partenaires ECM Technologies, Meyer Burger, Photowatt

• Couplage des ENR aux réseaux intelligents, avec Urbasolar (gestion de centrales solaires photovoltaïques)

• Route solaire, première mondiale réalisée avec Colas

• Energétique des bâtiments avec Enersens (matériau pour l’isolation par l’extérieur destinéà la rénovation)

Dans l’atrium du bâtiment Hélios, le Président a ensuite participéà une table-ronde animée par Jean Therme sur l’innovation au service de la transition énergétique, où les partenaires du solaire et de l’hydrogène ont pu souligner l’apport essentiel du CEA dans leur dynamique de développement et exprimer leurs attentes, en particulier sur le maintien du Crédit Impôt Recherche et le soutien à l’export.

Le président a conclu sa visite en souhaitant que la France soit exemplaire sur le sujet de la transition énergétique en prévision de la Conférence sur le Climat à Paris (COP21), et annoncé le doublement de la puissance autorisée pour l’appel d’offres solaire photovoltaïque « CRE3 », soit 400 MW supplémentaires.

La visite au CEA-INES était précédée par une visite sur le site d’Air Liquide Advanced Technologies à Sassenage sur le thème de l’hydrogène vecteur d’énergie où Florence Lambert, directrice de l’institut Liten, a présenté le plan stockage de la Nouvelle France Industrielle et les réalisations des start-up partenaires de CEA Tech.

[ Crédit photo : P.AVAVIAN/CEA ]

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Photovoltaïque : mise en service de la centrale au sol de Boussens (31)

Photovoltaïque : mise en service de la centrale au sol de Boussens (31)Troisième centrale photovoltaïque au sol à voir le jour cette année pour Quadran, la centrale solaire Estarac située à Boussens en Haute-Garonne est en service depuis le 3 août 2015.

Avec ces 2664 kWc, elle présente le double intérêt de valoriser une ancienne décharge communale et friche industrielle, mais également de constituer la première association de Quadran avec MPEI, filiale de la région Midi-Pyrénées dédiée aux investissements dans les énergies renouvelables.

Le site s’inscrit dans un paysage industriel entre la ligne SNCF Toulouse-Tarbes et le canal de St Martory. La situation des panneaux photovoltaïques sur une ancienne décharge et friche a nécessité d’installer les structures sur des fondations hors sol en longrines béton et un chemin de câble aérien.

Quadran qui est désormais en charge de l’exploitation de la centrale a assuré le développement de ce projet initié dès 2009. Ce dernier a connu le moratoire sur le photovoltaïque en 2010.

Pour sa part, la COGEMIP, société d’économie mixte de la région Midi-Pyrénées, s’est occupée de l’assistance à maîtrise d’ouvrage.

Les travaux débutés en mai ont duré 3 mois. Les aménagements des terrains et la fourniture des longrines ont été confiés à une entreprise locale.

Photovoltaïque : mise en service de la centrale au sol de Boussens (31)

Cette nouvelle centrale permet à Quadran de dépasser les 14 MWc de parcs photovoltaïques au sol construits et mis en service en 2015. La société précise par ailleurs que la construction de deux autres centrales au sol est imminente à Roquefort-des-Corbières et Thézan-lès-Béziers. Leur mise en service est prévue début 2016.

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Alstom signe un contrat pour l’intégration de parcs éoliens au Brésil

Alstom signe un contrat pour l'intégration de parcs éoliens au BrésilAlstom a annoncé récemment avoir remporté un contrat clés en main d’une valeur de 100 ME auprès d’Eletrosul Centrais Electricas S/A pour le raccordement de parcs éoliens, situés dans l’État du Rio Grande do Sul, au réseau électrique national brésilien.

L’exploitation commerciale de ce projet est prévue pour mars 2018.

Alstom, leader du consortium, livrera une solution comprenant la fourniture de deux nouveaux postes électriques et l’extension de six postes existants qui permettront de connecter les parcs éoliens.

Ce projet qui correspond aux lots A1 et A4 des enchères de l’Agence nationale de l’énergie électrique (ANEEL) brésilienne doit ouvrir la voie à une meilleure intégration des énergies renouvelables au Brésil. Il permettra au pays de mieux planifier sa capacitéénergétique éolienne pour les six prochaines années, jouant ainsi un rôle déterminant dans le renforcement du système de transport électrique brésilien.

Les composants des équipements, logiciels et technologies d’automatisation fournis par Alstom sont fabriqués localement dans les usines de Canoas et Itajuba, au Brésil.

