Cap Vert Energie : 17 MWc de projets solaires retenus par la CRE

Cap Vert Energie : 17 MWc de projets solaires retenus par la CRECap Vert Energie a annoncé faire partie des lauréats de l’appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) concernant les grandes centrales solaires dont les résultats ont été publiés le 4 décembre par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

Le bilan de l’appel d’offres CRE est un succès pour Cap Vert Energie, «50 % de la puissance totale que nous avons déposée est retenue et nous entrons sur le segment des grands projets solaires avec notamment une centrale au sol de 10 MWc.» se félicite Pierre de Froidefond, l’un des trois associés fondateurs de Cap Vert Energie aux cotés de Christophe Caille et Hervé Lucas. Après 2 ans de travail d’équipe, l’entreprise marseillaise confirme sa stratégie de montée en gamme et se positionne comme un acteur incontournable sur le marché solaire français.

Cap Vert Energie installera les 17 MWc de projets lauréats qu’elle a développés au sol sur des terrains artificialisés. Certaines centrales se situent à Angoulême et Périgueux où le taux d’ensoleillement est plus faible. « Ces résultats sont bien la preuve que le solaire compétitif est une réalité. On sait aujourd’hui produire 1 MWh solaire à moins de 82 €, en comparaison à l’EPR qui tourne autour des 107 €/MWh.» souligne Pierre de Froidefond.

Avec cet appel d’offres, Cap Vert Energie concrétise également avec le CEA, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, le projet de centrale solaire au sol Mégasol situéà proximité de Cadarache (13).

Ce projet est le fruit d’un accord de collaboration sur les trois prochaines années entre Cap Vert Energie et le CEA-Ines, le centre de référence dédiéà l’innovation ainsi qu’à la formation sur l’énergie solaire, autour d’un programme de recherche sur le stockage de l’énergie, « la technologie qui achèvera de rendre le solaire compétitif indépendamment du soleil. » conclut Pierre de Froidefond.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

EDF EN vend à Google la production d’électricité d’un futur parc éolien

EDF EN vend à Google la production d'électricité d'un futur parc éolienEDF Energies Nouvelles a annoncé la signature d’un contrat de fourniture d’électricité (PPA) de long terme entre Google et safiliale nord-américaine EDF Renewable Energy.

L’électricité produite proviendra de la future centrale éolienne de Great Western (201 MW), installée dans l’état d’Oklahoma.

Situé au nord-ouest de l’état d’Oklahoma, le projet de Great Western est le deuxième parc éolien qui fait l’objet d’un accord entre EDF Renewable Energy et Google.

La future centrale éolienne d’une puissance installée de 201 MW, devrait alimenter en électricité le centre de données de Google d’ici décembre 2016. La production énergétique de l’installation renouvelable sera équivalente à la consommation électrique annuelle de plus de 80 000 foyers américains.

Ce contrat d’achat d’électricité de long terme, s’inscrit dans l’engagement durable de Google visant à alimenter essentiellement en énergie renouvelable ses centres d’exploitations. En juillet 2015, la multinationale américaine a en effet signé l’American Business Act for Climate Pledge,initié par le Gouvernement.

Précédemment en 2012, Google avait investi dans le projet de parc éolien de Spinning Spur I (161 MW) au Texas, développé et mis en service par EDF Renewable Energy.

Un nombre croissant d’entreprises américaines, à l’instarde Procter & Gamble et de Microsoft récemment, manifeste leur intérêt environnemental et économique pour les énergies renouvelables en rejoignant le portefeuille de clients d’EDF Renewable Energy.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

Centrales solaires de grande puissance : 212 lauréats de l’appel d’offres

Centrales solaires de grande puissance : 212 lauréats de l'appel d'offresLa Ministre, Ségolène Royal, a désigné le résultat de l’appel d’offres solaire photovoltaïque pour des installations solaires de grande puissance (plus de 250 kWc) : 212 projets lauréats, représentant une puissance 800 MW, un milliard d’euros d’investissement et plus de 5 000 emplois.

