Valence Romans : de la chaleur solaire au service de l’économie locale

Valence Romans : de la chaleur solaire au service de l'économie localeEnerplan est impliqué depuis 2014 avec la Communauté d’Agglomération Valence Romans Sud Rhône Alpes, pour préparer leur « plan chaleur solaire » mis en œuvre dans une démarche de Territoire à Energie Positive (TEPOS).

Le plan chaleur solaire a été lancé officiellement le 12 mai dernier par la signature de toutes les parties prenantes de la charte en faveur du développement local du solaire thermique.

L’agglomération Valence Romans a l’ambition politique de valoriser au maximum les calories solaires qui tombent gratuitement sur son territoire, pour couvrir à une bonne part des besoins d’énergie pour l’eau chaude et le chauffage (35% des besoins énergétiques du territoire).

Enerplan, avec Qualit’EnR et les organisations professionnelles, mobilise la filière (industriels, installateurs Qualisol) pour proposer des solutions solaires (chauffe-eau et chauffage) au meilleur rapport qualité prix pour les habitants, les entreprises, les bailleurs et les communes.

Bénéficiant de plus de 2500 heures d’ensoleillement par an, le plan chaleur solaire de Valence Romans coordonné par la communauté d’agglomération prévoit 18 actions pour 2015, selon 3 axes : susciter et accompagner les projets, motiver les acteurs, et développer la qualité. Il vise àémuler le marché local, avec l’implication directe des entreprises locales d’étude et d’installation de systèmes solaires. La filière s’engage à faire des offres optimales en termes de qualité et de prix.

Pour André JEAN, administrateur d’Enerplan, “l’engagement de Valence Romans avec ce plan chaleur solaire est exemplaire, car il traite d’un besoin énergétique essentiel – la fourniture de chaleur basse température – où l’offre industrielle solaire française est à la pointe, avec des installateurs Qualisol locaux motivés pour réduire la dépendance énergétique. Ce premier plan chaleur solaire au sein d’un TEPOS, a vocation à se dupliquer au sein des 212 collectivités locales territoires àénergie positive en devenir, et des 316 engagées dans un contrat local de transition énergétique.”

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De l’impression à jet d’encre pour les cellules solaires en kësterite

De l'impression à jet d'encre pour les cellules solaires en kësteriteL’impression jet d’encre “drop-on-demand” est une approche prometteuse qui permet la structuration de matériaux tout en rejetant des quantités négligeables de déchets ; par conséquent, cela signifierait également une réduction significative du coût des matières premières, dans les produits solaires notamment.

Par ailleurs, l’impression à jet d’encre peut être facilement adaptée à un procédé roll-to-roll (rouleau d’impression), qui est appropriée pour une production à grande échelle. Du point de vue de l’application industrielle, les deux fonctionnalités cumulées de la technologie d’impression à jet d’encre restent d’un grand intérêt. Une exigence essentielle pour son utilisation est de développer une encre appropriée en termes de viscosité et de stabilité qui conduit à des films compacts et homogènes.

L’encre moléculaire

Le Dr Lin Xianzhong de l’Institut des systèmes et matériaux hétérogènes du HZB a utilisé une encre moléculaire qui a été initialement développée pour des technologies de revêtement par centrifugation. L’encre est produite par dissolution de Cuivre, Zinc, Etain, sels métalliques et de la thiourée dans un solvant de diméthylsulfoxyde. Le Dr. Lin a testé son aptitude à l’impression jet d’encre. Il a constaté que la viscosité de l’encre peut être réglée en ajustant la concentration de l’encre. La composition d’encre peut également être facilement contrôlée par l’ajout ou la réduction de la quantité de chaque produit chimique ajouté. Les absorbeurs CZTSSe sont formées par recuit du film de précurseur de Cu-Zn-Sn-S sous une atmosphère contenant du sélénium.