La région Sud du Brésil dispose d’un potentiel éolien considérable qu’Alstom sera bientôt capable d’exploiter pour diversifier, à terme, le bouquet énergétique destinéà alimenter en électricité plus de 30 millions de personnes. Pour être au plus près du client, Alstom a placé une équipe dédiée d’ingénieurs locaux in situ. Ce contrat renforce la position dominante d’Alstom dans la fourniture de solutions innovantes pour optimiser les performances des réseaux électriques” a souligné Sérgio Gomes, Vice-Président d’Alstom Grid en Amérique latine.

** Présent au Brésil depuis 60 ans, Alstom a réalisé plus de 30 projets de transport d’électricité clés en main dans le pays, sur le marché du 230 kV et du 500 kV.

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Allemagne : contrat de 66 turbines éoliennes offshore Haliade

Allemagne : contrat de 66 turbines éoliennes offshore HaliadeMerkur Offshore a signé respectivement avec Alstom et DEME un accord pour la fourniture de turbines éoliennes et un contrat BoP (Balance of Plant) pour la construction du parc éolien Merkur Offshore, incluant la livraison et l’installation de 66 éoliennes offshore Alstom Haliade 150-6MW.

Les turbines seront fournies par Alstom et installées par DEME dans l’un des plus grands parcs éoliens d’Allemagne, le parc Merkur Offshore de 400 MW, situéà 45 km au nord de Borkum dans la mer du Nord, qui sera construit et exploité par Merkur Offshore. Le projet de parc éolien Merkur Offshore a reçu toutes les autorisations nécessaires et dispose d’une connexion électrique sécurisée. Sa construction débutera en 2016 et sera réalisée par GeoSea, membre du groupe DEME.

Il s’agit du plus important contrat éolien offshore signé par Alstom hors de France sur un marché important, qui survient après avoir décroché la construction du premier parc éolien offshore aux États-Unis. Le contrat Merkur Offshore est aussi le premier projet éolien offshore mené par Alstom en Allemagne, un événement particulièrement important pour l’évolution de nos activités en Allemagne et en Europe du Nord. Nous sommes très fiers d’apporter notre soutien à la transition énergétique en Allemagne avec ce vaste projet“, a déclaré Jérôme Pécresse, président d’Alstom Renewable Power.

Alain Bernard, Administrateur et Directeur-Général du groupe DEME, a également ajouté : “La combinaison de fonds marins favorables à l’une des ressources éoliennes parmi les plus puissantes et fiables au monde fera du Merkur Offshore l’un des plus grands parcs éoliens d’Allemagne en mer du Nord et contribuera de manière significative aux plans de transition énergétique de l’Allemagne et aux objectifs européens en matière d’énergie propre.

Conçue pour les conditions offshore les plus extrêmes du secteur, l’éolienne Haliade 150-6MW à entraînement direct d’Alstom combine innovation et technologie éprouvée. Avec un rendement énergétique élevé, développé par un rotor de 150 m de diamètre, l’Haliade peut approvisionner en énergie éolienne l’équivalent d’environ 5.000 foyers.

Le premier prototype d’Haliade a été installéà terre en 2012 sur le site du Carnet (France), suivi de la première installation pilote offshore dans le parc éolien de Belwind, à 46 km de la côte belge. Dans l’intervalle, Haliade a obtenu la certification DNV-GL qui confirme officiellement l’ingénierie, le design, la production, le fonctionnement et l’efficacité de la turbine et du service. Cette étape est la condition préalable à l’exploitation commerciale d’Haliade.

Allemagne : contrat de 66 turbines éoliennes offshore Haliade

Toutes les éoliennes offshore Alstom seront produites dans les nouvelles usines françaises de Saint-Nazaire.

** Le groupe DEME a participéà la construction de nombreux parcs éoliens offshore à grande échelle en Europe : Alpha Ventus, EnBW Baltic 2 et le parc éolien de Trianel West Borkum II dans les eaux territoriales allemandes, Westermost Rough et West of Duddon Sands au Royaume-Uni, les parcs de Walney et d’Ormonde en mer d’Irlande et les parcs éoliens C-Power et Northwind au large de la côte belge. GeoSea travaille actuellement sur plusieurs projets de parcs éoliens offshore tels que Godewind en Allemagne et l’extension du parc éolien de Kentish Flats au Royaume-Uni. Le groupe possède une large flotte de navires spécialisés dont les navires jack-up offshore à fort tonnage Innovation, Neptune, Goliath et Thor et les navires fallpipe Flintstone, Rollingstone et Seahorse.