Les professionnels de la filière se sont réjouis de cette annonce, qui selon eux relancera l’activité du secteur. “Nous sommes particulièrement satisfaits de ces annonces qui renforcent la filière photovoltaïque française sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, puisque la moitié de ce nouveau parc sera construit avec des panneaux solaires fabriqués sur notre territoire. La Ministre confirme, ainsi, l’engagement de la France dans le domaine des énergies renouvelables” ont déclaré Jean-Louis Bal et Arnaud Mine, respectivement Président du SER et Président de SER-SOLER.

L’appel d’offres porte sur la réalisation et l’exploitation de centrales solaires au sol, sur ombrières de parking et sur grandes toitures. Il a été conçu pour encourager la compétitivité-coût des projets, et également pour valoriser l’innovation et pour favoriser les projets sobres en carbone et vertueux en termes de bonne utilisation des sols.

Ainsi, la puissance totale, initialement fixée à 400 MW, a été relevée à 800 MW. Ce sont ainsi 212 projets qui pourront bénéficier de tarifs d’achat garantis. La liste des lauréats est disponible sur le site internet du Ministère.

La baisse des coûts du photovoltaïque se poursuit, ce qui permet un déploiement accéléré non seulement en France mais aussi dans le monde entier.

Les niveaux des tarifs d’achats proposés par les candidats dans cette procédure compétitive poursuivent leur baisse rapide, au bénéfice du consommateur final. A titre de comparaison, par rapport à l’appel d’offres précédent (lancé 20 mois plus tôt) :

- pour les installations sur grandes toitures « ISB », le tarif moyen passe de 158 à 129 €/MWh, soit une baisse de 18 % ;

- pour les installations au sol, le tarif moyen passe de 107 à 82 €/MWh, soit une baisse de 23 % ;

- pour les installations sur ombrières, le tarif moyen passe de 146 à 124 €/MWh, soit une baisse de 15 % ;

Cet appel d’offres va avoir des retombées économiques importantes en France. Il illustre les bénéfices d’une économie bas-carbone mise en œuvre par la loi de transition énergétique pour la croissance verte :

• La moitié des modules photovoltaïques utilisés seront fabriqués en France.

• Avec la désignation de ces 212 projets lauréats, c’est près d’un milliard d’euros qui seront investis dans la réalisation de nouveaux parcs de production d’électricité solaire, et qui contribueront à donner une nouvelle impulsion au développement de la filière industrielle française.

• Ces parcs produiront annuellement 1,1 TWh d’électricité renouvelable, entrainant une croissance de la production solaire de plus de 15 %.

De nouveaux appels d’offre pour le photovoltaïque seront lancés début 2016 conformément au calendrier annoncé par Ségolène Royal le 13 novembre dernier.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

La Chine promet de réduire les émissions de son secteur de l’énergie de 60% d’ici 2020

La Chine a annoncé son intention de réduire les émissions de polluants de son secteur de l’énergie de 60% d’ici 2020. Le charbon est particulièrement visé.






En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

COP21 : Constitution d’une alliance solaire internationale

COP21 : Constitution d'une alliance solaire internationaleA l’occasion de l’ouverture de la COP21, le Premier Ministre indien, Narendra Modi, a lancé avec le président François Hollande la constitution de l’alliance solaire internationale (International Solar Alliance).

29 Chefs d’Etat et de gouvernement et 16 ministres ou chefs de délégation, dont Ségolène Royal, chef de la délégation française, étaient présents pour participer à cette initiative, visant à développer les coopérations entre Etats sur l’offre et la demande d’énergie solaire.

Des chefs d’entreprises du monde entier étaient également présents, prêts à s’engager dans le développement de projets solaires à coûts maîtrisés dans les pays situés entre les tropiques du Cancer et du Capricorne. Ils sont regroupés au sein du collectif Terrawatt.

Les principaux objectifs de l’Alliance sont :

• de réduire le coût du solaire pour donner accès à tous à cette énergie renouvelable, potentiellement abondante dans les pays du Sud, et permettant à ceux-ci de se développer de manière indépendante, décentralisée et sans recourir aux énergies fossiles.

• de développer de nouveaux marchés pour le solaire pour les membres de l’Alliance en créant des opportunités supplémentaires de projets et d’application pour les entreprises du secteur.

L’Inde s’engage ainsi résolument dans la lutte contre le changement climatique. Elle s’est fixée au printemps dernier un objectif national de 100 Gigawatts solaire d’ici 2022.