Procédééconomique

L’optimisation initiale des conditions de traitement telles que les paramètres de la composition d’encre et d’impression ont déjà produit des cellules solaires avec des rendements allant jusqu’à 6,4%. L’énorme avantage de l’impression jet d’encre par rapport à un revêtement par centrifugation pour obtenir de minces absorbeurs de films reste la moindre quantité de déchets. Considérant que, avec le revêtement par centrifugation, une grande quantité de matériel d’encre est gaspillée, l’impression à jet d’encre demeure très économique : par exemple, moins de 20 microlitres d’encre reste nécessaire pour produire 2 micromètres de film mince absorbeur CZTSSe. Cette quantité permet de couvrir un substrat d’un pouce sur un pouce (2,54 cm x 2,54 cm).

Faible toxicité

Bien que la performance de la cellule solaire est encore loin de l’efficacité record de 12,7% pour des cellules solaires à base CZTSSe, le grand avantage de notre approche est un processus qui gaspillage peu de matériaux faiblement toxique“, a ajouté Mme Martha Lux-Steiner.

L’équipe travaille actuellement sur l’optimisation des conditions de traitement pour les absorbeurs de kësterite afin d’améliorer encore les performances de la cellule solaire ainsi que le dépôt des couches par impression jet d’encre. L’objectif est d’imprimer avec un dispositif complet d’une grande efficacité en oubliant la technologie du vide, trop coûteuse. Ce travail ouvre donc une voie prometteuse pour la fabrication de cellules solaires en couches minces de kësterite.

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Quand les éoliennes de Basse-Marche tourneront-elles ?

Quand les éoliennes de Basse-Marche tourneront-elles ?Après avoir déposé un énième recours, les opposants au parc éolien vont reporter une fois de plus le délai de construction de celui-ci et priver ainsi le territoire de la Basse-Marche d’un investissement de 75 millions d’euros.

Alors que la Cour d’Appel de Bordeaux vient d’annuler l’ensemble du jugement du tribunal administratif, et, par là même, de valider la totalité des permis de construire éoliens obtenus en 2011, l’introduction d’un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat par une association d’opposants, repousse une nouvelle fois l’installation des parcs éoliens sur le territoire de la Basse-Marche.

Jean-Marie Guillemaille, Président de la Communauté de Communes de Basse-Marche, regrette ce jusqu’au-boutisme : “Aujourd’hui, une poignée d’opposants, qui n’habite pas forcément sur le territoire, prive la région de la mise en œuvre d’un projet porteur de dynamisme économique, bienvenu en ces temps de crise. Nous ne sommes pourtant pas inquiets quant à l’issue de ce recours, nous sommes même optimistes : c’est un dossier de qualité, qui a été reconnu par quatre fois, par les administrations, par le commissaire enquêteur, par le Préfet, et enfin récemment par la Cour d’Appel de Bordeaux. Il n’y a donc pas de raison qu’il en soit autrement cette fois-ci. Mais je ne peux que m’indigner devant cet acharnement dont le seul but est de retarder un projet qui, sans cela, serait déjà raccordé au réseau. Ce nouveau recours risque de nous faire perdre 1 an et demi, voire deux ans, autant de temps où les collectivités ne toucheront pas la fiscalité des éoliennes. Je tiens toutefois à saluer la décision de la Cour d’Appel de Bordeaux qui a validé tous les permis de construire éoliens obtenus en 2011, et qui nous conforte dans notre confiance et notre détermination à nous mobiliser en faveur des énergies renouvelables comme levier de développement de notre territoire. Faut-il encore souligner que ce projet représente des emplois, du travail pour nos artisans locaux et un investissement global de 75 millions d’euros ? ».

Ce nouveau recours marque un coup d’arrêt à d’autres projets, que la Communauté de Communes pourrait mettre en œuvre grâce aux ressources de l’éolien : “investissement dans les énergies renouvelables (éolien citoyen, méthanisation…) mais aussi et surtout amélioration du cadre de vie des administrés.”

Restent ainsi en suspens des investissements pour le maintien des personnes âgées à domicile, pour la construction d’une nouvelle école mais également l’aide aux petites communes rurales. “Le projet risque d’accuser cinq années de retard, il suffit de faire le compte, cela représente un manque à gagner de près de 2 millions d’euros qui auraient pu être injectés sur le territoire” regrette Jean-Marie Guillemaille.