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Vers un détecteur de lumière ultime

Vers un détecteur de lumière ultimeL’Américano-Suisse Eric Bonvin travaille en ce moment dans le laboratoire de László Forróà l’EPFL. Né dans la région lausannoise, il a grandi en Suisse et en Allemagne. Son projet d’été consiste à développer des détecteurs de lumière ultrasensibles capables de repérer un photon isolé.

Pour ce faire, Bonvin doit affronter un défi de taille : combiner deux matériaux des plus prometteurs, le graphène et un pérovskite.

Le graphène relève quasiment de la science-fiction : matière la plus résistante qui soit, il présente des propriétés électriques exceptionnelles, voire exotiques, si ce n’est plus. Quant aux pérovskites, leur aptitude à convertir la lumière en courant électrique les place parmi les matériaux les plus adaptés à la construction de panneaux solaires.

Diplômé d’une haute école helvétique, Bonvin s’est mis àétudier la physique à l’EPFL. Après deux ans et un bachelor en la matière, il a passé sa troisième année en programme d’échange, qui l’a conduit à l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh.

De retour à l’EPFL pour un master en ingénierie physique, il a dédié son projet de première année au graphène dans le laboratoire de physique de la matière complexe de László Forró. Son master en poche, il a souhaité continuer à travailler pendant l’été dans ce même laboratoire afin de creuser plus avant ce sujet de recherche.

«Mon projet se donne pour but de créer des photo-détecteurs utilisables avec très peu de lumière», explique-t-il. « Je combine le graphène et les pérovskites – des composants qui ont éveillé l’intérêt des chercheurs ces dix dernières années – pour générer des systèmes qui sont dix millions de fois plus sensibles à la lumière que les photo-détecteurs en silicone et autres standards du moment.» En théorie, l’efficacité de ces matières est largement suffisante pour détecter un seul photon –« même à température ambiante », précise Endre Horvath, qui dirige le projet d’Eric.

Afin de créer de tels systèmes sensibles, Bonvin a d’abord développé une méthode de production du pérovskite en nanotubes à partir d’une solution placée directement sur les feuilles de graphène. C’est une étape cruciale, car la sensibilité finale à la lumière dépend de la structure desdits nanotubes ; leur architecture est donc essentielle.

Cela n’a rien d’une sinécure. Pour mettre au point sa méthode, Bonvin a profité de l’expertise du laboratoire en matière de microfabrication de nanotubes. Le processus a impliqué des machines haute précision et de nombreux essais, mais, au final, s’est soldé par des nanotubes de graphène et de pérovskite formant de magnifiques lignes droites. «Cette méthode de croissance est contrôlable, modulable, reproductible et économique», s’enthousiasme-t-il. « Elle est parfaite pour produire à large échelle ».

Vers un détecteur de lumière ultime

Les systèmes sont microfabriqués dans une salle blanche du Centre pour les micro-nano-technologies de l’EPFL. La microfabrication est prônée ici, car elle améliore l’efficacité des systèmes. En effet, plus ces derniers sont petits, moins ils vont contenir d’impuretés, ce qui booste leur efficacité. La microfabrication permet par ailleurs de concevoir des systèmes avec seulement très peu de nanotubes, ce qui réduit également le nombre d’impuretés et accroît leur rendement.

De tels photo-détecteurs ultrasensibles trouveraient des applications multiples, entre autres dans les systèmes de vision nocturne, les scanners CT, les détecteurs utilisés dans les expériences d’accélération de particules, et même dans des systèmes d’informatique quantique basés sur la lumière, qui requièrent de pouvoir repérer des photons isolés. «Je pense que nos détecteurs peuvent y arriver», déclare Bonvin.

Encore plus fort, ces détecteurs pourraient être utilisés dans les télescopes spatiaux, qui identifient les faibles signaux émis par les galaxies lointaines à travers l’entier du spectre électromagnétique. « Nos détecteurs sont sensibles à un éventail très large, des infrarouges jusqu’aux rayons X. Cela signifie que nous n’aurions besoin que d’un seul d’entre eux pour faire exactement le même travail que plusieurs actuellement.

Vers un détecteur de lumière ultime

Le projet de Bonvin offre une méthode pour créer des détecteurs ultrasensibles en mêlant deux matériaux peu coûteux à fabriquer. «J’aimerais voir se développer ce type de photo-détecteurs à l’avenir – et, je l’espère, leurs premières applications».