Par ailleurs, cette initiative répond aux priorités que s’est fixée la France, au niveau national et international :

• elle favorise le transfert de technologies propres vers les pays émergents et en développement, pour que leur dynamisme économique profite directement des innovations bas-carbone ;

• elle facilite l’accès à l’électricité des pays du Sud, notamment en Afrique, très représentée dans l’Alliance, où il s’agit d’un enjeu majeur pour améliorer la santé, l’emploi et l’éducation ;

• elle ouvre les marchés de l’énergie solaire et permet d’en faire baisser les coûts pour tous les usagers ;

• elle permet de valoriser les acteurs français du solaire, qui disposent d’un savoir-faire reconnu (Engie avec Solaire Direct, Total avec Sunpower, Silia, Urbasolar, DualSun, INES…) et de participer à la création d’emplois en France pour la croissance verte.

L’Agence internationale de l’énergie évalue, pour la seule énergie solaire, à plus de 1.200 milliards de dollars les investissements nécessaires d’ici 2030. L’Alliance solaire vise à apporter une réponse efficace, pour attirer ces investissements au coût le plus faible.

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe comme objectif de porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation énergétique finale en 2030, et à 40% la part des renouvelables dans la production d’électricité. Pour atteindre ces objectifs, les appels d’offres pour les installations photovoltaïques sont élargis et simplifiés.

Les résultats de 2 appels d’offres seront annoncés dans quelques jours :

• pour les installations sur bâtiment entre 100 et 250 kWc : 160MW, avec un lot dédié aux installations agricoles.

• pour les installations sur très grandes toitures au-delà de 250 kWc et les centrales au sol (plus de 2 500 m² de panneaux) : 800 MW, ce volume a été doublé durant l’été 2015.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

Afrique du Sud : ENGIE inaugure le parc éolien West Coast One de 94 MW

Afrique du Sud : ENGIE inaugure le parc éolien West Coast One de 94 MWLe groupe ENGIE, par le biais de sa filiale Aurora Wind Power, a annoncé avoir inauguré le parc éolien West Coast One de 94 MW dans la province du Cap-Occidental, en Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud est une région clé en termes de croissance sur le continent africain, où ENGIE bénéficie d’une forte présence avec 460 MW en service, 700 MW en construction et un portefeuille considérable de projets en développement. Nous avons l’ambition de rester le premier producteur d’électricité indépendant d’Afrique du Sud en nous concentrant sur les énergies propres et renouvelables afin de contribuer au développement économique durable du pays et de sa population” a déclaré Gérard Mestrallet, Président-Directeur Général d’ENGIE.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme national en faveur des producteurs indépendants d’électricité par les énergies renouvelables (REIPPP), destinéà réduire la dépendance du pays au charbon pour la production d’électricité et à contribuer à ses objectifs de réduction des émissions de carbone. Avec West Coast One, sur la durée du contrat de vente de l’électricité produite (20 ans), ce sont 5,6 millions de tonnes de CO2 qui ne seront pas rejetées dans l’atmosphère.

À ce jour, le pays est alimentéà hauteur de plus de 5 000 MW à partir d’énergie solaire et éolienne sur les 7 000 MW issus de projets d’énergie renouvelable initialement prévus d’ici la fin de l’année 2016. Le gouvernement a récemment annoncé son souhait d’ajouter 6 300 MW supplémentaires au programme.

La mise en service industrielle des 47 turbines éoliennes d’une capacité de 2 MW chacune de West Coast 1 a eu lieu comme prévu en juin 2015. L’investissement total s’élève à environ 200 millions de dollars US, les emprunts étant financés par un groupement de banques sud-africaines. Ce projet constitue un engagement significatif en faveur de programmes sociaux, dans le cadre desquels Aurora Wind Power collabore avec les communautés locales par le biais de partenariats à long terme avec des ONG du pays.

Le 11 novembre dernier, ENGIE a soumis 1 000 MW supplémentaires issus de projets renouvelables dans le cadre du Programme REIPPP, soit par le biais d’un Groupement d’entreprises, soit via sa filiale SolaireDirect. Celle-ci a développé deux projets solaires photovoltaïques pour une puissance totale de 21 MW dans la province du Cap-Occidental, à proximité du Parc éolien West Coast 1.