Le projet éolien de la Basse-Marche, pour lequel la Communauté de Communes travaille avec le développeur OSTWIND, comporte 24 éoliennes, d’une puissance totale de 43,2 MW. L’ensemble de ces parcs éoliens représente :

• Un investissement global de 75 Millions d’euros,
• Des retombées pour les entreprises BTP/voiries/réseaux locales d’environ 7 millions d’euros,
• Des retombées fiscales de 25 000€/an pour la région, 180 000€/an pour le département, 385 000 euros / an pour la CCBM et les communes d’accueil
• Au moins 5 emplois permanents locaux dont un sur site pour l’exploitation des parcs par la société OSTWIND,
• Une production d’électricité verte pour 43 000 personnes chauffage inclus
• Une économie d’émission de 31 000 tonnes de CO² par an

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Solairedirect : nouveaux projets clés aux États-Unis et au Chili

Solairedirect : nouveaux projets clés aux États-Unis et au ChiliAprès son introduction récente à la bourse de Paris sur le marché Euronext, la société Solairedirect a annoncé avoir atteint des objectifs importants dans deux de ses pays clés, le Chili et les États-Unis.

Solairedirect a en effet acquis les projets solaires de Denersol et Canto del Agua, pour une capacité totale de 72 MW, dans la région Atacama, au nord du Chili, auprès du développeur Abantia Sun Energy. Ces projets, équipés de systèmes de suivi de la course du soleil (tracker), seront conçus et installés par Solairedirect Chili. La construction devrait commencer au cours du 4ème trimestre 2015.

Il s’agit du troisième projet de Solairedirect au Chili après celui d’Andacollo, construit en 2013 avec un contrat d’achat d’électricité de gréà gré, sur la base des prix de marchés de gros d’électricité, et celui de Los Loros, qui a sécurisé son financement bancaire et dont la construction doit débuter dans les semaines à venir.

En parallèle, Solairedirect a démarré une collaboration avec sPower, fournisseur américain majeur d’énergie renouvelable, dans le but de développer et d’installer des projets photovoltaïques aux États-Unis. La première initiative conjointe est l’achat à Solairedirect et le financement par sPower du projet Adera, un projet de 26,5 MW situé dans le comté de Madera, en Californie.

Ce projet sera conçu et construit par Solairedirect USA Inc. Adera Solar LLC a par ailleurs conclu un contrat d’achat d’électricité de gréà gré sur 20 ans (PPA) avec Southern California Edison (SCE). La construction devrait débuter au cours du 2ème trimestre 2015 et être finalisée d’ici la fin de l’année 2015. Il s’agira du premier parc solaire construit par Solairedirect aux Etats-Unis depuis la création de Solairedirect USA en avril 2014.

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La prochaine génération d’éoliennes devient “supraconductrice”

La prochaine génération d'éoliennes devient La société Envision Energy a annoncé vouloir mettre en place un générateur supraconducteur sur l’une de ses éoliennes les plus perfectionnées. Le produit dénommé générateur EcoSwing est conçu pour une turbine à entraînement direct dans la catégorie des plus de 3 MW. Il fournira assez d’électricité pour alimenter 1.000 foyers.

Après des années de recherche, la supraconductivité a finalement évolué au point qu’elle peut être mise à l’essai et expérimentée sur une éolienne grandeur nature. Le générateur à entraînement direct EcoSwing sera l’un des systèmes supraconducteurs les plus ambitieux en termes de densité de couple et nous sommes fiers d’être les fers de lance de ce projet qui fera date” a déclaré Anders Rebsdorf, le Directeur du centre de recherche d’Envision.

Les supraconducteurs sont capables de transporter l’électricité sans résistance. Ils sont donc complémentaires des technologies à haut rendement énergétique comme substituts du cuivre. Par rapport au cuivre, ils peuvent prendre en charge 100 fois la densité actuelle, ce qui rend les machines électriques compactes et légères. Un besoin en matériel considérablement réduit contribue à rendre cette technologie compétitive par rapport aux machines conventionnelles.