Bonvin cherche actuellement une place de doctorant dans le domaine de la physique des solides. Mais ce projet d’été lui a déjà donné le goût du monde professionnel. «Par son biais, j’ai appris beaucoup sur les photo-détecteurs, le graphène et les pérovskites. J’aimerais désormais réaliser de nouveaux systèmes avec les mêmes principes sous-jacents, mais avec une architecture optimisée. J’ai acquis des aptitudes de microfabrication que je pourrai utiliser dans de futurs projets ».

[ Photos : (c) Alain Herzog/EPFL ]

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Le Japon redémarre un réacteur de la centrale nucléaire de Sendai

Le Japon a lancé mardi le redémarrage d’un réacteur de la centrale nucléaire de Sendai, le premier à redémarrer depuis la catastrophe de Fukushima en 2011 il y a quatre ans.








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ET Solar effectue une percée sur le marché turc des projets photovoltaïques

ET Solar effectue une percée sur le marché turc des projets photovoltaïquesET Solar a annoncé récemment avoir créé une filiale turque – ET Solutions Istanbul – via sa filiale (ET Solutions AG), en vue de s’engager à long terme sur le marché local de l’énergie photovoltaïque.

Pour l’industriel allemand, l’investissement devrait porter ses fruits, dans la mesure où la société a récemment négocié les conditions avec des investisseurs, concernant des projets photovoltaïques d’importance en Turquie.

La construction des deux premiers projets, de 1,1 MWc chacun, au profit d’un investisseur d’Antalya, est prévue pour août 2015. Les deux projets devraient alimenter le réseau d’ici à fin septembre 2015. Pour marquer sa confiance dans la qualité des installations photovoltaïques livrées, la société fournira aux investisseurs une garantie d’exécution pour chacune de ces deux années. ET solutions Istanbul a également obtenu un contrat d’exploitation et d’entretien sur deux ans.

Le premier volet, à savoir les modules, sera mis en place sur les deux installations, les projets s’appuyant sur une ingénierie allemande provenant du siège d’EMENA à Munich (Allemagne). Les projets sont partiellement élaborés et sécurisés avec la collaboration de MEL Solar Energy Corp., une entreprise locale d’Istanbul avec qui ET Solutions entretient un partenariat stratégique depuis avril 2014.

Enfin, la société prévoit cette année d’entamer la construction de centrales solaires en Turquie à hauteur de 50 MWc.

Je suis tout à fait ravi qu’ET Solutions démarre ses deux premiers projets d’ingénierie, d’achat et de construction en Turquie, suite à la création de notre filiale turque. Grâce à notre entreprise locale et à nos employés expérimentés, ET Solutions pourra garantir une mise en œuvre efficace des projets et un appui total aux clients et aux partenaires” a déclaré Dennis She, le PDG d’ET Solar.

Outre les services d’ingénierie, d’achat et de construction, ET Solutions est également en mesure d’offrir un financement de projet grâce à des banques turques et internationales, mais aussi d’accélérer les agréments et les permis de TEDAS. En soignant chaque étape du processus, ET Solutions met à disposition des projets de bout en bout et clés en main. Les investisseurs comme les clients sont entre de bonnes mains avec ET Solutions.”

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Le titre de “pionnier de la technologie” pour Heliatek

Forum économique mondial : titre de pionnier de la technologie pour HeliatekHeliatek, le producteur allemand de films solaires photovoltaïques souples et ultralégers de moins de 1 mm d’épaisseur vient d’être sélectionné par le Forum économique mondial pour figurer sur la liste mondiale des sociétés « pionnières de la technologie » en raison de leur aptitude à innover.

Heliatek est un essaimage de l’Université technique de Dresde et de l’Université d’Ulm.

La société compte parmi les leaders du secteur de l’énergie électronique organique, avec un rendement record à l’échelle mondiale de 12 %. Elle a commencéà commercialiser ses films solaires en juillet 2014.

Seule entreprise allemande retenue, Heliatek a été choisie par un jury professionnel parmi des centaines de candidats pour figurer sur la liste des 49 sociétés sélectionnées. Cette sélection va lui permettre d’accéder au réseau politique et commercial le plus prisé et le plus influent au monde et d’être invitée au « Davos d’été» organisé en septembre à Dalian, en Chine, par le Forum économique mondial ou au sommet annuel de Davos en janvier.

Comme l’a souligné Thibaud Le Séguillon, PDG d’Heliatek : “Nous sommes enchantés d’être reconnu par le Forum économique mondial comme un pionnier de la technologie. Nous avons mis au point des processus technologiques et de production révolutionnaires qui auront un impact important sur le mode de production de l’énergie. En intégrant nos films solaires aux façades des bâtiments, nous les transformons en effet en de véritables centrales électriques locales.”