** La filiale Aurora Wind Power est détenue par ENGIE à hauteur de 43 % et par Investec Bank Limited (34,5 %) et KTH (20 %), les partenaires sud-africains du Groupe. Les 2,5 % de participation restants ont été alloués à un fonds de contribution destinéà aider et développer la communauté locale.

* ENGIE est le premier producteur d’électricité indépendant d’Afrique du Sud, avec près de 460 MW en service, 700 MW en construction et un projet solaire thermique à concentration (Kathu) de 100 MW en phase finale de développement dans la province du Cap du Nord.

La Fondation ENGIE a également lancé ce vendredi 27 novembre le programme Schools, Lights & Rights en compagnie de ces partenaires, La Voix de l’Enfant, O’Sun et Valued Citizens Initiative.Ce projet pilote a pour vocation de favoriser l’accès à l’énergie, l’accès à l’éducation et l’accès aux droits pour les enfants à travers l’électrification d’écoles et de centre d’accueil, la distribution de 5 000 lampes solaires portables et l’établissement de 5 000 états civils.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

EDF Energies Nouvelles remporte 117 MW de projets éoliens au Brésil

EDF Energies Nouvelles remporte 117 MW de projets éoliens au BrésilDans le cadre d’une enchère du gouvernement brésilien, EDF Energies Nouvelles, via sa filiale locale, EDF EN do Brasil, a annoncé avoir remporté un contrat de fourniture d’électricité de long terme (PPA) pour 117 MW de puissance éolienne.

Le projet de 117 MW, qui sera construit dans l’état du Bahia, est inclus dans le portefeuille de projets éoliens de Ventos da Bahia, développé par EDF EN Do Brasil en partenariat avec SOWITEC.

EDF Energies Nouvelles a indiqué concrétiser ainsi une nouvelle étape de son développement au Brésil.

A la suite d’une enchère fédérale de réserve organisée par le régulateur brésilien, EDF EN do Brasil a remporté un nouveau contrat d’achat d’électricité sur 20 ans signé avec la
Chambre de Commercialisation de l’Energie Electrique. Il porte sur 117 MW d’énergie éolienne.

La construction de ces nouvelles capacités démarrera en 2017, en vue de fournir de l’électricité d’ici fin 2018.

Ces futurs parcs éoliens font partie de la deuxième tranche du portefeuille de projets éoliens d’un potentiel de 800 MW, situé au cœur d’une des zones les plus ventées de l’intérieur de l’état du Bahia.

En février 2015, EDF Energies Nouvelles entrait sur le marché brésilien avec l’acquisition de 80% du portefeuille de Ventos da Bahia, disposant d’un premier contrat de fourniture d’électricité pour 66 MW de projets éoliens.

Ce portefeuille de projets est co-développé avec SOWITEC, partenaire reconnu pour son expertise locale.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

La pile solaire tandem est simplement meilleure

La pile solaire tandem est simplement meilleureLa superposition de deux piles solaires présente des avantages : elle permet de transformer une plus grande partie du rayonnement solaire en électricité, cela parce qu’elle « récolte » l’énergie en deux étapes.

Des chercheurs de l’Empa ont maintenant développé de telles cellules photovoltaïques tandems qui peuvent être produites par un procédé continu « rouleau à rouleau »à une température « douce » qui n’atteint que 50 degrés.

La pile solaire pérovskite semi-transparente absorbe les rayons ultraviolets et la partie bleue de la lumière visible mais laisse par contre passer la lumière rouge et le rayonnement infrarouge. Elle permet de réaliser une « cellule solaire tandem »à deux étage dont le rendement est bien plus élevé que celui des cellules solaires « mono-étage ». (Photo : Empa)

Ce qui est bon pour les lames de rasoir est aussi valable pour les cellules solaires : deux étapes simultanées donnent un meilleur résultat. Si l’on superpose deux cellules solaires dont l’une est semi-transparente, on peut alors transformer une plus grande part de l’énergie du soleil en électricité. Jusqu’ici, cette technique compliquée était utilisée principalement dans le domaine spatial. Ces cellules solaires, appelées cellules tandem, étaient jusqu’ici trop chères pour une production de masse.