Le générateur EcoSwing est pensé pour être le premier générateur supraconducteur conçu pour une éolienne et augure une nouvelle étape dans la mise au point des générateurs. L’avantage principal du générateur EcoSwing est qu’il diminue le poids de plus de 40% par rapport à des générateurs à entraînement direct classiques. Pour l’ensemble de la nacelle, cela se traduit par 25% de poids en moins et, bien sûr, un besoin en matériel proportionnellement moindre.

Une répercussion particulièrement bienvenue est que la technologie EcoSwing réduit considérablement la dépendance en matériau des terres rares – un produit dont l’offre est limitée et sujet à une fluctuation des prix. Le consortium composé de membres du secteur et de scientifiques prévoit ainsi que la chaîne dynamique d’EcoSwing constituera une solution compétitive par rapport à l’entraînement direct ou la solution à engrenage.

Le potentiel d’un générateur Envision HTS(r) plus léger et compétitif est proprement enthousiasmant. La technologie EcoSwing peut être une avancée significative dans notre quête permanente de réduire le coût de l’énergie renouvelable” a ajouté Anders Rebsdorf concernant l’incidence sur le marché.

EcoSwing précise qu’il abordera des aspects multidisciplinaires en matière de recherche et développement et fera progresser la supraconductivitéà l’échelle industrielle, la cryogénie et la conversion de puissance. Pour la mise en œuvre de la technologie, le consortium réalisera des études de risque et procèdera à l’évaluation des aspects réglementaires. Après des essais au sol approfondis dans un laboratoire certifié, il est prévu de faire fonctionner le générateur EcoSwing pendant plus d’un an sur une éolienne moderne à grande échelle, au Danemark.

** EcoSwing bénéficie de financements du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne en vertu de la convention de subvention n°656024. Le budget total du projet est de 13,8 millions d’euros, dont 10,5 millions versés au titre du programme Horizon 2020.

* Envision est le 3ème constructeur d’éoliennes le plus important en Chine, le plus grand fournisseur d’éoliennes offshore en Chine et la plus grande société de services de gestion d’actifs de production d’énergie renouvelable au monde.

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DOM – Corse : appel d’offres pour des installations solaires avec stockage

DOM - Corse : appel d'offres pour des installations solaires avec stockageLa Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a lancé un nouvel appel d’offres portant sur une capacité de 50 MW pour les installations solaires de grande taille (puissance minimale de 100 kWc, soit environ 600 m²), situées dans les Départements d’outre-mer (DOM) et en Corse.

Le volume de cet appel d’offres est réparti à parts égales entre les installations sur bâtiments (25 MW), et les installations sur ombrières de parking ou au sol (25 MW).

L’objectif de cet appel d’offres est de déployer l’énergie solaire qui est particulièrement adaptée aux systèmes électriques insulaires, en mettant en œuvre des projets innovants qui allient des technologies de stockage (des batteries seront associées aux panneaux photovoltaïques) à des solutions d’autoconsommation permettant de limiter la consommation d’électricité aux moments où la demande est la plus forte.

En améliorant le lissage et la prévisibilité de la production solaire, l’appel d’offres soutient le développement de projets dont les perspectives industrielles sont prometteuses pour faciliter l’insertion des énergies renouvelables dans les réseaux électriques isolés, et garantir l’autonomie énergétique des territoires.

Le cahier des charges prévoit la valorisation de la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la valorisation de l’environnement ainsi qu’à l’innovation.

La date limite de dépôt des offres est fixée au 20 novembre 2015 ce qui permettra d’envisager la désignation des lauréats au printemps 2016.

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Lancement du projet ANR SmartEole sur les technologies de contrôle

Lancement du projet ANR SmartEole sur les technologies de contrôleLe projet SmartEole vient d’être lancé dans le cadre de l’appel à projet ANR « Efficacitéénergétique des procédés et des systèmes ». Ce projet vise à améliorer l’efficacité de la production d’énergie éolienne et la durée de vie des éoliennes en proposant des solutions decontrôle innovantes.