Nous sommes ravis qu’une société allemande ait été retenue“, a indiqué Fulvia Montresor, responsable des Pionniers de la Technologie au Forum économique mondial. “Heliatek fait partie d’un groupe d’entrepreneurs conscients des grands défis auxquels le monde autour d’eux est confronté et désireux de les relever avec leur entreprise.

Les pionniers de la technologie ont été sélectionnés parmi des centaines de candidats par un comité de sélection composé de 68 universitaires, entrepreneurs, capital-risqueurs et dirigeants d’entreprise. Au nombre des membres notoires du comité figurent Arianna Huffington (fondatrice du Huffington Post) et Henry Blodget (rédacteur en chef de Business Insider). Pour opérer sa sélection, le comité s’est basé sur des critères tels que le sens de l’innovation, l’impact potentiel, le prototype opérationnel, la viabilité et le leadership des entreprises.

** Google (2001), Wikimedia (2007), Mozilla (2007), Kickstarter (2011) et Dropbox (2011) comptent parmi les précédents lauréats.

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Union Européenne : l’énergie éolienne a fourni 8% de l’électricité en 2014

Union Européenne : en 2014, l'énergie éolienne a fourni 8% de l'électricitéEn 2014, la puissance éolienne reliée au réseau de l’Union Européenne a atteint 129 GW, ce qui correspond à 8% de la demande européenne en électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grèce et de l’Irlande réunis.

Selon le dernier rapport du centre commun de recherche (JRC), la croissance “impressionnante” de l’industrie éolienne permettra de contribuer à hauteur d’au moins 12% dans l’électricité renouvelable d’ici à 2020, un apport significatif dans l’objectif européen du paquet climat-énergie fixéà 20% d’énergie de sources renouvelables.

Le rapport “JRC wind status report 2014” fait état des technologies, du marché et de l’économie du secteur de l’énergie éolienne avec un focus sur l’Union Européenne. L’énergie éolienne reste l’énergie renouvelable ayant connu un déploiement la plus large et la plus réussie au cours des deux dernières décennies, passant d’une capacité mondiale cumulée de 3 GW à 370 GW.

L’année dernière, la capacitééolienne installée ( 52,8 GW dont 2,7 GW offshore ) a connu un nouveau record dans le monde, avec une augmentation de 48% par rapport à 2013 et de 17% par rapport au record de 2012 (45,2 GW).

Avec 23,2 GW de nouvelles installations et une part de marché de 44%, la Chine est largement en avance sur les Etats membres de l’UE qui, ensemble, totalisent 13,05 GW de capacités éoliennes installées. L’UE reste toutefois encore en tête en terme de capacités cumulées. Ses 129 GW d’installations éoliennes (onshore et offshore), permettent à six pays – le Danemark, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, la Roumanie et l’Allemagne – de générer entre 10 et 40% de leur électricitéà partir du vent.

Union Européenne : en 2014, l'énergie éolienne a fourni 8% de l'électricité

Les fabricants européens de turbines ont représenté 78% du marché mondial (hors Chine) en 2014. Dans un contexte de forte concurrence et de diminution du prix des turbines, les fabricants ont réussi à améliorer leur bilan grâce à une meilleure gestion des coûts et à une réduction du prix des matières premières. Le coût de production de l’énergie éolienne continue sur une tendance baissière, hautement favorisé par une réduction du coût du financement des projets. Sur la base d’investissements planifiés en 2016-2017, le coût moyen actualisé de l’énergie est estimé entre 90 et 150 euros par MWh.

Union Européenne : en 2014, l'énergie éolienne a fourni 8% de l'électricité

La part de 20% de la consommation énergétique de l’UE à partir de sources d’énergie renouvelables fait partie du paquet « 20-20-20 » des objectifs climatiques et énergétiques fixés en 2020. Celui-ci prévoit également une réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre dans l’UE – aux niveaux de 1990, et une amélioration de 20% de l’efficacitéénergétique. En Octobre 2014, les dirigeants de l’UE ont convenu de nouveaux objectifs pour 2030 : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% au moins par rapport à celle de 1990, et de 27% au moins pour l’énergie renouvelable et les économies d’énergie d’ici 2030.

Union Européenne : en 2014, l'énergie éolienne a fourni 8% de l'électricité

[ Instantané de l'état actuel de la réalisation des objectifs de l'énergie éolienne en 2020 ]

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