Une équipe de l’Empa, réunie autour de Stephan Bücheler et Ayodhya N. Tiwari du laboratoire Couches minces et photovoltaïque est maintenant parvenue à développer une pile solaire tandem bon marché qui peut être appliquée sur des feuilles flexibles de matière plastique. Une étape importante vers la production de masse de cellules solaires hautement efficaces est ainsi franchie.

L’application de la deuxième couche de cellule photovoltaïque s’effectue à une température de 50 degrés seulement. Ce qui, pour les processus de fabrication industriels futurs, promet une étape de production peu coûteuse et économe en énergie. D’emblée, cette cellule solaire tandem a atteint un taux de conversion de l’énergie solaire en électricité de 20,5%. Elle fait ainsi jeu égal avec les meilleures cellules solaires produites jusqu’ici dans le monde. Et son potentiel n’est encore de loin pas épuisé, ainsi que le soulignent les chercheurs de l’Empa.

Des ballons de football moléculaires comme support du cristal magique

La clé de ce double succès est le développement d’une cellule solaire en iodure de plomb méthylammonium qui se dépose sous forme de minuscules cristaux de pérovskite. Le support utilisé est une substance dénommée en abrégé PCBM (Phenyl-C61-Buttersäure-Methylester). Chaque molécule de PCBM comporte 61 atomes de carbone qui sont liés entre eux de manière à conférer à la molécule la forme d’un ballon de football. La pérovskite est déposée « tiède » sur cette couche de ballons de football. Ce cristal magique absorbe les rayons ultraviolets et la partie bleue de la lumière visible pour les transformer en électricité mais laisse par contre passer la lumière rouge et le rayonnement infrarouge. Les chercheurs ont ainsi pu placer sous cette cellule solaire pérovskite une autre cellule qui transforme le rayonnement restant en électricité.

L’avantage de la cellule solaire tandem : une meilleure utilisation du spectre du rayonnement solaire

Pour la couche inférieure de cette cellule tandem, les chercheurs de l’Empa ont utilisé une cellule CIGS (diséléniure de cuivre indium gallium) – un type de cellule sur lequel ils effectuent des travaux de recherche depuis des années déjà et une production à petite échelle de modules solaires flexibles à base de cellules CIGS a déjà débuté.

L’avantage des cellules solaires tandems réside dans leur meilleure utilisation du rayonnement solaire. Une pile solaire ne peut transformer que le rayonnement dont l’énergie est supérieure à celle de la bande interdite du semi-conducteur utilisé. Si l’énergie du rayonnement est plus faible que celle de la bande interdite, il ne se forme pas d’électricité. Si son énergie est trop élevée, l’énergie excédentaire se transforme en chaleur et se perd. Une cellule solaire à deux étages telle que la cellule pérovskite-CIGS de l’Empa associe des substances qui possèdent des bandes interdites différentes et qui peuvent ainsi transformer une plus grande partie du rayonnement solaire en électricité.

Des rendements supérieurs à 30% sont possibles

Alors que les très bonnes cellules solaires « mono-étage » transforment au maximum 25 pour-cent de l’énergie solaire en électricité, les cellules solaires tandems pourraient bien dépasser la barre des 30 pour cent, comme le déclare Ayodhya Tiwari qui dirige le laboratoire Couches minces et photovoltaïque. Mais d’ici là beaucoup de travail reste encore à faire en recherche. «Ce que nous avons atteint n’est que le début, de nombreux obstacles restent encore à franchir. Il nous faut avoir recours à un très large savoir interdisciplinaire et réaliser encore un grand nombre d’expériences pour trouver la meilleure combinaison d’une cellule solaire semi-transparente haute performance avec la cellule de base adéquate.»

Stephan Bücheler, qui coordonne les travaux de recherche au sein de l’équipe de Tiwari, relève que la course à l’efficacité dans la recherche sur les cellules solaires n’est pas qu’une affaire de prestige entre instituts de recherche. «Dans la production d’électricité solaire, seule la moitié des coûts est occasionnée par les modules solaires. L’autre moitié provient de l’infrastructure : onduleur, câblage, constructions porteuses pour les modules, frais d’ingénieur et d’installation. Tous ces coûts accessoires vont diminuer si les cellules solaires deviennent plus efficaces avec des installations de plus petite taille. Les cellules solaires efficaces sont ainsi la clé de l’éco-électricité bon marché.»