L’un des enjeux majeurs du développement de l’énergie éolienne est la réduction du coût de l’énergie produite. La mise en œuvre de systèmes de contrôle avancé des éoliennes constitue l’un des leviers pour en optimiser la performance et obtenir des gains de production.

D’une durée de 3 ans et demi, le projet SmartEole est piloté par PRISME, laboratoire de l’Université d’Orléans, en collaboration avec trois partenaires de recherche**.

SmartEole va permettre de développer des techniques de contrôle permettant d’améliorer les conditions de fonctionnement des éoliennes. Il s’agit d’intégrer des systèmes de capteurs (notamment Lidar) pouvant détecter avec précision la vitesse, la direction et l’intensité du vent en amont de l’éolienne. Cette mesure du vent incident permet d’implémenter, en temps réel, des stratégies de contrôle pour piloter l’orientation de la nacelle et des pales dans la direction optimale.

Grâce à la mesure du vent en amont, l’anticipation de l’orientation optimale des pales de l’éolienne diminue considérablement les contraintes mécaniques sur sa structure (mat et pales), réduisant ainsi les coûts de maintenance et augmentant la durée de vie de la structure. SmartEole vise également à compléter cette stratégie par des concepts innovants, permettant de réduire les fluctuations de contraintes mécaniques sur des temps caractéristiques plus courts via un contrôle actif de l’écoulement de l’air au niveau des pales.

Ces technologies de contrôle développées dans le cadre du projet s’appliqueront donc à plusieurs échelles, aux niveaux de la pale, de l’éolienne et de la ferme éolienne, et feront l’objet de travaux de recherche fondamentale en laboratoire jusqu’à la démonstration àéchelle réelle.

Deux types d’expérimentation sont programmés :

- des essais àéchelle réelle sur une ferme éolienne de Maia Eolis sur la base de stratégies de contrôle développées par IFPEN avec les capteurs d’Avent Lidar Technology.

- des mesures en souffleries dans les installations des laboratoires LML et PRISME, avec des tests de stratégies de contrôle développées par LAAS-CNRS et ¨PRISME.

Les développements s’appuieront sur l’expertise des partenaires dans les domaines de l’éolien et du lidar, et leurs compétences en métrologie, mécanique des fluides et
automatique.


** IFP Energies nouvelles (IFPEN), le Laboratoire de mécanique de Lille (LML–CNRS // Université de Lille 1 // Ecole centrale de Lille // Ecole nationale supérieure d’arts et métiers de Lille) et le Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS-CNRS), ainsi que deux industriels, Maia Eoliset Avent Lidar Technology.

Avent Lidar Technology développe et produit les lidars Wind Iris qui sont embarqués sur les éoliennes. Avent fait partie du groupe LEOSPHERE, fabricant des lidars courte et longue portée WINDCUBE. et leader mondial dans le domaine de l’énergie éolienne, de la sécurité aéroportuaire et de la météorologie opérationnelle.

IFP Energies nouvelles est un acteur public de la recherche et de la formation. Son champ d’action est international et couvre les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement.

Le LAAS-CNRS est une unité propre de recherche du CNRS fondée en1967. Il contribue depuis sa création au développement des sciences et technologies de l’information, de la communication et des systèmes. Le laboratoire privilégie une approche pluridisciplinaire et une démarche de partenariats recherche-industrie, pour laquelle il est labellisé Institut Carnot depuis 2006.

Le LMLest un laboratoire fondé en 1985 et composé de sixéquipes de recherche. Ses activités scientifiques, amont ou appliquées, couvrent une grande partie du domaine de la Mécanique et
s’articulent autour de trois axes de recherche : laMécanique des Fluides, la Fiabilité mécanique des matériaux et des structures et le Génie Civil avec une implication forte aux niveaux régional, national et international.

Maia Eolis, filiale du Groupe MAÏA avec une participation de GDF Suez à hauteur de 49 % est un interlocuteur unique dans le domaine éolien, de la conception à l’exploitation des parcs en passant par la construction et la maintenance. Une importante activité de R&D est mise en œuvre afin d’améliorer sa productivité.

PRISME est un laboratoire Pluridisciplinaire de Recherche en Ingénierie des Systèmes, Mécanique et Energétique rattachéà l’Université d’Orléans L’innovation dans les domaines du transport, de la conversion de l’énergie et de l’environnement fait partie de ses missions.

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Des modules – commerciaux – CIGS atteignent une efficacité record de 16,5%

Des modules - commerciaux - CIGS atteignent une efficacité record de 16,5%TSMC Solar a annoncé que l’organisme d’homologation TUV SUD avait confirmé que son dernier module phare C2 de taille commerciale (1,09 m2) de la gamme CIGS avait atteint une efficacité de 16,5 % sur la surface totale du module.

Ceci améliore le précédent record de 15,7 % établi par TSMC Solar en 2013.

Le module a été produit par les équipements de fabrication et les matériaux dont la société dispose actuellement dans son usine de fabrication de Taichung, à Taïwan.

«Nous continuons à prouver nos capacités à développer des améliorations de procédés qui battent des records dans les modules de grande taille. Grâce à l’association des innovations passées et de la production en série, l’efficacité de notre ligne de production actuelle a progressé pour atteindre une efficacité moyenne des modules de 14,7 %», a déclaré Chia-Hsiang Chen, président de TSMC Solar.

TSMC Solar a également annoncé la sortie de son nouveau modèle de module C2 HV de la série TS-CIGS, dont la puissance nominale s’échelonne entre 150 W et 165 W. Certifiés par l’organisme américain UL pour une exploitation de systèmes de 1.000 volts, ces modules ont été conçus comme des modules bi-verre et font l’objet de tests d’électroluminescence 100 % de qualité (EL).

Des modules - commerciaux - CIGS atteignent une efficacité record de 16,5%

«Nos modèles de modules C2 HV, exempts de droits de douane, sont conçus pour le marché des mégawatts d’Amérique du Nord, et ils offrent un haut rendement énergétique, de faibles coûts de systèmes et une grande fiabilité», a conclu Marc Spaulding, vice-président des ventes et du marketing de TSMC Solar Worldwide.

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CNR innove en recourant à la technologie du solaire à concentration

CNR innove en recourant à la technologie du solaire à concentrationLe parc photovoltaïque du Coquillon, à Vallabrègues dans le gard, a été inauguré fin avril en présence du Maire Jean-Marie Gilles et de Thierry Saegeman, Directeur général de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR).

D’une puissance de 1,2 MWc, ce parc illustre la forte politique en recherche, innovation et développement de la CNR pour rendre les nouvelles énergies renouvelables performantes et faciliter leur intégration dans le réseau, en utilisant pour la première fois la nouvelle technologie du photovoltaïque à concentration.

Du concentré de soleil

Première installation de ce type pour CNR, le parc du Coquillon est équipé de 1.000 panneaux à concentration – CPV (puissance installée de 400 kWc concentration ) et de 3 200 panneaux classiques, sur structures fixes. Composés de cellules photovoltaïques haut-rendement surmontées de lentilles optiques capables de concentrer le rayonnement solaire, ces panneaux CPV sont positionnés sur des structures qui suivent la course du soleil avec leurs axes mobiles (trackers). Ils nécessitent mille fois moins de matériaux semi-conducteurs que des panneaux traditionnels.

Ces panneaux très innovants ont été fabriqués en Espagne (ABENGOA) et en France (BOSCH), de même que les structures mobiles (EXOSUN).

Ce parc produira 1.700 MWh par an en moyenne 700 MWh par an en moyenne, ce qui correspond à la consommation électrique moyenne d’environ 1.700 personnes et évite un rejet de 600 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

CNR mène actuellement un autre programme de recherche de 1,5 M€ autour du photovoltaïque associant CEA INES et TECSOL et qui vise 3 objectifs : développer des solutions d’intégration de
l’énergie solaire au réseau par la gestion intelligente et le stockage ; développer des solutions d’autoconsommation et maximiser la performance des installations.

Un investissement de 3 millions d’euros

Ce parc représente un investissement de 3 millions d’euros et est la 12ème centrale photovoltaïque mise en service par CNR en Vallée du Rhône.