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

Softwind reprend les brevets de l’éolienne rabattable Alizeo

Softwind reprend les brevets de l'éolienne rabattable AlizeoDans le cadre de sa stratégie de développement, le groupe Softwind a repris les brevets Alizéo portant sur l’innovation d’une éolienne rabattable, se positionnant ainsi sur la conception, la fabrication et le montage de parcs en zones cycloniques.

De quoi s’agit ?

D’une innovation technologique : une éolienne, d’une capacité de 1 MW, permettant de pourvoir aux besoins annuels en électricité de 500 foyers et d’éviter ainsi l’émission de 1500 tonnes Co2.

Son mât rabattable en moins d’une heure, grâce à un système hydraulique, lui permet de résister aux vents les plus violents (270 km/h) en position rabattue, et son envergure d’optimiser la
valorisation des alizés (vents doux typiques des tropiques).

Softwind qui indique détenir tous les brevets de cette exclusivité mondiale, protégés dans le monde entier développe actuellement 2 parcs de 12 machines pour l’Ile de La Réunion et un parc de 4 machines pour La Martinique. Au total, le portefeuille de projets identifiés est d’une dizaine de parcs.

Les caractéristiques techniques de l’éolienne rabattable Softwind

Une très faible emprise au sol

Les éoliennes rabattables Softwind ont une très faible emprise au sol – environ 200 m² – soit près de 20 fois moins que les éoliennes haubanées. Les surfaces agricoles sont ainsi préservées, le démantèlement des fondations facilité.

Résistance aux vents, facilité d’assemblage et de maintenance

L’éolienne accepte des vents établis de 150km/h en position verticale, 270km/h en position rabattue. Les coûts liés à l’assurance sont ainsi fortement réduits. La technologie du « mât rabattable » Softwind permet d’assembler les éoliennes à l’horizontale au niveau du sol, facilitant ainsi les opérations de maintenance (machine très accessible, grues de fort tonnage non nécessaires et délais d’intervention plus courts).

Une hauteur de mât de moins de 50 mètres

Pour une meilleure intégration grâce à la forte réduction des impacts visuels et paysagers, facilitant le classement ICPE (déclaration simple).

Une puissance unitaire de 1MW : l’ équivalent de la consom mation annuelle de 500 foyers

L’éolienne Softwind Technology, qui peut être équipée d’un rotor d’au moins 60 m de diamètre, est capable d’extraire l’énergie des vents les plus faibles et les plus réguliers, caractéristiques des latitudes intertropicales.

Les atouts de la technologie électrique synchrone

Pas de nuisance sonore grâce à l’absence de boîte de vitesses mécaniques. Prévision, lissage de la production et soutien du réseau en tension et en fréquence par injection de puissance.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

Illinois : le parc éolien de Pilot Hill prêt à alimenter Microsoft

Illinois : le parc éolien de Pilot Hill prêt à alimenter MicrosoftEDF Energies Nouvelles (EN) a annoncé la mise en service du parc éolien de Pilot Hill (175 MW) aux Etats-Unis. Située à une centaine de kilomètres de Chicago, au nord-est de l’État de l’Illinois, la centrale éolienne d’une puissance de 175 MW, est composée de 103 turbines.

L’énergie produite par cette nouvelle installation alimente le centre de données de Microsoft Corporation installé dans l’Illinois, dans le cadre d’un contrat de vente d’électricité sur 20 ans. EDF Renewable Energy avait d’ailleurs annoncé en octobre 2015 un contrat similaire avec Procter & Gamble.

La filiale américaine d’EDF EN entend ainsi répondre à la demande croissante d’acteurs institutionnels et industriels américains d’envergure qui souhaitent alimenter leurs sites en énergie d’origine renouvelable.

Avec près de 2,7 GW bruts de capacité installée aux Etats-Unis, et la signature de contrats avec des entreprises américaines de renom, EDF Renewable Energy fait figure de référence dans le secteur des énergies renouvelables.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

You might also likeclose