Le chantier s’est déroulé sur 6 mois, et CNR a fait appel à des entreprises locales comme SABATIER MARIUS (Mondragon – Vaucluse) pour le génie civil et INEO (Languedoc-Roussillon) pour le génie électrique et l’assemblage, dans une logique d’ancrage et de création de valeur création de valeur création de valeuren local en local en local qui anime tous ses projets de développement.

La Compagnie Nationale du Rhône s’est engagée par ailleurs dans une démarche d’excellence excellence environnementale pour la réalisation et l’entretien environnementale du parc. Elle privilégie ainsi une approche complète du cycle de vie en sélectionnant des fournisseurs s’engageant à collecter et recycler les panneaux photovoltaïques en fin de vie.

Agir pour la transition énergétique

Premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable, CNR dispose désormais de 39 MWc de puissance installée en photovoltaïque. Elle construit et développe actuellement 5 nouveaux projets qui lui permettront d’atteindre plus de 60 MWc de puissance installée d’ici mi-2016. A partir de son activité cœur de métier, l’hydroélectricité, CNR a développé en moins de 10 ans, une expertise unique dans les énergies renouvelables intermittentes et diversifié son mix énergétique à l’éolien et au photovoltaïque. Ils représentent aujourd’hui plus de 10% de la puissance hydroélectrique installée sur le Rhône.

La CNR vise 4.000 MW de puissance installée en énergies renouvelables à horizon 2020 à horizon 2020.

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Otis : son premier ascenseur alimenté par l’énergie solaire

Otis : son premier ascenseur alimenté par l'énergie solaireOtis a inauguré début avril son premier ascenseur alimenté par des panneaux solaires en France, au sein du projet d’habitat social àénergie positive « Les Bourderies », d’Atlantique Habitations, à Rezé, près de Nantes.

Connectéà 4 panneaux solaires implantés sur le toit de l’immeuble des Bourderies, l’ascenseur Gen2(r) Switch sera autonome en énergie à 80% dès son installation et à jusqu’à 100% de mars à octobre – les mois les plus ensoleillés. Il peut également être coupléà d’autres sources d’énergie alternatives, comme l’éolien.

L’ascenseur a été pensé pour fonctionner en cas de coupures de courant, grâce à un système de batteries. Chargées par l’alimentation électrique, elles peuvent à leur tour alimenter le moteur de l’ascenseur. En cas de panne de courant, les batteries peuvent assurer jusqu’à 100 voyages dans un immeuble de huit étages, limitant ainsi tous les inconvénients liés à une coupure de courant. Un dispositif d’entraînement régénératif permet par ailleurs de récupérer l’énergie créée par l’ascenseur et la restituer aux batteries.

Selon une récente étude américaine du Council for an Energy-Efficient Economy, les ascenseurs et escalators consomment en moyenne 2 à 5% de l’énergie d’un bâtiment, mais peuvent parfois atteindre jusqu’à 50% de la consommation d’énergie lors des pics d’utilisation. Grâce à son système de batteries, l’ascenseur Gen2(r) Switch ne consomme que 0,5kW, soit moins qu’un micro-ondes et qu’une ampoule, quand il est en veille. Enfin, la batterie, a été elle-même pensée dans une logique de développement durable étant composée à 97 % de matériaux recyclés.

Nous sommes fiers de contribuer à ce projet d’habitat social et écologique et d’y déployer notre premier ascenseur àénergie solaire en France, qui sort directement de notre usine de Gien (Loiret). Ce projet incarne parfaitement notre vision des bâtiments intelligents : un lieu de vie qui intègre le meilleur de la technologie au service du confort des habitants, tout en plaçant la réflexion sur l’efficacitéénergétique dès l’amont de la conception du bâtiment“, a déclaré Pierre-Yves Tinel, Directeur Constructions Neuves Ouest OTIS.

** Numéro Un mondial en matière de fabrication, d’installation et de maintenance d’ascenseurs, d’escalators, de trottoirs roulants et de systèmes de transport horizontal, Otis fait partie d’UTC Building & Industrial Systems, division d’United Technologies Corp.

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